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I will make you believe you are lovely

🌿{TYLER}

lundi 31 décembre 2012,
23:59.

- 5 !!
- 4 !!
je criais le décompte avec tout le monde. je m'amusais en gardant quand même une grosse douleur pour moi même.
- 3 !!
j'étais quand même content de passer en 2013. je comptais voir josh quand il serait rentré de son séjour à los angeles pour le nouvel an, pour directement lui sortir un "tu veux être mon petit copain en secret ?".
- 2 !!
j'étais bien entouré, je vivais l'instant. je réalisais la chance que j'avais. j'étais conscient que plus grave aurait pu m'arriver.
- 1 !!

mardi 1er janvier 2013,
00:00.

- HAPPY NEW YEARR !!!
je criai en coeur avec mes amis et mes proches. je n'eus même pas le temps de penser deux secondes, que jenna apparu dans mon champ de vision, et m'embrassa. j'entourais son petit corps avec mes bras, en vérité j'aurai voulu embrasser josh à ce moment précis.
je lui fis un grand sourire, 50% vrai.
- ANWWW !!
tout le monde nous observait, je m'étais dit "c'est peut être maintenant qu'il faut l'avouer".
mais je n'avais rien dit, j'avais juste souri pour qu'ils continuent de croire que je "prenais mon temps". je mentais comme je respirais. je commençais à connaître la sensation que ça me procurait, la quantité de haine que j'absorbais dans mon cerveau.

"c'est pour éviter la honte d'être amoureux d'un homme"

c'était ça.

les humains autour de moi débordaient de bonheur, avec les vœux "sincères", leurs espoirs et leurs rêves. j'étais fasciné par cette bonne humeur qu'ils se transmettaient les uns aux autres. j'étais planté face à jenna. je stagnais un peu. j'étais un peu vide et seuls les sourires comblaient légèrement ce néant.
ce trou béant dans mon coeur, parce que moralement ce coeur n'existait pas.
j'étais dans un état où j'en arrivais même à me demander "pourquoi suis-je là ?".
comment survivre dans un monde qu'on ne pensait pas "mériter" ?
comment comprendre ce qu'on n'avait jamais compris ?
comment aimer sans en avoir la capacité ?
comment profiter de ce qu'on s'empêchaient de posséder ?
comment arrêter de se poser ces questions stupides alors qu'on était face à une femme si jolie du prénom de jenna ?
les débuts de nouvelles années, avec toutes les traditions, les étreintes, les "je te souhaite tout le bonheur du monde pour..", et encore pleins d'autres choses, c'était lassant.

mercredi 2 janvier 2013,
10:45.

je me réveillai en étant déjà fatigué. je m'étais couché hyper tard. j'étais enfin loin de jenna, dans mon appartement. aujourd'hui était un grand jour, et avant le concert de ce soir, je comptais demander à josh d'être mon copain.
en réalité ce n'était rien, juste un terme, juste un mot. un truc qui nous relierait pour un petit bout de temps, qui avait une certaine importance. juste un mot pour nous prouver le pourquoi de nos sentiments.
j'aimais josh. je l'aimais à en mourir.
je me rappelai soudainement qu'il arrivait à onze heures, c'était bientôt. j'étais heureux. vraiment heureux. c'était un ressenti différent d'être joyeux. j'aimais bien. ma tête détestait mais c'était pas si grave pour aujourd'hui.
je priais en avance pour que josh soit d'accord avec ma fausse relation avec jenna, pour la sécurité de notre futur couple. oui, j'étais presque entièrement sûr que josh allait accepter d'être mon copain pour de bon.
je me levai, tel un gros tas flemmard qui venait de se réveiller. je bus du lait à la bouteille, je ne savais pas pourquoi, mais ça m'avait dégoûté. je regardai la date du produit et réalisai qu'il était périmé de trois jours. je le jetai à la poubelle. le temps était long et ennuyant quand j'attendais josh. ça me paraissait comme des années lumières. j'avais hyper froid. je me remis dans mon lit. je me disais "josh ne m'en voudra pas d'être resté en caleçon, pas lavé, pas "arrangé", pas habillé et surtout pas réveillé." j'étais enjoué à l'idée que josh soit mon vrai copain. je n'aurais plus d'excuses dans ma tête du genre "je suis amoureux de lui, merci les privilèges". j'espérais ne plus jamais entendre encore ce mot "privilège". maintenant il allait être inutile, et j'en étais si heureux.
je regardais les posts de josh sur instagram. il était tellement beau. il était lui même et j'admirais ce fait. je pensais à l'avenir, je pensais à rien mais à tout. mon iphone m'aidait à tuer les secondes si longues.
on toqua à la porte, josh toquait toujours de la même façon. je me levai et courus jusqu'à la porte. je lui ouvris et son sourire m'éblouit.
- HAPPY NEW YEAR !!
criait-il avec joie et bonne humeur. je rigolai et l'attirai vers moi pour entrer, en tirant sur son sweat. je fermai la porte et le plaquai contre celle ci, en lui offrant un baiser intense.
je tenais son visage entre mes mains. je lui fis un énorme sourire.
- happy new year.
disais-je finalement. il resta sans rien dire, il souriait juste. on se bouffait des yeux. ses lèvres m'avaient manqué.
quelques secondes plus tard, il remarqua ma "tenue" et rigola.
- toi, tu viens de te réveiller.
disait-il. un sourire était carrément collé sur mon visage. ce gars était une étoile, un soleil. bouillant et rayonnant. brillant et étincelant.
- je me suis dit "pourquoi m'habiller", c'est toi qui est face à moi actuellement.
disais-je. il riait silencieusement, il avait cette façon de se retenir de rire, en fermant durement les yeux, avec un petit sourire et en tournant la tête.
- enlèves moi mes vêtements.
disait josh d'un ton plus ferme mais terriblement chaud. je fis les gros yeux, j'étais carrément choqué parce que c'était d'habitude moi qui faisait ce que j'appelais "des avances sexuelles verbales". son regard avait changé. je me mordais la lèvre parce que c'était beaucoup trop bien en fait. j'avais l'impression qu'il sentait et qu'il savait que lui et moi, ce n'était plus possible qu'on restait avec ces termes débiles de "privilèges" et qu'on s'aimait de trop. je perdais le rythme régulier de ma respiration. josh me mettait dans des états complètement surprenants. je souris, un grand sourire signifiant "tu vas pas comprendre ce que je vais, physiquement, te faire.". je l'embrassai une fois et lui chuchotai "je vais faire ça bien.." je voyais qu'il était littéralement en train de brûler de désir et j'aimais ça. je l'emmenai près du lit. je le fis s'assoir et je m'assis sur ses cuisses. il me prit par le bassin voir carrément le postérieur, pour me rapprocher sauvagement contre lui. j'étais en caleçon, blanc précisément, et il commençait déjà à devenir un peu trop étroit. josh laissait ses mains bien placées, je l'embrassai amoureusement et il resserra sa poigne littéralement au niveau de mes fesses. je gigotai, limite je lui donnai des coups de bassins. je l'embrassai encore plus fort et il me colla encore plus à lui. je détachai nos lèvres, sa respiration hyper bruyante créait un bruit de fond. je l'embrassai dans le cou, un peu partout. je léchai sa clavicule sans raison. je passai mes mains bien doucement tout le long de sa taille, avant de les glisser délicatement sous sa première épaisseur : son gros sweat. je l'enlevai et le jetai au sol. vu le rythme de sa respiration, josh devait avoir chaud. son regard me donnait des bouffées de chaleur, josh était extrêmement beau bordel. même pas quelques centièmes de secondes plus tard, je lui enlevai bien plus rapidement son t-shirt. son torse parfait s'offrait à moi, ses gros bras m'entouraient toujours. nos torses s'entrechoquèrent, je commençai à me sentir beaucoup trop serré dans ce foutu sous vêtement. je l'embrassai encore une fois, encore plus fort. je lui fis comprendre à ma façon, qu'il devait s'allonger.
il se tordait presque le cou, il fermait les yeux. josh dun était simplement excité. je l'embrassai tout le long de son torse, en m'arrêtant à la bordure de son caleçon qui dépassait de son espèce de jogging. je me relevai pour enlever celui ci. j'en profitai pour enlever ses chaussettes et ses baskets et ça l'avait fait rire à travers sa respiration saccadée. j'étais fou de josh. je l'aimais avec une puissance incroyable. je laissai son caleçon pour faire durer le moment et pour intensifier son envie, même si ça intensifiait aussi la mienne. je m'allongeai à moitié sur lui, en gardant un appui avec mes avant bras, de part et d'autre de son torse. je l'embrassai dans le cou, en remontant sur sa mâchoire. je lui chuchotai à l'oreille :
- tu ne m'as pas précisé d'enlever les sous vêtements...
il fit une sorte de grognement d'agacement mélangé à un rire parce qu'il savait pourquoi je l'embêtais comme ça. il posa ses mains sur mes hanches. je le regardai, nos visages étaient si proches que nos respirations ne faisaient plus qu'une.
- c'est moi qui va finir par enlever le tien avant.
disait-il. je le regardai avec un regard que je m'étais forcé de rendre compréhensif. il mordait tellement fortement ses lèvres. je décidai de l'embrasser sans prévenir, je lui dévorai les lèvres. je me perdais dans ces minutes bien physiques, complètement débordantes de plaisir. j'avais chaud. je l'embrassai toujours. ses lèvres. sa langue. il n'y avait que josh qui avait mon corps tout entier. c'était uniquement ses mains qui me donnaient des frissons, c'était uniquement ses gestes qui me donnaient cette sensation bizarre dans le bas de mon ventre. il n'y avait que lui qui me chauffait, qui arrivait à me faire me "vider".
clairement j'étais obsédé par son corps, il n'y avait pas d'autres mots. peut-être addiction. certains snifaient de la poudre blanche, fumaient ou s'injectaient des substances tranquillisantes, moi je préférais faire l'amour avec l'homme que j'aimais depuis maintenant bientôt 3 ans.
je ne savais plus comment, mais nous nous étions retrouvés parfaitement bien placés sur le lit, donc nos têtes vers les coussins évidemment. depuis quelques minutes nous n'avions plus de caleçons. il ne nous fallait pas beaucoup de temps pour passer à l'action.
c'était comme une piqure d'euphorie, le plaisir remplaçait la décomposition de mon âme.
ces moments, où je laissais ma tête tomber en arrière, où je fermais juste les yeux, où je laissais des sons plutôt aigus sortir de ma bouche, où mon corps n'était qu'à josh, où je l'aimais plus que tout, où la chaleur, le désir, la passion, m'emportaient. c'était inexplicable. cette sensation, ce ressenti.
pourtant c'était banal, c'était que du sexe.
mais c'était tellement plus dans ma tête de dépressif aux changements d'humeurs incessants, c'était pas que physique. c'était un remède à ma maladie mentale. c'était que josh et moi, c'était que nos deux corps s'accordant, se touchant. c'était comme haut en couleurs, c'était puissant. ça me prenait toute mon énergie, mais j'adorais me fatiguer comme ça.
j'étais dépendant de josh. j'espérais ne pas le consumer, juste simplement l'aimer.
ces moments, ce n'était que nous deux.
c'était la douceur. c'était l'amour.

{TOME 0} don't be afraid • jøshlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant