{TOME 0} don't be afraid • jøshler

the end of 2 0 1 3

fake you out

:: l'été de 2013 s'acheva sous une lueur d'espoir. professionnellement tyler et josh excellaient, ils ne voyaient sous leurs yeux qu'une multitude de nouvelles opportunités, de nouvelles portes qui s'ouvraient sur de nouveaux succès. leur musique s'émancipait et tyler avait déjà écrit plusieurs morceaux pour leur prochain album dont le titre était le mot qui hantait l'âme de tyler à chaque seconde de son existence. l'envers du décor, le dessous sombre de cette routine synonyme de bonheur, se traduisait par des mensonges et des frustrations, des doutes et des rédemptions, des pleurs et des déceptions. en effet tyler et jenna formaient un couple parfait, ils éblouissaient le quartier natal de tyler ainsi que les réseaux sociaux. ils étaient ce couple iconique, qui ne se dispute jamais, comme compatibles pour l'éternité. or, tyler joseph était un jeune homme qui possédait une méchante capacité : celle de mentir et de manipuler son prochain. il subissait parfois des crises de dissociation d'identité, et ce phénomène ne sera peut être jamais, hélas, traité.
durant l'automne, un médecin a prescrit un traitement à tyler contre sa dépression qui refaisait surface de temps à autres. c'était jenna qui avait forcé tyler à consulter, par conséquent il prenait sur lui pour la bonne cause. tyler faisait des crises de colères et ces dernières se sont calmées vers le mois de décembre. ces crises sont à l'origine de diverses disputes entre tyler et josh qui ont débuté au beau milieu de l'été. c'était donc bien qu'en apparence que cette été fut ensoleillé pour les deux amoureux. ils s'étaient retrouvés dans un schéma dépourvu de sens : seuls à certains instants de la journée, ils se discutaient à propos de la situation, puis faisaient l'air de rien, puis discutaient du fait qu'ils faisaient l'air de rien, avant de finir par s'embrasser de douleur, de haine, de colère et de profonde tristesse.
l'état de tyler c'est dégradé. tyler en était venu à vouloir tout arrêter, juste ne plus rien faire. ses crises réapparaissent. son entourage ne discutait que de ce phénomène, ce qui avait le don d'énerver tyler au plus haut point. il perdait confiance en lui, se haïssait à en vouloir se détruire lui même; son seul obstacle face à son souhait d'auto-destruction était que son corps était publiquement exposé donc il ne se devait pas de le froisser, le déchirer, etc.
en revanche, le seul élément de la vie de tyler et josh qui ne connaissait aucun changement était leur amour l'un envers l'autre. c'était un paradoxe, leur relation, digne d'un roman à l'eau de rose : cet amour puissant mélangé à une haine qui pimentait leurs émotions, leurs discussions et même leur vie sexuelle. ils faisaient l'amour en s'aimant avec tant de colère. c'était parfois violent mais c'était une douce violence. comme si la haine était le voile d'une douceur enfouie, d'une envie de tendresse.
leur passion l'un pour l'autre ne faisait que paradoxalement grandir et grandir.
ils chaviraient ensemble, tombaient de haut et parfois, s'écrasaient pour mieux renaître.
à tant hair tyler, josh ne faisait que de l'aimer encore plus fort.
leur vie se dessinait en spirale, le temps s'écoulaient en toute simplicité.

mais les moments d'amour restaient toujours les plus beaux. ::

🌿{JØSH}

samedi 7 décembre 2013,
11:08

je faisais de la batterie machinalement, dépourvu de toutes émotions. je frappais fort et malgré tout, cela me défoulait. je vidais mon ennui dedans, c'était si rare que je m'ennuie. ce week-end libre était un moyen de décompresser, or j'avais un pressentiment.
je jouais dans une espèce de monotonie bizarre. je me levai soudainement en pensant au fait que je devais aller prendre ma douche, tout simplement. je plantai mon regard sur la neige à travers les vitres, cette neige qui perdure comme mes sentiments pour tyler. l'idée de tyler vint bousculer le rythme cardiaque de mon cœur. je ravalai ma salive. le silence était terrifiant. je me trouvais dans un studio assez chic que je louais chaque mois avec les revenus de mon métier incroyable de batteur. personne ne le savait à part mes parents, mes sœurs et mon frère. c'était mon seul secret, ce studio. je ne sais même pas si je serais toujours là dans quelques années. j'espérais au fond de moi plutôt vivre quotidiennement à los angeles plutôt qu'ici, à columbus. malgré mon grand amour pour cette ville adorable.