Chapitre 21 - Deux jours.

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Bonne lecture et merci pour vos derniers commentaires, ils m'ont touché!

XXI.

Valentina Berkeley.

" 29 octobre, 23:46." 

La nuit était tombée depuis des heures, pour laisser la neige glacée recouvrir les trottoirs. Laissant mes pas traîner dans la neige, je marchais aux côtés d'Harry qui réchauffait mes mains. Le silence était présent, mais pas encombrant; il lassait place aux longues réflexions que je m'étais attendue.

Que se passera-t-il de nous?  

Posant mon regard sur le visage tendu d'Harry, j'étudiais parfaitement cette question qui avait l'air de lui ronger les idées. Pour lui couper cette réflexion, je m'arrêtais pour le tirer contre moi pour pouvoir l'embrasser. Le baiser s'approfondit; devenant plus rapide, plus langoureux, nous laissant sans souffle. Après une reprise totale de nos esprits, le sourire d'Harry s'élargit pour laisser apparaître ses fossettes toutes mignonnes.

- Pourquoi tu me regardes comme ça? Murmura-t-il contre mon cou.

- Je te regarde comment? Dis-je d'un sourire moqueur.

En lui tournant le dos, je continuais ma marche jusqu'à la maison. A l'entrée de celle-ci, Harry me porta d'un coup; comme une princesse.

Harry. Repose-moi tout de suite si tu tiens à ta vie! Dis-je en bougeant dans tous les sens.

- Reste tranquille! Je dois faire entrer la mariée, dans la maison, en la portant. Dit-il en m'embrassant.

Le cœur palpitant, j'enroulais mes bras autour de son cou. Nos regards ne se détachaient pas, ils se suivaient tellement qu'Harry trébucha dans les escaliers. Il fallait que je me retienne pour ne pas exploser de rire.

- On a eu chaud. Dit-il en grimaçant.

Les battements de mon cœur s'accélèrent, quand il passa la porte de sa chambre. L'angoisse me prit sur le moment. C'était à mon tour de réfléchir et mes réflexions n'avaient rien de bon. Si dans trois jours, Harry commençait une nouvelle vie, j'en ferais sûrement plus partie. Mais, qui aurait cru, que ma vie en dépendait entièrement. Son amour m'était relié et j'en mourrais si je n'arrivais pas à l'oublier. En fin de compte, je ne pouvais aimer que lui. 

D'une douceur, il laissait mon corps sur son lit en reposant ses lèvres sur les miennes. C'était tout ce dont je voulais jusqu'à ma mort, être auprès de lui comme en ce moment. Son baiser était entraînant et tendre. Tout cela me faisait mal. En le serrant fort contre moi, j'accentuais notre baiser, tandis que nos corps s'enroulaient dans une chaleur éternelle.

Louis Tomlinson. 

" 30 octobre, 02:25."

La mâchoire contractée, je rentrais lentement à pied, chez moi. Seul; vu que j'étais le dernier au bar, la colère me montait à la tête. Ce n'était pas parce que j'étais seul et que le monde m'avait oublié, c'était simplement le fait d'avoir su que plutôt dans la soirée, Valentina était retombée dans les bras d'Harry. Je n'arrivais pas à croire! Qu'est-ce qu'elle pouvait lui trouver? Cela m’énervait, même si j'étais saoul, qu'elle m'obsède encore et encore. 

Une fois à la maison, je m'écroulais sur mon lit pour me calmer et tout oublier. Mais je repensais toujours autant à Valentina. Aucune idée si c'était l'alcool ou alors mes sentiments qui me jouaient des tours, mais j'avais l'impression d'aimer Valentina si fortement. C'était sûrement l'alcool, car en me réveillant, une envie de vidée tout mon estomac me prit.

Je haïs comme je t'aime.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant