À la folie 3 Reconstruction (Terminée)

Chapitre 12

            Après avoir prit un second petit déjeuner bien trop copieux, je n'ai presque rien pu avaler le midi. Mais ça m'a permit de passer un petit moment avec Lilie et Sarah. Je me suis ensuite éclipsé pour laisser les deux amoureuses en tête à tête. Je me suis promenée tout l'après midi, seule, et je dois avouer que ça m'a fait le plus grand bien, je n'ai même pas fait de tour de barque, je me suis juste trempé les pieds pour me rafraichir, il fait vraiment chaud aujourd'hui.

Je marche lentement vers la maison, je ne sais pas du tout l'heure qu'il est, et je n'ai pas mon portable ni de montre pour m'aider et en regardant le soleil, et bien je ne suis pas plus avancée. J'espère que je vais le retrouver, Esteban m'a envoyé un message ce matin et je n'ai pas prit le temps de répondre avant de d'égarer mon petit bijoux de technologie, je ne voudrais pas qu'il pense que je l'oubli, on a passé une bonne soirée ensemble, et maintenant qu'on a mit les choses au clair, je ne voudrais pas qu'il se méprenne en pensant que je me moque de lui, alors que ce n'est pas le cas.

Avec le peu de motivation dont je peux faire preuve avec cette chaleur j'accélère le pas, il faut que je prenne une bonne douche pour me rafraichir, avant d'aller manger une part ou deux de gâteaux chez Lilie.

- « Bonjour Julia. »

Je relève la tête, cette voix mais plus que familière.

- « Bonjour Madame PINAUD. » Autrement dit la commère de notre petit village.

- « Comment tu vas ? Tu viens rendre visite à ta famille ou tu reviens définitivement chez toi? »

- « Bien merci, je suis la pour quelques jours seulement, Lilie est la aussi, on vient se ressourcer auprès de nos familles »

Cette femme passe son temps dans son jardin et je ne suis pas sur que ce soit uniquement pour prendre soin de toute ces fleurs, passe plus de temps à épier le voisinage à l'affut du moindre ragot.

- « C'est une bonne chose. Alors comment vas-tu, j'ai appris que tu avais été blessée... »

Et voila même ce qui c'est passé à Londres ne lui a pas échappé, en même temps je crois que tout le village est au courant, c'est normal tout le monde se connais ici et s'apprécie, ils ont du s'inquiété pour ma famille.

- « Je vais bien mieux merci »

- « Et ton ami, il n'est pas la ? »

- « Mon ami ? »

J'ai à peine le temps de répéter ces derniers mots que je comprends de qui elle veut parler, je sens mon sourire ce crisper, j'essaye tant bien que mal de faire bonne figure.

- « Oui, le très bel homme avec l'hélicoptère »

J'avale difficilement ma salive et triture nerveusement mes doigts, il faut que je mette fin à cette conversation, je n'ai pas envi de lui en parler ni de fondre en larme dans ces bras.

- « Non, il ...enfin non, je dois y aller, Lilie va m'attendre »

- « Toujours inséparable toutes les deux depuis toutes ces années, prenez soins de vous... »

- « Ne vous en faites pas, bonne soirée... »

Je reprends ma route rapidement, j'essaye de chasser Liam de mes pensées, mais c'est impossible, plus je m'avance de la maison, pire c'est, je le revois devant la porte d'entrée la fois ou il est venu me chercher, la fois ou il m'a avoué à quel point il m'aimait, à quel point j'avais changé sa vie en une fraction de seconde, j'aimerais tellement revenir à ce moment, pour entendre à nouveau ces mots et oublié ceux qu'il a écrit dans cette lettre.