Chapitre 8

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                Maintenant trois semaines que cette histoire est arrivée, trois semaines que je n'ai pas revu Liam, trois semaines que je le pleure comme une idiote toutes les nuits.

Voila cinq jours que j'ai prit la décision de ne plus l'appeler, ni de passer devant chez lui, pour mon bien, c'est difficile, chaque fois que je prend mon téléphone j'ai qu'une envi l'appeler même si ce n'est que pour entendre sa voix sur sa messagerie mais pour le moment je m'y tiens, mais pour combien de temps.

Je suis si triste, mes parents sont repartis deux jours après mon réveil et ils me manquent vraiment, mais je n'aurais pas été d'une bonne compagnie, j'irais les voir quand j'irais mieux.

Benjamin est en vacances, il est arrivé hier, Lilie et lui ont voulu me faire une surprise et je les remercie, mon petit frère me manquait vraiment, ça me fait beaucoup de bien de les avoirs près de moi, de les voir se chamailler pour un rien, je sais qu'ils en rajoutent un peu pour me divertir et occuper mes pensés.

Je ne suis pas retournée en France, pourtant ma mère essaye à chaque fois qu'elle m'appel de me convaincre d'aller les voir, mais j'ai envi d'être ici, y aller serait juste une manière de le fuir, et si il est la, je veux le retrouver, je veux l'affronter, lui parler, qu'il m'explique. J'ai relus sa lettre des dizaines de fois, le papier est abimé d'avoir était trop souvent serré contre mon cœur, mais ce n'est pas suffisant, j'ai besoin de ces paroles pour m'aider à exorciser tout ce chagrin.

Liam n'est pas retourné à Morrison Edition, j'y suis retourné la semaine dernière pour dire à Karen que j'avais besoin de temps, elle a très bien compris et assurée que dès que je me sentirais prête, il me suffirais de lui téléphoner, je n'ai pas envi de changer d'éditeur, je me sent bien, toute l'équipe est gentille et agréable, en attendant je continu mes correction pour m'occuper l'esprit et surtout j'ai commencé à écrire quelques chapitre plus personnel, une sorte de travail sur moi-même, une sorte de thérapie.

Karen non plus n'a pas de nouvelle de Liam, mais ce n'est apparemment pas inhabituel apparemment ça ne faisait que quelques mois qu'il revenait plus souvent avant il lui arrivait de partir à New York plusieurs mois en échangeant seulement des mails professionnels.

Ce fût plus compliqué que je ne le pensait de rentrer, physiquement, j'ai souffert, mais moralement se fut pire quand j'ai trouvé mes affaires que j'avais laissé chez Liam dans la chambre de Lilie alors que je cherchait une paire de chaussette, elle m'a avoué qu'elle ne voulait pas me faire plus de mal et que tout avait été livré juste avant que je ne sorte de la clinique, elle a eu peur que je lui en veuille, mais ce n'était vraiment pas le cas, elle essayait de me protéger. Ça m'a fait l'effet d'une énorme claque, je dirais même un bon coup de poing en plein visage, j'ai comprit que pour lui c'était bel et bien finit.

Quoi qu'en y repensant et pour avoir déjà prit une fois un bon coup de poing c'était pire. La seule fois je me suis battue, un peu trop d'alcool, un malentendu et voila comment je me suis retrouvé par terre. Bon peut-être pas un malentendu, je suis une vrai garce quand je le veux enfin j'étais, et ce mec avait cherché mes amis, heureusement Karl et les autres étaient la pour me défendre, je ne sais pas dans quel état j'aurais finit, mais je lui ai quand même offert un bel œil au beurre noir, je suis bien coriace que j'en ai l'air... enfin a ce moment la, aujourd'hui je doute un peu de ma capacité à me relever pour reprendre ma vie ou je l'avait laisser avant que cet homme ne vienne la bouleverser.

Lilie m'a heureusement beaucoup soutenue, et j'ai bien apprit la leçon la dernière fois, quand j'ai cru qu'il était marié, j'avais fuit, je m'étais effondré, cette fois ci, je suis resté, j'ai passé mes journée dehors, dès que j'ai pu marcher plus longtemps sans trop souffrir j'ai visité Londres, je suis même retournée à ce petit parc avec Lilie ou Liam m'avait emmené lors de notre balade en moto. J'en avais besoin enfin c'est ce que je pensais. Une fois dans ma chambre, je pleure, je pleure toute les larmes de mon corps, toutes ces larmes contenus toutes la journée jusqu'a m'endormir d'épuisement.

À la folie   3 Reconstruction (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant