One More Day. Terminé.

One More Day (Chapitre 21)

Sous le regard de France.

Quand la voiture se stationna devant la patinoire olympique, des multitudes de flashs envahirent la voiture et malgré les vitres teintées de la limousine, j'eus l'impression que les paparazzis étaient avec nous dans l'habitacle. J'étais tendue comme une branche de bambou et mes mains posées sur mes genoux se crispaient malgré moi. Taylor tenta de me rassurer comme il le put, mais rien n'y fit, ce monde m'était complètement inconnu.

La porte arrière du côté de Taylor s'ouvrit. Des hurlements de fans et des cris d'hystérie envahirent l'habitacle et je me figeai, impressionnée mais aussi effrayée. "Merde, je ne peux pas aller plus loin". Un homme se pencha de son côté pour lui indiquer qu'il pouvait sortir.

- Monsieur Black, s'il vous plaît ?

Taylor sortit du véhicule et se tourna vers moi, son corps se pencha et sa main se tendit dans ma direction

- Tout va bien, je suis avec toi. 

À l'extérieur, les cris des fans se firent entendre de plus en plus fort. Je me laissai glisser sur la banquette en cuir de la limousine et pris sa main. Ses doigts enveloppèrent les miens et une pression se fit sur mes phalanges. Mon regard se posa sur Taylor ; il me sourit.

Je pris une grande inspiration et laissai mes jambes passer à l'extérieur. Mes escarpins touchèrent le béton et je fus debout à côté de lui, son bras enveloppant ma taille et moi la sienne. 

- Taylor, Taylor une photo !

- Oh mon dieu, c'est Taylor !

- Haaaaaaaa !!! Taylor je t'aime !

Des mains se tendirent vers lui pour le toucher, le caresser, l'agripper. Des photos du groupe Ghost surgirent devant nous, des stylos pour signer les autographes, des portables pour faire des selfies, tout était bon pour avoir la chance d'approcher ma rock star et repartir avec un souvenir de sa part.

À ce moment-là, je me rendis compte de la chance que j'avais. Il sourit à ses fans, toucha quelques mains qui se tendaient devant lui, accepta d'être pris en photo et signa des dizaines d'autographes. Etmoi, me direz-vous ? J'étais l'actrice de ce rêve, tout en me disant "il y avait encore cinq jours, c'était moi qui hurlais pour pouvoir avoir la chance d'être juste regardée par lui. "

Nous avancions vers les escaliers qui conduisaient à l'entrée du hall de la patinoire et le bras protecteur de Taylor était toujours autour de ma taille. La presse nous attendait avec des micros de différentes chaînes de télévision, de radio et de journaux. Puis ce fut parti pour les règlements de compte. Des doigts se levèrent comme à l'école et chacun attendit son tour patiemment. Taylor désignait de son index ceux à qui il donnait le droit de parler. 

- Bonsoir, Taylor. Je me présente, Jack, pour la chaîne NBC. Avez vous accepté l'écart de conduite de votre petite amie ici présente ?

- Bonsoir Jack, je n'ai rien à excuser, puisque ma petite amie n'a absolument rien fait de mal. Question suivante.

Les questions fusèrent les unes derrière les autres et Taylor annonça calmement que la prochaine serait la dernière à laquelle il allait répondre. 

Un doigt se leva et d'un signe de tête, Taylor donna l'autorisation. 

- Bonsoir, Mickelson, de radio Canada. 
Comment avez-vous rencontré votre petite amie ? Qu'est-ce qui vous a plu en elle ?