"Mais les yeux abissaux du Dieu des Enfers"
Merveilleux.
Elle vivait dans un monde merveilleux.
Merveilleusement hypocrite.
Comment diable avait-elle réussi l'exploit, de se coltiner deux sansgues au derrière ?
Mais l'exploit le plus admirable qu'il fallait considérer et remarquer là,devait être que le Dieu des Enfers était à l'Olympe.
En Haut.
Le Dieu était sorti de sa cage de fer.
On ne se rends pas bien compte, dit comme cela.
Un Dieu avec les Dieux.
Mais c'était un Dieu qui ne sortait pas.
Il n'en avait pas le droit.
Le Dieu des Enfers s'était tiré de ses souterrains.
Le Dieu de la Mort était entouré de créatures bien vivantes.D'ailleurs, on pouvait remarquer que le sol fleurissant auparavant, était brûlé, sur ses traces de pas immenses, ne restait que la cendre.
La poigne de fer, elle, était toujours bien ancrée sur son épaule.
Kéa fit un calcul rapide dans son esprit.
Quel était le pourcentage de chance de rester en vie avec le Dieu de la Mort ?
Très peu.
Et celle de le rester avec le Dieu du Combat ?
Aucune.
Elle détestait la poigne de ce Dieu sur son épaule.
Répugnant.
Il suintait la divinité de tous les pores de sa peau parfaite.
Ignoblement parfaite.
Mais elle devait faire des concessions.
Parce que mourir, se suicider, avec ce Dieu ne servait strictement à rien.
Elle serait obligée de le croiser, demain, dans une semaine, dans cinquante ans.
Peut être vieille, plus aigrie qu'elle ne l'était déjà et faible peut être. Mais elle Le reverrait.
Et elle devait accepter ce destin de merde.Accepter, mais ne surtout pas oublier ce qu'Il était:
Mortel.
Le Dieu continuait de la scruter de ses prunelles noires, puis regarda derrière la scène des deux voleurs qui se regardaient toujours en chiens de faïence. Il la regarda de nouveau, son regard faisant des allers retours entre les deux centres d'attention.
Il était loin d'être bête. C'était un Dieu.
Et bien qu'il ne pouvait observer les recoins de l'Olympe avec son Eau Divinatrice, Il conclut rapidement ce qu'il s'était passé.
Il esquissa l'ombre d'un sourire, amusé.
Cette petite mortelle arrivait toujours à se mettre dans des situations incroyablement divertissantes.
Kéa soudainement, sentant son regard conscendant et amusé, se sentit dans l'obligation de justifier le fait qu'elle espionnait les créatures derrière elle.
"Ce n'est pas ce que Tu crois. Dit elle avec une voix rauque, basse, comme si elle était gênée.
Kéa, l'Impétueuse, la sauvage, gênée ?
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2 H. A.K - Empire Of Game-
Historická literaturaOn imagine souvent les Dieux impitoyables, narcissiques et sans pitié... Et c'est effectivement le cas. Il ne faut pas s'attendre à de la clémence ou de la compassion de leur part, tout juste un brin de galanterie. Ne vous fiez pas aux apparences...