2 H. A.K - Empire Of Game-

Oncle coléreux, Ciel orageux

Arès hurla de nouveau de rage.

Il l'avait senti, Hadès avait retrouvé Sa mortelle.
El allait défendre sa cause auprès d'un dieu en particulier :

Son cher et tendre frère.

Ce dieu maître de l'Olympe. Ce dieu que nul ne pouvait contester.

Et malheureusement pour Lui, la bague était ici. rien ne prouvait son rattachement, son engagement envers Lui.

Sa promesse.

Il voulait se mouvoir, il voulait lancer à ses trousses les milliers de pantins qui lui servaient de soldats.

Mais Il avait fait un pacte avec la magicienne.

Un malheureux, indésirable et foutu pacte.

Il ne pouvait plus bouger. Pas tant qu'elle ne serait pas sienne.

Il avait pourtant cru que le mariage allait contenter le Ciel et Héra. Que cela n'était qu'une formalité.
Mais, cette dernière, apperement lui en voulait toujours.

Pourquoi ne pas avoir accepter son union ?

Cela allait de soi qu' Il ne lui avait pas demander son avis.

Qu'effectivement, Il l'avait mariée alors qu'elle était encore dans son profond sommeil.

Qu'il n'avait pas fait sa demande dans les règles de l'art.

Mais n'était il pas un Dieu ?

Il hurla alors son Prénom. Le prénom qu'il détestait tant. Celui de sa belle-mère.

L'écho de sa voix résonna à travers l'Olympe pour être porter par le Vent messager, pour effleurer les oreilles de la très crainte Déesse du Mariage, Héra.

La Déesse, polycentenaires, releva la tête. Elle était en pleine écoute encore des festivités. Ces festivités qui durait depuis quatres jours déjà. Le temps ne passait pas de la même façon là Haut, qu'en Bas.
Elle fut donc assez irritée du dérangement occasionné, elle qui était une fervente spectatrice des Arts et des Muses en général.

Et qui plus est, par son insolent et insupportable neveu. Neveu était un bien grand mot, elle l'utilisait pour tous les petits Dieux qui peuplait ce vaste endroit.

Elle marmonna une injure dans un dialecte ancien, maudissant encore la progéniture des frasques de ce qui lui servait d'époux.

Héra était une déesse en perpétuelle colère.

Perpétuelle paranoïa.

Perpétuelle irritation.

Mais cela était la moindre des choses qu'on pouvait lui accorder quand on savait qu'elle avait dû récupérer le titre de la Fidélité avec un mari pareil.
C'était une épreuve quotidienne que de ne pas le briser, le jeter dans le feu, dans les flammes impitoyables de l'Enfer.

Qu'avait-elle donc fait à Gaïa pour mériter cette punition ?

Ce fut donc dans cet état d'esprit qu'elle quitta avec regret le magnifique lagon, pour répondre à l'appel d'Arès.

Cela ne mit qu'une petite seconde, une frasque, une illusion de temps pour parvenir au lieu où il se trouvait.

La Déesse s'avança, effleurant à peine le sol de ses pieds chaussés d'or. Ses cheveux étaient tressés en une coiffure complexe  qui tenait du prodige, la blancheur de sa robe faisait presque oublier les couleurs  environnantes. Son aura avait envahie l'atmosphère, comprimant celle d'Arès qui grinça des dents.