Sparks - [Tome 1]

30 : Sans alter (Part 1)

- Izuku !

Je sursaute, les yeux écarquillés fixant le plafond morne au-dessus de moi, je n'ose pas bouger. Je ne sais ni où je suis, ni depuis combien de temps... Et j'ai du mal à me rappeler ce qu'il s'est passé. Je remue un peu et constate que je ne suis pas blessé, en me redressant j'inspecte les alentours. Il n'y a pas beaucoup de lumière mais suffisamment pour me permettre de voir la petite salle dans son intégralité.

- On dirait une chambre... Marmonnais-je à moi-même.

En y regardant de plus près, elle semble mal entretenue. L'odeur n'est pas très agréable, il y a de la poussière un peu partout et les meubles sont vieillot et peu nombreux.

- Tsk. Ok mais je t'accompagne.

Je place une main sur mon front, j'ai de vague souvenir qui refonds surface. Je fouille le lit sur lequel je suis assis, remarquant par la même occasion qu'il n'y a aucune entrave pour m'empêcher de bouger. J'attrape mon téléphone, perplexe. L'écran m'éblouis légèrement.

- 21h14... J'ai dormis pendant moins de 2h ?

Je touche ma gorge. J'ai soif. L'endroit n'est pourtant pas sec et j'ai pas spécialement chaud. Je tente d'appeler ma mère mais la carte sim de mon appareil n'est pas détectée.

- Forcément... Soupirais-je en éteignant le module.

- C'était pas une question !

Kacchan... Je secoue la tête, ma mémoire me fait défaut et ça ne me plaît pas du tout. Je sais juste que j'ai perdu connaissance d'une quelconque manière et que cet endroit ne m'est pas familier.

- Ça sert à rien de paniquer Izuku... Suffit juste de comprendre ce que tu- Waaaa !

Un frisson horrible me parcourt entièrement alors que je viens de poser pied à terre. Je n'avais pas remarqué qu'une de mes chaussures était manquante. En retombant sur le matelas, j'allume de nouveau mon portable, détaillant le sol pour essayer de trouver ma basket rouge. Elle est à côté du pied de lit.

- Pourquoi n'en avoir retirée qu'une seule... ?

J'ai comme un déclic, je rabats mon attention sur ma cheville droite qui est découverte. La marque a disparue. Je reste la bouche béante, l'effet se serait dissipé durant mon sommeil ? J'esquisse un demi sourire à cette bonne nouvelle mais ma joie se calme rapidement quand j'entends des pas à l'extérieur s'approcher de la chambre. Des pas lents et pesants, qui résonnent en écho, probablement dans un large couloir.

- Izuku... Midoriya ?

Je serre les dents, il n'y a aucune fenêtre et je ne sais pas ce qu'il y a de l'autre côté de la porte. Je me lève et me recule le plus possible de la sortis sans prendre la peine de me rechausser. Un visage cacher dans l'ombre me reviens en tête. Avant que je ne tombe dans le pommes, cette personne à avancer sa main et à touché mon front, puis je me suis sentis partir. Mon alter s'active, recouvrant mon corps de veinules rougeâtres, je prends une posture défensive, près à attaquer l'arrivant au moment où il ouvrira.

Les pas s'arrêtent. Il est juste derrière. La poignée s'abaisse et les gonds grinces. Je bondis sur la personne, elle sursaute et laisse tomber par terre quelques affaires, plaçant ses mains devant son visage, criant presque comme une fillette. Surpris, je dévie de ma trajectoire au dernier moment et manque de me prendre un mur, atterrissant maladroitement, les fesses sur le sol.

- Mon dieu que tu m'as fait peur jeune homme ! J'ai cru que tu dormais encore !

Je bug, tournant la tête dans sa direction, j'aperçois un jeune adulte, brun, avec des lunettes et affolé qui s'avance vers moi pour me tendre la main.