On se fait raccompagner jusqu'à chez nous par un des agents sous l'ordre de Tsukauchi, celui-ci m'ayant bien rabâché que je n'avais pas le droit de quitter ma demeure le temps que la situation se stabilise. A peine arrivé, ma mère s'assure pendant près d'une heure que je n'ai rien et que je ne cours aucun risque.
- Maman... Va dormir, tu es épuisée... Dis-je doucement, avec un sourire pour la conforter.
Elle a d'énormes cernes sous les yeux, les cheveux en pagailles et ses vêtements sont poussiéreux. Elle secoue la tête et continue son inspection et ses questions, pire que les inspecteurs de police.
- Pas avant que je sois bien sûre que tout va bien ! Riposte-elle. Regarde un peu les marques sur ton cou ! Et cette trace sur ton épaule !
Je me laisse tirer jusqu'à la salle d'eau, toujours en essayant de négocier ma liberté. Elle me fait m'assoir sur le tabouret près de la douche, comme quand j'étais enfant, m'ordonne de ne pas bouger et se met à fouiller dans les placards, sur la pointe des pieds. Je soupire en fermant les yeux, après seulement quelques secondes je l'entends paniquer, j'ouvre un œil et en voyant le meuble basculer et les nombreuses boîtes de médicament menacer de tomber j'accours et la fait reculer contre moi, retenant le mobilier de ma main libre, elle rattrape la boîte de pansement grâce à son alter et la fait léviter à quelques centimètres au-dessus du sol.
- Maman... Soufflais-je longuement. Je vais me débrouiller tout seul, toi, va te coucher.
J'empoigne la boîte qui flotte maintenant juste à côté de ma tête et redresse ma mère, continuant de la soutenir par le bras.
- Tu... Tu as peut-être raison mon chéri. Se résigne-t-elle, la main sur le front.
J'acquiesce avec un rictus compatissant, apaisé de l'entendre résonner de nouveau et de penser un peu à elle. Je lui fais un bisou sur la joue et elle part lentement vers sa chambre en baillant. Pourvu qu'elle ne s'endorme pas avant d'avoir atteint son lit. Je reporte mon attention sur l'objet dans mes mains et le repose à sa place. Ma mère s'inquiète vraiment beaucoup trop... Elle finira bien par comprendre un jour que je ne suis plus un petit garçon.
Je marche tranquillement dans le couloir, entendant déjà quelques ronflements discrets venir de la chambre à l'opposé de la mienne.
- Heureusement que ce n'était que 3 jours...
Je frotte l'arrière de ma tête, puis part moi aussi me reposer, bien que je ne sois pas plus fatigué que ça, c'est pas comme si je n'avais pas déjà assez dormi. En revanche j'ai faim. Je passe par la cuisine pour récupérer une pomme et en prend une bonne bouchée, ne me rappelant pas aimer autant ce fruit avant. Je m'installer sur mon lit après m'être changé dans une tenue plus décontractée, me demandant combien de temps on va m'interdire de sortir de chez moi.
- J'espère que ce ne sera pas trop long, j'aimerais revoir les autres pour leurs dirent que je vais bien...
Sur cette remarque, je fouille dans ma poche pour en sortir mon téléphone. Ce sera plus rapide de cette façon. Me rappelant que ma carte sim est toujours absente, je me dirige vers ma tenue de lycéen posée sur la chaise de bureau mais ne la trouve pas dans mon pantalon, j'angoisse et vérifie ma veste, ma chemise : Rien. C'est en mordillant l'ongle de mon pouce que mon regard se pose sur la cape accrocher à ma porte.
- Ce serait improbable...
Cependant, cela ne m'empêche pas d'examiner le chaperon et d'y trouver, avec un étonnement mitigé, l'objet que je convoite, accompagné d'un petit morceau de papier. Je le déplie, il n'y a qu'une seule information écrite dessus, un numéro. Pas de nom, juste un numéro de téléphone. Curieux, je m'empresse de remettre ma carte dans l'emplacement qui lui est consacrée.
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Sparks - [Tome 1]
FanfictionNotre histoire commence lors d'un entrainement de la seconde A à l'USJ quelque temps après l'attaque du tueur de héros, Stain. Fanfiction yaoi sur My Hero Academia x) (parce qu'on aime ça) entre Katsuki et Izuku (oui encore du KatsuDeku on ne voit...