Calendrier de l'Avent

# Team #

Stiles met son masque de protection alors que le reste de sa team termine de s'habiller pour pouvoir aller s'amuser. Il vérifie son arme et ses billes de peintures, il a hâte de se battre contre l'équipe adverse, qui elle aussi se prépare dans le vestiaire à l'extrémité du bâtiment.

C'était ce qui leur avait plu, cette possibilité de se battre contre une autre équipe, des gens qu'ils ne connaissaient pas, plutôt que de se battre entre eux. Ils voulaient fortifier leur esprit d'équipe, voir leur amitié se solidifier un peu plus mais surtout, s'éclater.

Après débat, ils avaient convenu d'une date et choisi qui serait le chef d'équipe puisque Stiles tenait la chandelle avec les deux couples, ils l'avaient élu à la tête de leur bande. Trop généreux de leur part. Vraiment.

En tenue de camouflage, une ceinture de munition autour de sa taille, Stiles regarde attentivement ses amis, même Jackson. Ce n'était pas toujours rose entre eux, mais, ils avaient leur bon moment.

- Très bien, je vous ferais grâce du discours d'Indépendance Day de Finstock, donc Ally, tu te postes en hauteur, tu es douée au tir à distance, Lydia, tu couvres ses arrières, aucune pitié même si nos adversaires sont des enfants de 10 ans, ils n'en auront pas pour nous. Jackson, je compte sur toi pour foncer dans le tas, soit prudent, dégomme tout ce qui bouge, Alison de ta tour, veille sur sa progression ! Bro' on protège mutuellement nos arrières et n'oubliez pas, se mettre à l'abri ce n'est pas un signe de faiblesse ou de lâcheté, c'est du bon sens ! Mais le plus important, c'est qu'on s'éclate !

Un cri de guerre unanime répond à ce discours, plutôt inspiré, Stiles en est fier. Même Lydia participe et rit de bonheur.

- Aucune pitié !

Un bip retentit et le compte à rebour s'enclenche au-dessus de la porte menant à l'arène.

Ils entrent excités comme des puces. Alison tourne à droite après avoir repéré un nichoir parfait, suivit de peu par Lydia, qui marche tranquillement. Jackson avance droit devant lui, lentement avec des pas mesurés jusqu'à s'accroupir sous une fenêtre d'une maison en ruine qui semble avoir été détruite par un bombardement.

De l'autre côté, du mouvement attire l'attention de Stiles, qui donne une tape sur l'épaule de Scott avant d'indiquer l'endroit du doigt. L'équipe adverse se déploie, l'adrénaline coule dans ses veines.

La partie commence.

Stiles glousse de manière faussement sadique alors qu'il vide son chargeur sur le capitaine de l'équipe adverse. Il avait passé une heure absolument fantastique alors qu'ils s'étaient combattus avec ferveur et habilité, une sorte de jeu s'était installé entre son homologue et lui. Seulement, le jeune homme avait fini par acculer son adversaire, qui n'avait plus de munitions à sa disposition et son ennemi s'était recroquevillé sur le sol, attendant la fin de la grêle colorée.

- Admets ta défaite !

L'autre grogne dans son masque, diffusant de la buée, à genoux, au pied de Stiles alors qu'il danse, victorieux. Une main agrippe sa cheville, un cri peu virile accueille sa chute. L'homme grimpe sur lui, les jambes de part en part de son bassin, alors qu'il éclate une bille de peinture sur son casque de protection. Oh la belle verte.

- Jamais.

Stiles explose de rire, la tête en arrière, les mains sur les hanches de son illustre ennemi inconnu.

 - Tricheur.

L'homme hausse les épaules.

- La fin justifie les moyens.