Stiles gigote sur la chaise, alors que les menottes en plastique, qui maintiennent ses mains au dossier du siège, mangent douloureusement la peau de ses poignets. Avec frénésie, il secoue la tête, effrayé par la chose qui approche de sa bouche, il essaie de s'éloigner autant que lui permettent ses entraves.
- Mec ! Tu ne vas pas faire ça, si ? Ça va être un enfer à enlever ! J'ai déjà les lèvres gercées mais si en plus tu me bâillonnes avec ça, j'vais finir en sang ! Allez mec, c'est déjà chiant d'avoir été enlevé, tu ne vas pas pousser le vice jusque là, si ?
Une claque violente envoie sa tête basculer sur la gauche alors que sa lèvre se fend, du sang coule sur son menton. Légèrement abasourdi, sa joue chauffant, l'adhésif se moule sur ses lèvres fines et douloureuses.
- Putain, j'ai cru que tu n'arrêterais plus de parler ! Et puis, ne t'inquiète pas mon ange...
Les doigts boudinés de l'homme effleure les pommettes de l'hyperactif, presque avec tendresse, puis, vicieusement appuient sur le rouge de la joue.
- Tu ne sentiras plus rien quand on te le retirera, ne t'inquiète pas...
Les lèvres horribles de l'homme bedonnant aux yeux de fouines se posent sur les siennes malgré le scotch, son corps frissonne de dégoût. Pris de folie et un manque d'instinct de survie, envoie sa tête heurter violemment le nez de son kidnappeur. Une gerbe de sang et l'agresseur grogne de douleur, une fierté passagère inonde son esprit, vite éteinte par la colère de son tortionnaire.
- Sale pute !
Une main s'enroule autour du cou de Stiles qui se fige, les yeux agrandis par la terreur. Le fou serre progressivement ses doigts sur son cou gracile, son cœur s'emballe, s'affole à la recherche d'air.
- Tu vas voir, je vais te dompter à la perfection. Je vais t'utiliser jusqu'à ce que ton cul se relève automatiquement lorsque je baisserais mon froc, ou tu ouvriras ta bouche de suceuse pour me satisfaire, tu m'appelleras Maître et quand tu seras usé jusqu'à la corde, que tu ne me plairas plus, je t'égorgerai comme je l'ai fait avec le dernier et j'installerai ton corps, enfin, ce qui en restera, sur le parking du poste de police de ton père... peut-être qu'il y aura une seconde victime, cela brisera son pauvre cœur de voir sa tafiolle de fils ainsi. Je vais adorer te dresser comme la chienne que tu es... sale pédé ! Tu crois que je ne t'ai pas vu frétiller du cil devant ce mec ? Tu aimes te faire saillir par un vrai mec, n'est-ce pas ? J'vais accéder à ton souhait... tu vas adorer !
Avec une tendresse malsaine, il lui embrasse le front alors qu'il desserre ses doigts avec une lenteur toute calculée. Il s'éloigne de sa victime, s'approche de la porte.
- Je reviens bientôt, ce n'est que partie remise, le temps que je soigne mon nez, récupère quelques petits trucs et que tu te calmes... J'ai hâte de découvrir mon nouveau jouet, malheureusement, j'ai été dans l'obligation de me séparer du dernier, il s'est usé un peu trop vite, il n'a pas résisté assez longtemps à mon goût, j'espère que tu seras plus combatif qu'Oscar.
Stiles pâlit brusquement alors qu'il regarde son kidnappeur disparaître derrière la porte de sa liberté. Seigneur, il doit partir de là, fuir le plus loin possible. Il avait entendu parler du jeune Oscar Wolf dont la dépouille martyrisée, avait fini égorgée, disposée de façon macabre dans un parc parcouru essentiellement par des familles et des joggeurs. Les journalistes avaient parlé de la nudité du corps ainsi que des objets contondants enfoncés dans son rectum, il avait été fait mention d'une amputation et d'une énucléation de son vivant, sans anesthésiant d'après les supputations des experts. Il avait suivit l'affaire qui avait ébranlée le monde d'un oeil discret, même après la découverte d'autres victimes, disséminées dans plusieurs états. Ces nouveaux faits avait fait intervenir le FBI.
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Calendrier de l'Avent
FanfictionSuites de OS avec des thèmes. 1 jour, une histoire poster donc 31 jours et tout autant de cadeaux.