Jughead manque d'échapper le courrier sur le sol. Je fixe les chiffres écrits sur le papier sans même réellement y croire. Mais d'où sort cet argent ?
- Tu comptes faire quoi Jugh ?
- Maya ... Que tout soit clair. C'est de l'argent sale. Il a surement dû le gagner en faisant des trafics de drogues, de voiture, ou en tuant des gens. Je ne pense pas que ce soit une si bonne idée de le garder.
- Oui mais ... Réfléchis bien. Ça pourrait sauver ta famille de la galère ... Vous pourriez vous acheter une maison, une voiture même ! Tu aurais un endroit à toi, ta petite sœur aussi, ta mère aussi ! Tu ne peux pas refuser ça ... Après tout ce que vous avez traversé, vous y avez droit.
Il me fixe durant quelques secondes, je sais pertinemment qu'il est en train de réfléchir. Mais eux aussi, ont droit au bonheur. Je sais que Jughead prendra la bonne décision.
Il m'attrape le bras et nous rejoignons le reste des personnes qui sont encore là. Jughead prend sa mère et sa sœur à part, je décide de les laisser seuls.
Point de vue de Jughead
Ma mère fait les yeux ronds, elle se pose des tas de questions j'en suis sûr. Mais après tout, elle doit savoir la vérité ça la concerne, ça nous concerne tous.
- Papa nous a laissé de l'argent. Beaucoup d'argent maman.
- C'est-à-dire ? ...
- Plusieurs milliers de dollars. 500 000 pour être exact.
- Mais il vient d'où cet argent ?
- Écoute maman, ce n'est pas le moment de se poser ce genre de question. On doit juste penser au fait qu'à partir de maintenant, on peut repartir sur de nouvelles bases. Acheter une belle maison, vivre nos vies ... C'est ce dont on a toujours rêvé ...
Elle prend le temps de réfléchir et regarde Jellybean.
- Qu'est-ce que tu en penses toi ?
- Je ne suis pas trop jeune pour penser à ce genre de chose ?
- Arrête de faire l'enfant ! lui dis-je en lui tapant la tête.
- Ça nous concerne tous les trois ... Alors on doit tous les trois prendre cette décision ensemble ...
- Je dois avouer que le fait de rester à Riverdale ne me dérange pas. Je pourrais enfin suivre des études, je n'aurai pas besoin de changer d'école toutes les deux semaines et je pourrais me faire des copines ... finit Jellybean.
On semble tous finir par être d'accord, l'idéal est de rester ici. Peut-être que le fait de garder cet argent nous apportera des problèmes, mais au fond de moi je suis persuadé que c'est ce dont on a besoin. Malgré ses mauvais airs, Riverdale a beaucoup à nous apporter. Bien plus que nous pourrions l'imaginer.
Point de vue de Maya
Je n'arrive pas vraiment à savoir si nous fêtons actuellement les funérailles du père de Jughead ou bien le fait que les Jones viennent habiter là au final. Tout le monde à l'air ravi de les voir rester, sa mère est une femme respectable et Jellybean est adorable.
D'après ce que j'ai pu comprendre, les deux filles n'ont pas vraiment lutter par rapport au fait de devoir garder l'argent ou non, pas de désaccords non plus pour l'utiliser. Ils comptent acheter une belle maison dans le lotissement de Riverdale et aussi une voiture pour faciliter leurs déplacements. C'est une excellente idée.
- Alors, t'es heureuse que je reste là ? me demande Jughead.
- Ça ne va rien changer, tu es toujours resté là au final. Mais je suis contente pour toi que ta famille vienne emménager à tes côtés. Tu leur manquais et elles te manquaient aussi.
- C'est vrai !
- Puis visiblement, tout le monde à l'air content pour vous, ils sont tous entrain de lever leurs verres.
Je vois que cette scène touche Jughead. Il ne pensait pas qu'autant de gens de la ville les soutiendraient après la mort de FP. Mais malgré tout, FP était apprécié. C'était un chouette type avant d'être un serpent. Il a continué de penser avant tout à sa famille, même s'il était considéré comme le méchant de l'histoire.
- D'ailleurs ... Je me posais une question Maya.
- Oui, dis-moi ?
- Ça te dirait qu'on se trouve un appart' à nous deux et qu'on emménage ensemble ?
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Black Velvet | Jughead J. | Tome II
Fanfiction[Tome 1 : Black Velvet] « J'ai cette envie au fond de moi de constamment penser à toi, de parler de toi à tout ceux qui veulent bien m'écouter. Puis je me rappelle que c'est toi qui m'a laissé, que tu n'as sûrement jamais ressentit le besoin de pa...