Chapitre 21

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Il me caresse le dos tandis que l'eau coule sur nous, mon corps réagit rapidement et je me colle encore plus à lui. Il frotte son bassin contre le mien et je peux sentir son excitation contre mon ventre. J'enroule mes bras autour de son cou et je pose mes lèvres sur son cou, je n'ose pas aller poser mes lèvres contre les siennes.

-Babe...Il murmure contre mon oreille, j'ai pas envie de gâcher notre amitié, mais j'ai envie de toi et si on continue comme ça...

-On peut rester amie tout en...Enfin tu vois! Je lui dis contre son torse.

-Des fuckfriends tu veux dire? Il rigole de ma timidité.

-Ouais, ou quelque chose dans le genre. Je lui dis en mordillant son lobe d'oreille.

-Si on fait ça, on peut pas aller voir ailleurs?

-Non...Ce serait trop con sinon. Je lui réponds en plantant mon regard dans le sien.

Il hoche la tête et pose doucement ses lèvres sur les miennes. Il caresse ma peau avec ses mains et se frotte toujours contre moi. Sauf qu'une alarme rouge résonne dans ma tête, je ne veux pas que ça se passe maintenant, pas tout de suite.

-Michael...Pas tout de suite.

Il s'arrête en m'entendant prononcer ces mots, mais il garde tout de même le sourire aux lèvres. Il m'enlace simplement.

-Je n'avais pas l'intention de coucher avec toi aujourd'hui ma belle, tu n'es pas encore prête à avoir des relations sexuelles à nouveau. Surtout pas avec un mec différent.

-Merci de pas être un macho. Je lui dis en sortant de la douche.

Je retire mes vêtements rapidement puisque je suis congelé. Michael m'observe et retire son jean, mais tandis que je vais à ma chambre lui reste dans la salle de bain. Je vais enfiler des collants troués avec une mini-jupe noir. Je mets un chandail noir tout simple et je sors de ma chambre. Michael n'est toujours pas sortit et je sais clairement ce qu'il est entrain de faire.

Lorsqu'il sort de la pièce je rougis et je fuis son regard alors qu'il éclate de rire. Je vais à la cuisine pour ranger notre bordel et je fais finalement cuire notre mélange à crêpe. Il vient s'asseoir sur un tabouret et m'observe pendant que j'essuie le comptoir plein de farine. Il rigole lorsque mes cheveux frôlent la poudre blanche et que je grogne en allant rincer mes cheveux à la base déjà mouillés. Un coup à ma porte le coupe dans son rire et il se propose à aller ouvrir.

Je continue de faire cuire la nourriture lorsque j'entends les éclats de voix, la conversation est plutôt mouvementée. Je ferme l'élément et je m'approche du couloir tranquillement pour entendre.

-Est-ce que je peux voir cette petite salope? Crie une voix que je reconnais que trop bien. Hanna.

-Non, elle ne t'as rien fait à ce que je saches! Vas-t-en!

-Elle a dit à mon mari qu'elle m'avait vu acheté de la coke! Il ne veut même plus me regarder en face, je vais la démonter.

-Tu ne feras rien. Écoute c'est moi qui te fournit, et crois-moi t'auras pas meilleure qualité si tu vas voir ailleurs, alors tu vas tranquillement retourner chez toi et ne jamais, et je dis bien jamais, toucher à Annaelle compris? Il lui dis sèchement.

Il y a un court moment de silence et pour je ne sais quelle raison, probablement sa dépendance à la poudre, elle accepte et j'entends la porte se refermer. Je retourne rapidement à la cuisine et je m'occupe en mettant le sirop sur le comptoir et je sors des fourchettes. Il revient comme s'il ne s'était jamais rien passé puis s'assoit sur un tabouret.

-C'était qui? Je demande innocemment.

-Le voisin, il demandait si tes parents étaient là.

Je me retourne vers lui et je plante mon regard dans le sien, il se fige sous mes yeux meurtriers.

-Pourquoi est-ce que tout le monde me ment toujours?! Je m'exclame, Je ne suis pas une petite âme fragile merde!

-Je n'ai jamais dit que tu étais fragile...Pourquoi tu t'énerves d'un coup?

-Parce que c'était Hanna à la porte, et qu'au lieu d'être honnête avec moi et de venir me chercher pour que je la confronte moi-même, tu m'as mise de côté et t'as agis comme si j'étais un enfant qu'on doit à tout prix protéger!  

Je roule des yeux et je lui fais signe de ne pas s'approche lorsqu'il fait signe de se lever. Je tire nerveusement la racine de mes cheveux en grognant.

-J'en ai marre, casse toi, j'ai besoin de temps seule. Je lui dis sans le regarder.

-Annaelle...

Je relève la tête et mon regard le laisse détruit, je le vois dans son regard.

-Fous le camp. Je lui hurle quasiment.

Il va prendre ses trucs et lorsqu'il revient vers moi j'ai eu le temps de me calmer un peu.

-Je t'appelle ce soir? Il me demande incertain.

-Demain plutôt...Écoute c'est pas juste toi, c'est juste que j'ai besoin d'air.

-D'accord, je t'appelle demain, je...Je t'aime ok?

Il vient déposer un baiser sur mon front puis part de chez moi. Je range tout et je me prépare pour aller me chercher un café en ville.

Dans mon mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant