3.

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Pourquoi pensais-je autant à Embry Call ? Il était 02h du matin et je cherchais sur tous les réseaux sociaux son nom. Introuvable. Je soupirais, non, Embry n'était pas le genre de garçon à être sur réseaux sociaux, d'ailleurs, sa bande non plus. J'essayais de me rappeler de son odeur, en vain. Je ne devais pas penser à quelqu'un que je connaissais pas ! Je balançais mon téléphone sur le lit et attrapait un livre, mais mon téléphone sonna et je sautais dessus pour y répondre.
Dean : < Tu dors ? >
Lana : <Oui.>
Dean : <Cool, on se tient compagnie ?>

Je souriais puis laissa mon livre pour répondre à mon meilleur ami, en même temps, je lançais un regard à mon mur décoré de photos de Dean, Claire et moi. Je souriais doucement et m'approchais un peu plus du mur, posa mon doigt sur le visage de Dean, qu'est-ce qu'il était beau lorsqu'il souriait. Le fait de penser à Embry et me sentir seule voulait me faire aimer quelqu'un, n'importe qui. Je répondais toujours à Dean mais c'est là où j'arrivais enfin à déchiffrer ses messages.

Dean : < C'est toi la plus belle, Lala >
Je souriais, il n'y avait que lui qui m'appelait Lala. Je remarquais enfin que ces mots pouvaient être ambigu, je m'endormais sans même répondre à son message.
En me réveillant je remarquais qu'il m'avait harcelé toute la nuit de blagues idiotes et de compliments pour que je me réveille ce matin en ayant la pêche. Il était adorable.
Je me levais alors d'un bond, c'était le week-end. Claire voulait qu'on sorte sans Dean, juste entre filles et j'avais accepté, mais Dean n'avait pas l'air ravi d'être à part. J'enfilais mes bottes et une tenue assez confortable pour promener Clausius. Mon père était parti pêcher avec Charlie Swan, son ami.
Dans la voiture je décidais de retourner à la plage de la Push, j'ignore pourquoi mais il fallait que j'y aille.
J'allumais la radio mais l'éteignit vite en grimaçant, les musiques de maintenant et moi c'était pas trop ça. Je connectais mon téléphone à ma voiture :

Je balançais ma tête dans tous les sens, joyeuse en chantant (un peu) trop fort avec Clausius qui me regardait d'un air blasé.
And I say... HEY YEAH YEAH HEY YEAH YEAH I SAID HEY, WHAT'S GOING ONNN ?
Je pouvais me laisser aller comme ça qu'avec Claire, Dean ou Clausius. La plupart du temps je suis tout sauf le genre de personne à chanter devant les gens. Je me calmais et baissais la musique dès que quelqu'un passait en voiture devant la mienne. Puis, seule, je remontais le son. Je riais de moi même, j'étais heureuse.
Arrivée à la plage, je lâchais Clausius et le suivit en marchant lentement. Les vagues étaient violentes mais c'est bien ça que j'aimais. Je trouvais ça magnifique, j'ai toujours été attachée à la nature, je m'asseyais alors sur le sable le regard fixé sur la mer. Je ne m'inquiétais pas pour Clausius, il se débrouillait sans moi. Je fermais les yeux en levant la tête vers le ciel, le bruit des vagues venaient me rappeler à quel point j'étais vivante.
C'est là que j'ouvris un œil en entendant Clausius aboyer, je me levais d'un coup et tenta de regarder au loin qui jouais avec lui.
Je m'avançais de plus en plus avant de voir une bande. J'haussais les sourcils, merde. Il devait y avoir 10 personnes et moi, j'étais là, gênée et ce stupide chien ne la lâchait pas.

-Lana ! criait une voix qui me semblait familière.
L'inconnu courait vers moi avec Clausius jusqu'à ce que je le reconnaisse : Embry Call se tenait devant moi, torse nu avec un simple short. Je balançais ma tête vers la gauche en fixant son torse musclé dans un silence total, sans même le saluer. Les aboiements de Clausius me réveillèrent presque et je fis mine de rien, ma contemplation avait duré 5 secondes et c'était déjà trop. C'est en regardant les yeux d'Embry que je compris qu'il était perdu dans mon regard. Le fait que je parle le réveilla à son tour.
-Salut Embry, dis-moi t'adores être malade à te promener torse nu ? demandais-je, mal à l'aise.

Mon âme est tienne. [Embry Call]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant