17.

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[PDV LANA WYERS]

Un mois s'était écoulé.
Je venais de passer deux semaines à l'hôpital, j'étais bien trop faible.

Maintenant que j'avais récupéré tout ce sang perdu, je regrettais presque l'hôpital. L'hôpital me gardait endormi, sous morphine.
Je ne souffrais plus de son absence : je n'étais qu'une pauvre fille qui dormait tout le temps.  Carlisle s'occupait de moi, je savais qu'il avait peur : peur que je dévoile sa nature, et tout le reste.

Edward et Bella me rendirent visite, à vrai dire, Bella savait ce que je venais de vivre. Chaque minutes, je revoyais le visage de ce vampire, je revoyais sa bouche ensanglantée.
Elle m'expliquait que lorsqu'elle était humaine, elle avait été attaqué et elle n'avait jamais connu une telle douleur. Je comprenais : la douleur de sa morsure, le venin de vampire arrivant dans mon corps me rendit complètement folle.
Au réveil, je n'arrêtais plus de pleurer.
Ce fut comme un gros fracas, comme si je venais de tomber et de réaliser tout ce qui se passait autour de moi.
Je réalisais vraiment à quel point il me manquait une mère quand elle arriva dans la chambre.
Elle avait l'air inquiète, mais pas autant que Lenny.

Bien entendu, la morsure de vampire était cachée, ils dirent tous qu'un homme m'avait attaqué et qu'en tombant, je m'étais fais un sacré traumatisme crânien.

-Lana ! Qu'est-ce que tu as fais ? s'écriait ma mère accompagné de son nouveau mec qui est plus proche de mon âge que le sien.

-Comment ça qu'est-ce qu'elle a fait ? grognait mon père en la regardant.

Elle ne resta pas longtemps, elle semblant ravie de mon réveil et prit soin de me présenter son copain. Je l'ignorais totalement et jeta un coup d'œil à mon père. Le pauvre, il souffrait.
Ça doit être horrible, créer une famille avec une personne que l'on aime depuis des années, lui donner une confiance aveugle et finir totalement seul, abandonné.

C'est ce qui m'arrivait aussi.

-Em' est venu me voir pendant que je dormais ? questionnais-je mon père.

Lenny fit un petit sourire et secoua la tête.
Embry Call n'était même pas venu me voir pendant ces deux semaines à l'hôpital. Mais ce n'était pas le pire.

Ce n'était pas tant l'absence d'Embry pendant mon sommeil et son indifférence de ma présence à l'hôpital.
Le pire fut le réveil.

J'allais mieux, tout le monde savait que je m'étais réveillée. Claire et Dean étaient souvent venus me voir vu les bouquets de fleurs et chocolats dans la chambre d'hôpital.
Mais pas une nouvelle d'Embry.

Je n'arrivais d'abord pas à lui en vouloir, ça me paraissait tellement fou et impossible qu'il m'oublie de la tel que je lui trouvais des excuses.
M'en voulait-il de ne pas l'avoir écouté ?

Je rentrais alors chez moi avec mon père et je devais rester près d'un mois à me reposer.
Tout paraissait long, je tentais pourtant de m'occuper mais tout me ramenait à Embry. Les larmes coulaient seules, à vrai dire, ce n'était même plus des larmes, j'avais l'impression qu'un océan sortait de mes yeux. Pourquoi ?

Des tours et des tours sur moi même dans ma chambre : qu'avais-je fais de mal ? Je fermais les yeux.

-Si tu crois que ça me fait du bien que tu t'éloignes, murmurais-je.

C'est trois jours après ma sortie de l'hôpital que je décidais de me rendre à la Push. Il n'allait pas s'en sortir comme ça, j'étais cernée à cause de tous les cauchemars que je faisais.
J'allumais le poste radio.

But If you loved me
Why did you leave me ?
Take my body
Take my body
All I want is
All I need is
To find somebody
I'll find somebody

Mon âme est tienne. [Embry Call]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant