Chapitre 25

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Tantôt c'était la première fois que je lui disais « je t'aime » depuis que nous sommes « étiquettés » en couple, je veux dire depuis que c'est mon amoureux.  En même temps je trouve ça idiot de devoir décrire et afficher notre relation comme si elle était nouvellement apparue, comme si un jour je suis tombée amoureuse et qu'en 24 heures mes sentiments avaient apparus par magie. Ce je t'aime est sortie comme une bouffé, je n'avais même pas réalisée sur le coup ce que je venais de prononcer à voix haute.
Si y'a un an quelqu'un m'aurait prédit ma vie d'aujourd'hui, clairement je l'aurais envoyé balader. Il y a une année jour pour jour j'avais l'idée d'aller frapper james tellement fort que jamais il aurait été capable de se relevé seul. Je rêvais la nuit une vie sans lui et ses regards méprisants au collège. Notre « harmonie » avait prit le bord et notre haine avait fait surface. Sincèrement si c'était a refaire je n'aurais pas changé mon comportement.. il l'avait mérité quand même. Aujourd'hui ça a changé et pour le mieux.
La musique est dans le tapis, connecté aux hauts-parleurs de la « villa ». Une chanson entraînante parcourt les murs et fait bouger nos corps au rythme de cette musique pendant qu'on se préparent à sortir, pour visiter les casa de la ville. Ma tante tient absolument à ce qu'on y aillent , car les shops artisanales logent les rues , mais surtout pour le street-art. Presque tout les magasins, maisons, restaurants.. sont marqués part ce phénomène. J'aimerais bien finir par y aller , mais ça fait déjà une trentaine de minutes que je cherche mon foutue portable. Je suis une personne assez patiente , mais quand c'est le temps de partir et que je retarde un groupe c'est insupportable. J'en ai pas vraiment besoin , mais je veux prendre des photos! Ils se sont presque tous joints à moi et aucun d'entre nous le trouve nul part.
- Jasmé! Viens voir ici! Me crie un des garçons à travers les chambres.
- j'ai pas le temps là, ma tante nous attend et je l'ai toujours pas trouvée! Je Répliquais-je en criant encore plus fort que lui pour qu'il comprenne mon énervement en fouillant une quatrième fois sous mes couvertures.
Quelques secondes plus tard conrad apparue dans ma chambre mon cellulaire à la main. Où il a trouvé ça lui?!
- il était où? Lui demandais- je sans comprendre comment il s'est rendu dans ses mains.
- Corinne. Lache t'il en me le redonnant
- c'est elle qui l'a trouvé? Demande- je surprise en regardant les milles textos que ma tante m'a envoyée impatiente.
En pinçant ses lèvres il me répond par le signe de tête  signifiant « non ». C'est  une blague j'espère elle l'avait vraiment caché?!
Enragée par la situation je descend dans sa chambre, je reste figée quand nos regards se croisent dans son miroir. Elle se frise les cheveux tout en se foutant bien de la situation. Soudainement sans réfléchir je lui pose cette question qui me démange depuis longtemps.
- pourquoi t'es comme ça avec moi? Je t'ai rien fais.
Elle hausse les épaules, le regard absent je la retourne de sa chaise pour qu'elle me regarde enfin dans les yeux.
- je sais pas, lâche moi je dois finir.
Corinne roule des yeux et essaie de se retourner , mais je l'empêche en bloquant son dossier de chaise.
- Heille, je t'es posée un question. Dis je en perdant la goutte de patience qui me reste.
- tu veux que je te dises quoi?
Elle plaque son fer à frisser sur son bureau avec une lueur d'impatience et se lève prête a m'affronter. Par le miroir j'entre croise une seconde le regard à james, présente au pied de la porte parce qu'il a été alerté par le son que l'objet de corinne qui a cogné sur la table de vitre un peu plus tôt.
- aller tu veux savoir quoi? Me redemande t'elle en poussant une de mes épaules.
Insultée, je sors de mes pensées et lui fais face.
- tu veux que je te dises que t'es une salope? que je te déteste au plus profond de moi même? Tu veux que je te dises que chaque soirs je rêve que je te frappe jusqu'à ce que mort s'en suivre? Répond t'elle de plus en plus énervée
Cette réplique me fait l'effet d'une claque dans le visage. Je ne l'aime pas non plus , mais jamais au point de rêver de sa mort. Je lui fais des gros yeux pendant que ma gorge et mon coeur se serre.
- je te déteste tu comprend tu ça!
Elle me crie carrément après, je reçois des postions de bave a chaque mots que corinne prononce tellement elle l'est pèse. Sous mon absence de réponse ses bras partent touts seuls et elle me pousse férocement au sol. Mon dos percute le plancher de céramique même si mon meilleur ami à essayé de me rattraper. James intervient enfin au près de Corinne pour la calmer quand il remarque que je suis figée, juste incapable de réagir à ses provocations ou sa violence.
- RÉPOND! Récrie t'elle en essayant de se pencher le plus possible malgré que mon amoureux lui retient les bras. Les autres déboulent au sous sol nous rejoindre probablement à cause des cris de l'adolescente en question. Je suis en état de panique d'après Véro et corinne en crise de panique incontrôlable. James essaie toujours de la retenir les mains dans le dos malgré qu'elle se débat contre lui. Les mains de corinne lui glisse des siennes et à la place de venir vers moi elle se retour et plaque mon amoureux dans le mur avec aucune réaction de sa part.
- t'avais pas le droit, connard. Déglutie la jumelle
Retirée de son torse qu'elle venait de frapper sans relâche, son frère la tire vers son lit pour la calmer comme il fait d'habitude.
Pourquoi elle s'en ai prit à james, pourquoi c'est un connard? Après une minute d'égarement je reviens à moi et la chambre est un chaos. Corinne crie après sa meilleure amie qui se laisse faire pour ne pas empirer sa situation, conrad « provoque » james pour défendre sa jumelle, ils se poussent mutuellement en bombant leur torses comme des coqs. Mathéo lui est entre les deux filles en essayant de les gérer, en même temps que rémi essaie de résonner les garçons pour qu'il ne fasse pas de connerie. Tout le monde crie et c'est insupportable.
- ARRÊTEZ! Se fâche ma tante derrière moi
Personne à part moi ne l'entend alors elle sort quelque chose de sa poche et le lance dans la fenêtre qui elle se brise en mille morceau. Tous sursautent en cachant leur visages pour ne pas recevoir de vitre dans les yeux. Un long silence règne avant que Genevoise (ma tante) se lance dans un monologue pour les réconcilier.

Véro et Corinne sont restées aux chambres pendant que moi et les quatre garçons traversent la favelas en jeep sans porte. Je regarde les bâtiments décorés avant que la voiture s'arrête d'un coup sec devant un shop de tatouages. Chacun leurs tours ils débarquent et me fixe comme si j'étais sensé savoir pourquoi on est ici.
- James tu y as pas dit? Demande Rémi en voyant mon regard perdu
- pensez-vous vraiment qu'elle va dire non? t'as qu'à lui dire « t'es pas game » et elle va le faire. Réplique Conrad en parlant de moi.
Les trois autres rigolent et James lui me tend la main pour que je le suives.

Mathéo tend un papier fripé qui était au par avant plié dans sa poche. C'est une sorte d'horloge avec nos 5 initiales dessus et l'aiguille pointe vers une date qui avère à être celle de notre première partie de baseball tous ensemble. J'avoue que c'est assez touchant de la par des gars. Ce tatouage est vraiment représentatif de notre relation.
- donde lo quieres? ( vous le voulez où?) demande le tatoueur venu tout droit du Mexique.
- el antebrazo ( sur l'avant bras) répond Conrad en cherchant ses mots.
- todo el mundo? (tout le monde?)
- sí(oui). Répondais- je après que les gars m'ai questionné du regard.
Chacun notre tour nous y sommes passés. Les garçons ont préférés garder leur virilité , mais moi j'ai assumée ma douleur et j'ai réellement pleurée comme une enfant pendant que ces insensibles riaient de moi. J'avoue que je n'ai rien « planifié » pour ce que ma mère allait penser, ni James , mais j'imagine les parents à mathéo.. eux qui le font se coucher à 21:00 malgré ses 17 ans. En sortant du shop je tire James par le chandail et l'attire vers l'arrière d'un bâtiment à l'ombres. Je le trouve tellement beau et attirant, plus jeune il avait toujours été cute j'aurais jamais pu l'imaginer sexy comme aujourd'hui. J'ébouriffe ses cheveux et lui fixe mes lèvres avec du désir. James dépose un petit baiser sur mes lèvres , mais rien de concret, il fait exprès m'allumer. À mon tour j'essaie de poser ma bouche sur la sienne , mais il l'évite en montant son menton, j'attrape sa tête entre mes mains il force pour que sa tête redescende à ma hauteur. Sans forcer contre moi il se laisse faire au contraire de ce que je pensais, alors surprise ses lèvres entre brusquement en contact avec les miennes. Il attendrît se baiser et pose ses mains à mes hanches après avoir mis les cheveux rebelles de mon visage derrière mes oreilles.

Mon amour charnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant