Chapitre 30

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Assise sur le balcon de mon nouvel appartement je l'attend, lui et le camion de déménagement. Plus je regarde autour de moi plus le temps est long et plus il fait chaud. Il doit surement s'avoir perdu dans les nouvelles rues pour lui.
C'est pas la fin du monde, je vais faire comme d'habitude et aller faire le ménage seule avant qu'il arrive avec les boites. Pat et ma mère sont venus nous porter les plus gros meubles et un semblant d'épicerie, c'était gentil de leur part et ça ma surprise que ma mère soit venue après notre immense dispute. C'est normal qu'elle ne sait pas réjouit de ma décision , mais une chance que mon beau père est là pour elle parce que... parce qu'elle serait dans le fond du gouffre. Ma mère était fatiguée à cause de l'histoire de mon père, elle buvait comme si elle n'avait aucun fond et bouchée comme une pierre. Jamais ma génitrice ne m'écoutait, que se soit quand je voulais la rentrer en désintoxication ou bien seulement quand je voulais la faire sortir de son foutue lit.
Je prend une camisole qui traine sur le plancher et l'attache dans mes cheveux en guise de bandeaux parce que tout mes choses traînent encore chez James ou dans ma chambre. J'allume le ventilateur, allume les hauts parleurs déjà installés ( les gars ont toujours la priorité à la bonne place) nos lits ne sont pas même montés mes les hauts parleurs et la xbox sont branchés depuis hier soir. Je me munie d'un vieux torchon et commence par laver les murs avant de les repeindre.
***
- on est rentrés! Cri Conrad accompagné de mes deux autres amis
- cool, vous allez enfin pouvoir commencer à m'aider. Souriais-je arrogamment.
Je tend un balai a rémi, un plumeau à Mathéo et un pinceau à mon nouveau coloc, le plus manuel des trois. Les garçons alignés me regardent en essayant désespérément de se sauver de cette tâche.
- je voudrais bien t'aider, mais.... Lance Math
-Moi faut que j'aille monter les boites. Se sauve Conrad en coupant l'excuse Mathéo
- moi faut que j'aille l'aider. Me sourit Rémi avant de lui aussi partir en courant.
Je roule des yeux et regarde le dernier qui reste devant moi.
- toi c'est quoi ta super excuse? Le questionnais-je
- je crois que je me suis foulé le poignet tantôt en embarquant TES BOÎTES. Essaie t'il de me faire culpabiliser.
- c'est bon va t'en, idiot.
- tiens, j'allais oublier. Dit il en me tendant une lettre
- c'est de qui?
- un admirateur secret. Me nargue t'il
Un sourire en coin je l'envoie balader avant qu'il sorte rejoindre les autres.

La lettre parle de mon embauchent et celle a mon colocataire à la piscine municipale du coin. J'avais postulée là bas un peu avant de partir parce que oui mes études sont payées , mais pas ma nourriture ou bien ma surconsommation d'internet. Si j'avais su, je m'aurais amassée de l'argent avec de partir. J'avais envoyée le cv à Cond aussi parce que sinon je m'aurais ramassée à devoir payer sa part aussi.

***
- ça va faire 40,45$ s'il vous plaît.
Je lui donne la monnaie, prend les pizzas et part dans le salon rejoindre les obsédés de jeux vidéos.
- c'était qui? Demande un d'eux sans même lâcher l'écran des yeux.
Rémi se lève en découvrant la nourriture, il n'attend même pas que je les déposent qu'il ouvre la boite du dessus et prend une part. Conrad passe derrière lui et m'arrache carrément des mains la boites au complet. Pendant que mathéo en profite pour prendre sa place et commencer une nouvelle partie.
- merchi. Essaie d'articuler les gars avec de la pizza pleins la bouche
- hey! C'est moi qui jouait. Chiale Conrad comme un enfant en voyant que Mathéo lui à voler la manette et le coin du sofa.
- t'avais pas le poignet foulé toi? Rajoutais- je
- tu sais ça guérit vite des os. Me nargue t'il
- ouais ouais c'est ça pousse toi. Lançais-je en m'assoyant entre rémi et Mathéo.
Je déposes la dernière pizza sur la table basse et arrache la manette des mains de l'adolescent. Il grogne de mécontentement tant dis que Rémi rit de lui.
- merci sérieusement t'es géniale. Dit mon nouveau coloc en me faisant une accolade et un bisou sur la joue.
Conrad s'assoie par terre entre mes deux jambes avec la boites presque déjà vide sur ses cuisses. Je rougies légèrement avant de me mettre à jouer dans ses cheveux ébouriffés

Mon amour charnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant