Du Sang sur les Pointes [Hiatus]

02

Je glissai de l'échelle. La friction me brulait les doigts. Ma propre vision me fit regretter ce que je venais d'entreprendre : Moi, descendant à toute vitesse vers le territoire du danger, alors que des soldats armé jusqu'aux dents me fusillait du regard avec leur AKM.

Je posai mes bottes sur le sable blanc. Je lançai un regard en arrière, et mes deux compagnons me poussèrent à avancer d'un mouvement de la tête. C'était plus facile de m'encourager que de marcher pas après pas dans le camp.

Je m'approchai, il chargèrent.

Un des soldats gardant la zone d'exécution baissa son arme,"Rapproche toi...Mais tu n'es qu'un gamin" Il scruta de haut en bas ma tenue, "Tu es censé être au service militaire. Qu'est-ce que tu fiche ici ?"

Ils me dévisagèrent tous, désireux de connaître la réponse. Moi aussi, des fois je me demandais ce que je pouvais bien faire là.

Je serrai mon poing contre une arme et me moqua intérieurement de moi pour avoir briser ma promesse dans l'espace de quelques heures,"Je veux plus de problème...je veux ma maman."

Le garde souleva ses sourcils, "T'as quel âge petit ? Tu ne serais pas..."

"Ma maman ! S'il vous plaît !"Je tirai une balle en l'air.

On aurait dit que j'avais lancé une des grenades de la Pilote sur leurs visages. Les soldats étaient soudain affolé et ils couraient vers moi. Je tendis mon revolver face aux soldats musclé qui se jetaient sur moi. Jieung-yong voudrait que je tire, mais je ne connaissais pas les bases du tire au pistolet. Je te des mains

Je préférai ranger le semi automatique dans ma poche.

"Mais il est con ce gars !"Cria Jieung-yong depuis les cieux.

Qu'importe, ma spécialité, c'est la défense. Et quand un groupe d'homme se jette sur moi sans réfléchir, je préférerai les éviter plutôt que de les confronter tous ensemble. Je sautai sur leurs épaules en effectuant un salto avant. Je courus ensuite vers ma maman condamné.

Elle tourna la tête vers le boucan que je faisais et me vit arrivé, "Song-ho !"

Un bruit assourdissant me brisa les tympans. Je fus soulevé de nouveau par un souffle qui me ramena vers ma mère. Le contact avec la neige froide me brulait et je croyais bien que je venais d'en enfourner dans la gorge.

Je regardai en arrière. Une autre barrière de feu brûlèrent les soldats gardant l'entrée et ceux qui escortait ma mère. Jieung-yong jeta le bouchon allumeur au sol et me leva son pouce.

Je le lui rendit puis donnai toute mon attention à ma maman, "Maman ! Regarde ce qu'ils t'ont fait ! Tu es tellement blessé !" Je l'ai prise dans mes bras, "Je suis tellement désolé ! Je n'aurai pas dû te laisser, mais maintenant tout est fini. On va sortir d'ici et on va en France, à Paris, comme on s'est toujours promis ! D'accord ?"

Elle bougea son bras, mais fut incapable de retourner le câlin avec ses liens.

"Ah oui, attend un peu."Je sortis mon couteau et trancha la corde serrant son poignet,"Tu vois cette hélicoptère ? Je les connais. On va là bas et on va fuir ce monde."

Elle me donna un de ses sourires blagueuse, "Fuir ? Mais chéri, la guerre n'est pas fini ici."

"Mais elle l'est là bas ! C'est la paix que tu veux non ?"

"Je ne veux pas la paix rien que pour moi. Je la veux aussi pour mon peuple."

Je ne savais plus quoi dire, "Tu veux dire que je n'aurai jamais du venir ?"

"Exactement" Dit une voix dans la caméra de l'ordinateur.

Je n'en voyais pas souvent, et généralement, c'était ma mère qui les volait et les utilisait. Dans l'écran, Deux hommes décorés d'épaulettes et de casquettes nous firent face. Le dictateur de son œil noir insxpressif et son premier ministre un peu plus au fond, ses cheveux blancs non naturels tombant de sa casquette,"Permettez moi de parlez, notre chef suprême" continua le premier ministre.