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La Patronne nous emmena dans un café du quartier Pigalle. Sur la devanture du restaurant, on avait accroché, sans coller, le logo du commerce dessus des inscriptions chinoise. L'intérieur était pourtant aménagé selon un goût de véritables parisien. Il n'y avait que de véritables parisien pour cuisiner des viennoiseries qui sentait depuis l'extérieur. En plus, la  Tour Eiffel nous surplombait.

Ma vision devenait flou. J'essayai mes yeux et découvrit des larmes sur ma main.

La Patronne tenus la porte pour nous. Nous rentrâmes dans le palace à l'honneur de la gourmandise française. Il était 16h et c'était bondé. Au lieu d'entendre ce brouhaha, j'aurais préféré écouter un solo d'accordéons penché sur nos tables.

Lorsque nous nous asseyons, j'attrapai le menu.

La Patronne baissa le menu que j'avais érigé comme mur en face d'elle, "Je vous invite."

"Euh...merci?"

Henriette attrapa le bras de la Patronne, "Vous êtes d'une générosité! Faut être plus reconnaissant Song."

Elle choisit un éclair au chocolat blanc et la Patronne prit un café noir. Je choisit un plat qui avait l'air le plus français possible, le Paris-Brest.

Honnêtement, je trouvai que Henriette avait déjà reçu sa douceur. Et que celle-ci s'asseyait à ses côtés.

Henriette prit l'offensive, "Alors, comment dois-je vous appeler?"

"Madame Ndongo." Je répondit.

Elle est inaccessible, imprimes-le sur ta tête.

Elle tourna la tête vers la cible, "C'est un peu formel."

La Patronne ferma les yeux et croisa les bras, comme si elle dormait encore, "Appelez-moi Nadine si vous le souhaitez."

"Sérieux!" À quoi ça sert que je me démaine pour que vous ruiniez tout?

Un serveur nous servis nos douceurs. Mon Paris-Brest était sous ma main. J'enroulai la peau du chou autour de ma langue. Lorsque je l'a perçai, elle révéla sa crème dessert, "C'est ça qu'on appelle le bonheur?"

Henriette croqua dans son éclair, "Et vous faîtes quoi dans la vie Nadine?"

Je me levais précipitamment, "Elle, euh elle….engage des gens!"

Henriette leva un sourcil amenant une autre bouché d'éclair dans sa bouche.

La Patronne reposa son café, "Je dirige une galerie d'art." Elle croisa de nouveau les bras et ferma les yeux.

La prochaine fois que Henriette mangea dans sa pâtisserie, c'est en l'arrachant des canines, "Song."

Ma colonne vertébrale eut des picotements, "Ça se passe pas bien?"

"Non, tout se passe comme prévu. Tu pourrais me dire comment vous vous êtes rencontré ?"

J'avalai la crème de travers et toussai, "Et bien...Je. Nous."

La Patronne ne dormait pas, elle faisait tout le temps ça. Mais elle m'entendait, et me laissa délibérément dans la merde. Il y avait pas que ma carrière en jeu, monstre.

"Elle avait besoin d'un coloc et puis j'avais besoin d'un…refuge."Finis-je par dire,  "Maintenant je travaille pour son…agence d'art."

"Et t'es à quel poste?"

"Vigile?"

Elle éclata de rire. Apparemment ma carrure l'as faisait douté. Elle revint à La Patronne, qui 'dormait' toujours.

Du Sang sur les Pointes [Hiatus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant