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Je rentrai dans le couloir et ferma la porte cabossée derrière moi. Des bouts de verres  s'étalaient au sol, de la moquette et du mur fut arraché, la nappe était jeté au sol, et le chariot...il n'était plus ce qu'il était.

Les basses faisaient sautiller les cadres encore accroché. Au moins, j'aurai du temps pour nettoyer un peu avant de me faire jeter au trou.

Je pensais déjà comme un criminel, "Ah…Ce que je ne suis pas, évidemment."

Je commençais par la porte. Irrécupérable, "J'espère qu'il y a au moins un balais." En évitant de marcher sur les bouts de verre, Je pris sur moi et ouvrit la porte la à ma droite.

À l'intérieur, une montagne d'objets inidentifiables et pleins de poussière se surélevait à 4 mètres. Un balai muni d'une pelle reposaient contre un miroir tacheté.

Par contre, c'était pas à cause du miroir si j'étais couverts de tâches rouges. Je pris le balais et me mit à frotter les sol du couloir.

Impossible de tout restaurer, mais j'aurai fait de mon mieux.

Une demi heure après, je cachai la dernière pagaille en la couvrant de sa nappe d'origine.

Il ne restait plus que moi. Mais des douches ? Il y en avait? C'était la nuit donc personne ne me verrait si je me l'avait dehors, mais me baigner dans la Seine avec le cadavre de…

J'ouvris une la porte d'à côté. Celle pièce là pourrait passer pour une suite de Louis XIV. Il était meublée d'une coiffeuse baroque, d'armoire vernis et de sièges a l'air ultra confortable.

Une seconde pièce, comprenait large douche et toilettes intégrés.

"La Patronne ne proposait pas mieux!"

Je jetai un regard à mon pull en laine. Je ne pouvais pas le remettre après. Je voyageai mes yeux parmi les meubles de la salle et ils se posèrent yeux sur un sac de sport marine.

Je l'ouvris, et découvrit T-shirt et shorts. Bon, ça pouvait aller. Je lui empruntait un haut en attendant.

Enfin armé, je me douchai avec un gel douche senteur fraise, me couvrait de crèmes hydratantes, et m'habillai.

La porte du dortoir s'ouvrit et claqua. On poussa un juron.

Qui c'était ?

"Du calme, on a fait de notre mieux." Dit une voix féminine.

"Je sais mais…J'aurais tellement voulu qu'on rivalise avec les petits rats…On a vu tout nos défauts. Si seulement on pouvait avoir un coach dans notre équipe."

"Isabelle va engloutir cinq Jack Daniel's si tu continues à parler avec les décibel d'un micro."

"Samira, tu sais quoi?"

Je m'approchai de l'ouverture de la porte. La fille en hijab croisa les bras en attendant que le Cygne Noir développe sa pensée.

Elle passa ses doigts sur sa chevelure, s'accrochant à ses mèches, comme si elles étaient un animal de compagnie, " Au diable les règles. Danser avec vous, C'est amusant."

Samira gloussa, "Ça c'est bien mon Henriette !"

"Mais en même temps…Je rigolais pas quand je parlais du coach. T'as vu le gars danser ? C'était un poème sur patte!" La jeune fille se prit dans les bras et tourna sur elle même.

Elle gloussa ensuite d'un son si déconcertant que je perdis l'équilibre et failli tomber au sol.

Samira regarda vers ma direction, "Il y a quelqu'un ici?"

Du Sang sur les Pointes [Hiatus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant