"Quel semaine…" Je me reposais sur mon lit, les bras dessous mon crâne. Je retirais mes chaussures de villes avec mes pieds dans trop y penser. Car ma tête tournait autour de mes problèmes.
Xiao, enfin, si j'avais encore le droit de l'appeler comme ça, était furieux contre moi et la Patronne n'allait pas ménager Jieung-yong pour sa tentative d'assassinat sur Samira. Si elle savait que c'était la Patronne qu'il cherchait à électrocuter, sa punition pourrait être n'importe quoi.
Je levais mes mains devant l'ampoule. C'était fou ce qui se passait.
Comment Jieung-yong en était-il arrivé là ? Le monde d'en bas l'avait vraiment pourri, hein ? Je blesserais peut-être des camarades sans dire pardon à force de côtoyer la Firme.
Je jouais encore avec le contrejour lorsqu'on frappa à la porte, "Song-ho. Faut qu'on parle."
La voix était grave et flou mais je la reconnus quand même. Pas toi Xiao, pas maintenant ! À tout les coups il se pointait avec son masque et sa mitrailleuse pour un troisième round. Je restais, figé, sur mon lit.
Il toqua encore à la porte, "Je sais que t'es là, fais pas le mort.
Une petite musique ainsi que des vibrations résonnèrent dans mon sac. J'en renversais le contenu et surpris l'écran de mon téléphone, prévenant que Xiao appelait.
Il croit quand même pas que je vais lui adresser la parole ? Je raccrochais de suite.
"T'es la personne la moins discrète que je connaisse. Montres toi. Tu ne peux plus te cacher."
Le malin ! Il m'a prit au piège.
Xiao frappa la porte, "Bon, on peut faire les adultes et se parler face à face ?"
Je murmmurais un juron, "T'as fini de te receuillir ?"
"Ouep."
"T'aurais pas décidé de me trancher la gorge si ?"
"Non."
Je plissais les yeux mais je ne cernais pas de mensonges. Et puis j'étais bête, il ne pouvait plus rien me faire, maintenant qu'il est l'employée de la Patronne.
Je descendis du lit et appuyais sur l'écran liquide. La porte s'ouvrit sur Xiao qui se raidit.
'comme avec Chihiye ? Tiens donc '
"Alors ?" Je me penchais sur un côté de la porte, "Tu vas arrêter de me parler et enfin me laisser tranquille ? Remarques c'est pas si mal. C'est ce que j'avais voulu depuis le début."
"Attends j'ai encore rien dit. Je voulais d'abord savoir si tu vas mieux. Tu sais pour…" Il pointa en direction de mon flanc droit.
J'acquieçais.
"Tant mieux. J'aurais pas dû te laisser tomber tout à l'heure. Désolé pour ça. Ensuite, désolé d'avoir été si énervé. En fait ça m'a surpris que ça soit toi..."
"Qu'est-ce que tu veux dire ?"
"Je ne veux pas dire que ça me dérange que ça soit toi. J'aurais remballé bagage si c'était Jieung-yong."
"Alors là," Je pouffais, " je peux pas te contredire. Je ne devrais pas rire c'est méchant !" Pour contrôler mon rire, je mis mes mains sur ma bouche.
Il gloussa lui aussi, mais moins que moi. Il se contenta de me regarder rire et de déglutir.
"Pour cette blague on est presque quitte. Heureux ?"
"Pas encore." Il se gratta la clavicule, "Non il reste un truc, "Non seulement ce n'est pas grave que tu soit celui que j'ai cru être Chihye, mais ça ne change rien à mes sentiments."
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Du Sang sur les Pointes [Hiatus]
ActionEt si une personne pacifique se trouvait forcée à travailler pour des mafieux? Yoh Song-Ho rêve de danser à l'Opéra de Paris, mais vivre en Corée du Nord complique l'accomplissement de sa quête. Voyageant illégalement jusqu'en France, celui-ci se tr...