Avec la chambre blanche, l'arrivé de Wei et la tension qu'a installé le policier soldat, j'avais oublié le plus important: mes cours de danse.
C'est pour ça que dès ma douche du matin, je remplit mon sac de sport de mes sous-vêtements et tenue de danse.
Dans le point de vue de Henriette et des autres, ça fait une semaine que je n'ai pas donné signe de vie. Elle doivent paniquer ! Et en plus ce vendredi, je devais danser des extraits de la Sylphide devant un professeur de l'Opéra de Paris.
Et je n'avais rien commencé!
Le sac enfin accoudé à mon épaule, j'appuyais sur l'écran.
Alors que je sortit, une autre porte s'ouvrit et se ferma.
Un flash rose passa devant moi, "Tiens? Song-ho est matinal aujourd'hui. Tu vas où ?"
Wei Xiaojian.
Je l'avais oublié celui là. Je dissimulais mon sac avec mon bras libre, même si je savais que c'était inutile, "Depuis quand tu m'appelles par mon prénom ?"
Wei pointa vers mon sac de sport, "Primo: est-ce que je peux t'appeler par ton prénom s'il te plaît et deuxio: T'as pas répondu à ma question. Je vais demander à ton sac il sera peut-être pkus bavard."
Il s'approcha du sac. Des pointes. Du soutif d'Henriette. Je vus rouge et pressais le pas vers la sortie.
L'autre n'abandonna pas, "Allez quoi, je vais m'ennuyer tout seul. Tu veux pas au moins m'accompagner prendre un petit déjeuner avant "?
Je me retournais et lui mit un doigt sur la bouche. Mince,le rouge à lèvres. Mauvaise idée, "Est-ce que tu es toujours comme ça ou c'est que tu as chopé un truc louche ?"
"Ma brillante personnalité n'est pas un truc louche."
Cette conversation ne menait nulle part, "Quoi qu'il en soit, salut!" Je m'enfuis dans l'halle aux hollogrames et appuya sur l'entrée de la sortie. Encore heureux que personne ne lui est ait fait visité le bâtiment, parce qu'il n'a pas pu me rattraper.
Mais cette combine n'a pas duré longtemps. De jour en jour, durant toute la semaine de 2 novembre, j'ai dû ruser pour éviter ses regards et ses conversations vide de sens. Je me mettais même à me demander ce qu'il serait arrivé si je lui avais tiré dans le crâne quelques semaines plus tôt.
Bientôt, nous fûmes vendredi. Le jour où le prof de l'opéra National de Paris devrai juger de med capacité artistiques. Wei n'était nulle part, parfait.
Je couru vers le hall à l'hologramme quand je me sentis repoussé en arrière.
"Song-ho. Tu vas ruiner le sacre de Napoléon." La Patronne me relâcha mon dos. J'ignorais qu'elle avait une telle poigne.
"Je vais ruiner qui?"
Elle prit les joues et tourna ma tête vers deux personnels de la Firme portant une peinture de la longueur d'un bus, "Qu'est-ce que ça fait là ?"
Elle tapota le cadre de la peinture à l'huile massive, "Ça nous rapporte de l'argent. Il faut bien payer vos logis."
Voyant que je ne comprenais toujours pas, Elle prit une inspiration, "Tu te souviens de quand Zheng T'ai a dit que je volais de la peinture ?"
J'acquisecais.
"C'est un peu ça. Il y a des gens très riches qui payront très chèr pour l'avoir."
"Et personne ne se rend compte de vos vols?" Demandais-je.
"Pendant quelques mois, mon équipe remplace l'authentique par une jolie reconstitution. Quand j'ai besoin d'argent, je vole le faux. Et les médias se chargent du reste."
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Du Sang sur les Pointes [Hiatus]
AcciónEt si une personne pacifique se trouvait forcée à travailler pour des mafieux? Yoh Song-Ho rêve de danser à l'Opéra de Paris, mais vivre en Corée du Nord complique l'accomplissement de sa quête. Voyageant illégalement jusqu'en France, celui-ci se tr...