18

10 0 0
                                    

J'ajustais mon noeud papillon, comme Henriette me l'avait appris. Elle m'avait demandé si j'avais besoin de son aide, mais j'avais refusé. Elle ne serait pas toujours là pour m'assister, et j'appréciais moyennement le fait qu'elle me voit recevoir et cacher le Souffle du Dragon de Charles de Gaulle.

Je me regardais une dernière fois dans le miroir. Mes sourcils était recourbé vers l'arrière, et je serrais les dents; l'expression de la peur. Peur de tirer sur le policier, ajouté à la peur de me faire attraper.

Mais avec le soutien de Xiaojian, je pouvais nous débarrasser de ce policier qui avait le pouvoir de me renvoyer en Corée du Nord.

Je pris donc une inspiration puis soufflais. Ça ira.

Lorsque je sortit de mon vestiaire, Xiao et sa touffe rose discuttait à quelqu'un dans l'ouverture de la porte de derrière. J'allais m'en aller vérifier quand on me prit la main.

Je sursautais.

Bienvenue et Déborah m'avait appelé. J'étais vraiment sur les nerfs.

"Song! Il y a tellement de personnes pour nous soutenir aujourd'hui !" Bienvenue avait les étoiles dans les yeux.

Déborah croisa les bras, " Tout ces journalistes sont là aussi, et même le Premier Ministre ! Ah, on a percé cette fois, l'Opéra de Paris peut ravaler leur moqueries!"

Je me contentais de sourire sans casser leur rêve.

Des cliquetis d'appereils photo résonnèrent. La personne à qui parlait Xiao se faisait bombarder par les paparazzi.

Ça ne pouvait être que le  Premier Ministre, Zheng Tai. Ça ne valait rien qui aille.

Je pris les filles de m'attendre dehors alors que je rejoins Xiao.

Dés qu'elle partirent, les paroles de Xiao devinrent compréhensible, "...Un moment donné il faut assumer ses fautes, Tai."

Zheng Tai se rapprocha de son visage, "Écoute petit merdeux, si demain je lis une seul ligne qui me rapproche du Souffle du Dragon je jure que je réduirais en pièce votre petite organisation."

Xiao ne sembla pas bouger, alors Zheng Tai lui toucha sa cicatrice, "Et je m'assurerais personnellement d'allonger ton sourire."

Il laissa un Xiao tremblant en se retournant vers les journalistes, "En effet, je trouve que c'est le devoir de la nation de soutenir les artistes locaux..."

Ordure! Je serrais le poing et me jetais vers Xiao, "Comment il peut prendre le beau rôle alors que c'est lui qui..."

Il me mit la main sur la bouche et ferma la porte, "Je sais, c'est pas juste. Il ne veut pas que les théories conspirationnistes le piste."

"Il te fait chanter toi aussi. On dirait que c'est la seule chose qu'il sait faire."

"Je t'interdit de faire quoi que ce soit. C'est mon problème."

Son choix n'avait pas de sens, et j'avais toujours envie de dépecer Zheng Tai mais...Xiao tenait vraiment à ce que j'en face rien. Pour lui, j'acquieçais.

Il sourit. Il n'avait plus de terreur dans ses yeux, mais de la tristesse. Il relâcha sa main de ma bouche, "Est-ce que je pourais avoir un câlin ?"

Mes poils s'herissèrent, "Quoi?" Mon esprit se mit à jour et se calma. Je n'avais pas à paniquer. Wei Xiaojian était mon petit ami maintenant. Je me ressaisis et étandis les bras.

Il me serra avec toutes ses force. Le pauvre, il faisait le fort, mais je l'avais bien vu trembler devant la menace du maître chanteur.

On ouvrit les portes des coulisses, "De loin, on dirait un couple hétéro !" Le propriétaire de la voix, ce qui était manifestement Jieung-yong, éclata de rire.

Du Sang sur les Pointes [Hiatus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant