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Je me sentais bien, après si longtemps. Mais comme l'a dit un sage : tout bonne chose à une fin. Et moi ma fin à été déclenchée par quatre coups de feu.
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Un.

Des hurlements.

Deux.

Des pleurs.

Trois.

Des bousculades.

Quatre.

Je suis à terre.

Quatre coups de feu avant que je ne prenne conscience de ce qu'il ce passe vraiment. Je me relève avec difficulté, après m'être fait bousculer sur une table en verre qui à éclaté sous mon poids. Je récupère mon arme, que j'avais coincé plus tôt dans mon porte jarretelle et m'en vais à la recherche d'Isaac. Cet abrutit est introuvable depuis qu'il est parti danser avec sa blondasse. Je l'appelle à travers tout les hurlements, mais aucun signe de vie n'est donné ce qui m'angoisse fortement.

Bordel t'es où ?

Je sens mon coeur battre beaucoup trop vite contre ma cage thoracique, ça va faire 15 minutes que je le cherche et je ne l'ai toujours pas trouvé. La villa est maintenant déserte. La musique est toujours en marche ce qui rend la situation très glauque. Je devrais partir, mais je ne peux pas. Pas sans lui. Jamais. Je remonte à l'étage priant le trouver. J'avance lentement dans le long couloir essayant de détecter n'importe quel signe de vie, mon arme toujours braqué devant moi. J'arrête tout mes mouvements lorsque j'entends un bruit suspect à ma droite. Je n'ai le temps de me retourner pour voir ce que c'est que mon dos entre brutalement en collision  avec le mur de derrière. Je sens un bras musclé bloqué contre mon cou m'empêchant tout mouvement, et un objet métallique contre ma tempe. Une arme. J'ai été prise au piège par un homme beaucoup trop imposant. Je ne peux distinguer que ces yeux verts dû à la faible luminosité. Au moment ou je pensais que j'étais foutu, une illumination me vint. J'ai toujours mon arme, c'est alors que les yeux toujours plantés dans ceux de l'homme, je pose paisiblement mon calibre sur son torse.

Tu tire, je tire. Dit-je d'un air plein de défi.

La tension dans l'air était soudainement devenue électrique. Un duel de regard avait commencé entre nous deux, la seul chose qui me perturbais était que je ne le voyais pas. Je n'avais aucune idée d'a quoi il pouvait bien ressembler, seul ses yeux vert était à porter de vue. Et aussi une mèche brune et bouclée qui retombait entre ses deux yeux.

Six ?

Nous nous lâchons automatiquement du regard pour regarder dans la direction de la voix.

Isaac.

Je relâche tout mes muscles et me dégage de l'homme pour courir vers Isaac. Je lui saute dans les bras, en lui soufflant à quel point j'ai eu peur pour lui.

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Live on the run  [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant