27.

4.1K 237 20
                                    


Kansas. 26 mars 2017. 21h00.

Des voix se font entendre tout autour de moi alors que je persiste pour ouvrir mes yeux, mais je suis trop faible pour y arriver.

Blake calme toi. Dit la voix de qui j'imagine être Chuck.

Me calmer ? Me calmer putain ? Tu te rend compte à quel point on est foutus?

Je sais, mais t'énerver comme ça, ça ne résoudra rien. Il faut réfléchir à un plan.

On n'à qu'à l'entraîner à se battre. Dit Hercules comme s'il s'agissait de quelque chose de logique.

Espèce de petit con, c'est pas si simple que ça ! Si moi je n'avais pas toute mes chances pour battre Hayes, tu pense que Octavia, elle, elle y arrivera ? Dit Blake en colère.

Il à raison, Hercules, j'ai fait des recherches et les capacités de Hayes en matière de bagarre sont très élevé. Elle est beaucoup trop forte, même toi elle te met K.O. Dit Zedd. Octavia n'as aucune chance de gagner face à l'officier Hayes.

Et donc ? Ça veut dire qu'on doit déclaré forfait ? Non, on doit quand même essayer de mettre toute les chances de notre côté, parce que la il ne s'agit pas que d'Octavia, il s'agit de nous tous. Si on perd, Hayes va pouvoir tous nous contrôler, ce qui va signer notre mort à tous.  Dit Hercules.

Il a raison. On doit mettre toute les chances de notre côté. Dit Chuck.

Sortez de la chambre. Ordonne Blake.

Il y'a pendant quelques secondes du mouvement dans toute la chambre, et puis ensuite un silence de plomb s'installe. J'imagine que tout le monde est sorti.

T'as plus besoin de faire semblant, je sais que t'es réveillé. Fit la voix rauque de Blake.

Mince alors. Je parviens à ouvrir les yeux et me redresser sur le lit. Je regarde Blake. Ses cheveux autrefois rouges ont été rapidement remplacés par sa couleur naturel, noir. Il lui reste tout de même des reflets rouges, seulement visibles à la lumière.

Il vient s'assoir près de moi, sur le lit. Il passe une main nerveuse dans ses cheveux.

Je suis désolé.

J'hausse les sourcils de surprise. Blake, désolé ?

J'aurais jamais dû t'impliquer dans cette merde.

Il prend une pause, puis humecte ses lèvres. Son regard perce le mien.

Écoute, je préfère être franc avec toi. Il n'y a que 5% de chance pour que tu t'en sortes vivante de cette dernière bataille. Mais je te fais tout de même une promesse. Celle de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour te faire gagner. Mais, encore je ne te garantis rien. Tout dépendra de toi, et de ta volonté de gagner. Et n'oublie pas, si tu perd, on perd tous.

Mon coeur se serre, j'ai eu droit à tant de pression et responsabilité en si peu de temps. Je mord nerveusement ma lèvre inférieure. Je ne vais jamais y arriver. Pendant tout ce temp j'avais conscience que des gens allaient mourir, mais moi ? Évidemment je n'étais pas totalement sereine, je savais que tout pouvait m'arriver à n'importe quel moment, mais je ne savais pas que mes chance de mourir allait triplés de cette manière. Je ne suis pas prête à mourir, je n'ai que 17 ans bon Dieu ! Je ne sais même pas si j'aurais la chance de fêter mon dix-huitième anniversaire, qui en plus de ça n'est que dans deux mois. Je sens mes yeux s'embuer.

Blake remarque mon teint pâle. Il passe une mèche de mes cheveux derrière l'oreille. Il vient déposer un doux baiser sur mon front.

Repose-toi. Nous discuteront demain matin.

///

4:03.

Je me réveille en poussant un hurlement de détresse. Des grosses larmes dévale en abondance sur mon visage pâle. Je cherche tant bien que mal à faire parvenir de l'oxygène jusque mes poumons, en vain.

La porte de ma chambre s'ouvre en fracas. Quelqu'un attrape mon visage et me force à le regarder.

Blake.

Blake, je veux pas mourir, je t'en supplie fait quelque chose.

Je m'agrippe à ses bras comme si ma vie en dépendait. Du coin de l'œil je vois ma chambre se remplir de tout notre clan. Et malgré mon état, j'arrive à percevoir de la pitié dans leur regard. Blake me force de nouveau à planter mes iris dans les siennes.

Hayes, elle-elle va m'achever. J'y arriverai jamais Blake. J'y arriverai jamais. Bégayais-je en pleurant chaudement.

Calme toi Octavia, je suis là, tout va bien ce passer. Dit-il calmement.

Mais tu m'avais dit que-

Shhh.

Il cale ma tête contre son torse et d'une main bienveillante caresse mes cheveux en me chuchotant qu'il est là. D'un signe de tête, il ordonne à tout le monde de sortir.

Me laisse pas. Dit-je à bout.

Je ne vais jamais te laisser Octavia, je suis là.

Il me pousse un peu pour que je lui fasse de la place sur le lit. Il s'allonge près de moi, je plonge dans ses bras. Il m'incite à dormir, et bientôt je sombre dans les bras de Morphée.

///

Voici un court chapitre, que je poste avec retard 🙂

Live on the run  [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant