Dispute

84 12 0
                                    

Nous étions avec Aris, à la recherche de cette fameuse Jessie, alors que j'aurais pu être en train de chercher Térésa. Tu nous avais convaincu de l'aider, pour je ne sais quelle raison et je ne savais même pas ce qui m'avait pris de te suivre. Après presque une bonne demi heure de recherches, nous avions fini par vous retrouver. Vous étiez tranquillement assis en train de discuter.
-Vous vous foutez de moi, ça fait presque une heure qu'on vous cherche, et vous vous êtes là en train de taper causette? J'ai pas de temps à perdre avec vos conneries.
J'ai fait demi tour et j'allais atteindre le dortoir quand j'ai senti une main m'agripper.
-Je peux savoir ce qui te prends?
-Ce qu'il me prend? Il me prend qu'on a mieux à faire que de partir à la recherche d'une fille, qu'on connaît pas en plus.
- C'est quoi le vrai problème Tommy? C'est Térésa? T'inquiète pas pour elle, elle a l'air de savoir se débrouiller.
Je savais que tu avais raison, mais je n'arrivais pas à raisonner clairement.
-Non mais attends, on doit rester soudés, et pas commencer à s'éparpiller dans tous les sens. Je sais que vous n'aimez pas Térésa, mais c'est pas une raison.
-Tu nous fait quoi là? On t'a toujours suivi, sans remettre en doute la moindre de tes décisions. Tu l'oublies peut être, mais tu n'es pas tout seul dans cette histoire.
Au même moment les autres sont arrivés, et se sont installés sur les couchettes. Tous sauf Jessie, qui se tenait en face de moi, bras croisés, et Minho juste derrière elle.
-Il t'arrive quoi? Je mettrais bien ta mauvaise humeur sur le compte de la Braise, mais il me semble que t'es immunisé...
-Ça ne te regarde pas, alors si tu pouvais nous laisser.
Tu t'es levé et placé juste à côté d'elle.
-Ecoute Tommy, j'imagine que ça doit être dur pour toi, mais ce n'est pas une raison pour t'en prendre à Jessie.
Tu avais l'air très en colère et de manière totalement imprévisible, ça a fait retomber la mienne.
-Je suis désolé Newt, je ne sais pas ce qui m'a pris. J'arrive pas à fonctionner correctement en ce moment.
Tu étais silencieux et seuls tes sourcils froncés trahissaient encore ton agacement. Jessie a posé sa main sur ton épaule, et immédiatement tes traits se sont détendus.
-C'est bon, mais il n'y a pas qu'à moi que tu dois des excuses.
Je me suis retourné vers Jessie mais elle m'a devancé.
-C'est bon, laisse tomber. Ni toi, ni moi n'avons envie de te voir sortir les violons.
Je l'ai remercié silencieusement, avant de reporter mon attention sur les autres.

Le RefugeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant