Fuite

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J'arrivais pas à le croire. WICKED, encore. Ils ne pouvaient pas nous laisser tranquille? Je me dépêchais de rejoindre notre dortoir, pour mettre au point un plan. Il fallait partir d'ici, et vite. À peine arrivé, je vous ai vus vous retourner vers moi comme un seul homme, en attente d'une réponse. Que je vous dise que j'étais paranoïaque, ou que c'était bien WICKED derrière tout ça, je ne savais pas. Tu as été le premier à t'avancer.
-Tommy il se passe quoi?
-On n'a pas le temps, il faut faire vite.
-Non tu te poses et tu nous expliques.
-C'est WICKED!
Au vu de vos réactions, j'avais lâché une bombe. Nous nous sommes dépêchés de sortir du dortoir et alors que nous cherchions une issue, Aris nous a lâché.
-J'ai un truc à faire, je vous rejoins après.
-Je pars avec lui.
Tu t'es approché d'eux et tu as serré la main de Jessie.
-Faites attention.
-T'inquiète. On se retrouve de l'autre côté beau gosse.
Elle t'a fait un clin d'oeil puis ils sont partis. Tu avais l'air soucieux et je ne comprenais pas ce qui se passait entre vous, mais on n'avait pas le temps d'approfondir.
Ces couloirs n'en finissaient plus, et je commençais à croire qu'on ne trouverait jamais cette foutue porte,  quand enfin elle est apparue devant nous.
-Ok les gars on y va.
-Attends, et Jessie?
-Aris et elle nous rejoindront, on doit y aller.
Je voyais bien que tu étais tiraillé entre les deux choix qui s'offraient à toi mais finalement tu nous as suivi. J'ai essayé de passer le badge plusieurs fois mais ça ne faisait rien. En plus, Janson est apparu et je n'ai pas eu d'autre choix que de l'affronter. Il m'a semblé que Minho et toi aviez pris le relais mais je n'étais sûr de rien, quand tout à coup la porte s'est ouverte. J'ai aperçu Aris et Jessie de l'autre côté, et j'ai compris que c'était eux. Je me suis retrouvé à court de munitions, alors j'ai jeté mon arme et j'ai couru pour vous rejoindre juste avant que la porte ne se referme. Une fois de l'autre côté, à l'abri de cette ordure, je t'ai vu te précipiter vers Jessie, pour savoir si elle allait bien. Je ne voyais absolument pas pourquoi  tu étais toujours inquiet pour cette fille, parce qu'elle avait l'air de très bien se débrouiller toute seule, et surtout, surtout, pourquoi elle t'appelait beau gosse, et je me suis promis de t'en toucher deux mots dès que possible.

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