Repaire

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Nous venions d'arriver dans le repaire de Jorge et la méfiance était de mise. Personne n'était prêt à céder quoi que ce soit à la partie adverse et la tension était à son comble. Et pourtant, au milieu de tout cela, je ne pouvais pas penser à autre chose que nos mains entrelacées, et ton pouce faisant de petits cercles sur le dos de la mienne. Je ne savais pas ce que nous réservait cette rencontre, mais j'étais sûre que rien ne pouvait m'arriver tant que je t'avais à mes côtés. La suite des événements m'a donné tort, ce que j'ai réalisé après que nous nous soyons retrouvés la tête en bas, pendus comme de vulgaires cochons.
-Super ton plan Thomas, vraiment, "ça coûte rien de l'écouter".
-Je propose qu'on arrête de le laisser parler pour nous.
Au vu du brouhaha provoqué par ma tirade, j'ai compris qu'ils étaient d'accord et même si tu le défendais souvent, tu ne pouvais pas nier qu'il avait le chic pour nous mettre dans des situations compliquées.
-C'est la face de laitue qui me burine le cerveau ?
Bon, OK, Minho était pas mal non plus niveau plan foireux. Finalement il nous a laissé, ce qui m'a permis de mettre mon plan à exécution.
-Allez, pousse moi au lieu de te plaindre.
Il s'est exécuté et à force de me balancer, j'ai réussi à m'agripper la balustrade. Une fois tout le monde détaché, tu es venu vérifier si j'allais bien, et je me souviens avoir trouvé ça vraiment mignon.
-Ça va. Et toi, pas trop secoué?
Thomas nous a interrompus, pressé de quitter les lieux.
-Hé les amoureux, ça vous dit qu'on en parle plus tard?
Tu m'as regardé avec ton sourire en coin, et tu as acquiescé.
-Vas-y Tommy, on te suit.
Nous nous sommes mis en route, sans nous douter une seule seconde que quelqu'un nous attendait.
-Janson, j'ai vos gamins. Je vous les ramène, ne me tirez pas dessus.
Heureusement pour nous, Brenda est arrivé pour nous tirer de ce mauvais pas.
-Allez, suivez moi.
Il était temps de quitter cet endroit, prêt à exploser d'après ce qu'elle nous avait expliqué. Nous avons donc mis les voiles, impatients de rejoindre le bras droit sans nous douter une seule seconde de ce qui nous attendait.
-Quoi qu'il arrive, on se retrouve au pied des montagnes.
-OK.
J'étais au moins sûre d'une chose, c'est que nous saurions toujours nous retrouver.

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