Le Cube, Saison 1

Le Cube 1: Elaia Li Jing

Point de vue de Elaia

Après avoir réussis à avoir divorcer, j'ai pu avoir une partie du bien financier de la part de mon ex mari. Après tout ce qu'il m'avait fait subir, je mérite bien de partir en vacances, de prendre liberté et de pouvoir me reposer.

14h00, à Saint Tropez, devant l'Hôtel Pan dei Palais

Je sors du taxi. Le chauffeur sort mes bagages et je les prends. Je marche d'un air confiant et le portier me dit bonjour avec un beau sourire. Il m'ouvrir la porte et m'invite à entrer avec galanterie.

En entrant dans un hôtel à cinq étoiles, je suis au comptoir et je dis que j'ai réservée une chambre à mon nom. L'homme de l'accueil vérifie les informations, tout est okay et me donne la clé, le numéro de ma chambre qui est le 222.

Un homme s'occupe de porter mes bagages, n'étant pas habituée de tous ces services je demande qu'il est inutile de les porter. Il insiste, après tout cela fait partie de son boulot  et nous prenons l'ascenseur jusqu'au deuxième étage.

Avec la clé, j'ouvre la porte et l'homme dépose mes bagages dans la chambre. Je lui donne un pourboire pour avoir été efficace. Après qu'il soit sortie, je saute sur le lit.

Le lit est tellement confortable, les oreillers sont moelleux que je me suis endormie peu de temps après...

***

16h00, dans le lit

Après avoir fait une sieste, je me sens barbouiller et je vais donc dans la salle de bain me rincer le visage. L'eau froide clarifie mon visage au teint pâle. L'eau froide apaise mes cicatrices et mes coups reçus par mon ex mari. J'ai l'impression de les avoir reçu comme si c'était hier tellement ils sont ancrés en moi.

L'eau a montré mon vrai visage, sans artifices esthétiques: le maquillage.

Je me démaquille, je décide de me faire un bon bain, puisque je viens de remarquer qu'il y a des masques pour le visage. J'aimerais prendre soins de moi, sans que personne m'ait à le demander.

J'ouvre l'emballage du masque pour visage. Je le mets sur mon visage, je tapote, sur le front, sur les arcades, tout le long du nez, sur les joues et le menton. Je passe un appel à ma meilleure amie, qui est la soeur de mon ex mari, m'ayant soutenu pendant tout le long du procès. En attendant que le masque fasse effet sur moi.

***

16h30, dans le lit

Après avoir parlé avec elle pendant une demie heure, j'enlève ce masque et je rince mon visage.

J'ai l'impression que je brille, brille de joie et cela fait du bien de se sentir belle, libérée.

Je décide donc de prendre un bain chaud et de me détendre littéralement ! Je fais couler l'eau dans la baignoire, je mets quelques gouttes d'huile essentiel à la lavande.

Je commence enfin à entrer. D'abord, mon pied hésitant à y être car sensible à la chaleur et enfin l'autre plus convaincu d'y aller. Je m'assoies et je m'allonge. L'eau presque au rebord de la baignoire, je ferme le robinet et me voilà relaxée.

J'entends des bruits dans le couloir, mais bon, je ne vois pas où est le problème. Après tout, il y a des femmes de ménages dans les hôtels et elles font du très bon travail ! Aussi des passagers, des touristes ou ceux qui font des déplacements pour leurs travails.

Je me mets la tête sous l'eau en apnée, pendant une minute.

16h41, encore dans la baignoire

Je sors ma tête de l'eau pour déployer mes poumons.

Je me remets la tête sous l'eau, encore une fois en apnée pendant une minute.

Puis, en voulant sortir ma tête de l'eau un verre s'est retrouvé au-dessus de la mienne. Réflexe je le pousse à l'aide de mes mains et de mes pieds. Sauf que la baignoire est enfermée de ce verre transparent.

Paniquant, je me suis mise à crier à l'aide. Je deviens claustrophobe d'un coup. Le fait d'avoir peu d'espace, d'avoir très peu d'espace vital et surtout, ne pas pouvoir respirer tranquillement !

Je donne des coups contre la vitre quitte à me faire mal...

Un faux mouvement et j'ai bu la tasse, avalé l'eau de travers, je ne peux pas m'asseoir ou me retourner. Il y a tellement peu d'espace que je peux mourir asphyxiée, donc noyée.

Je tousse, je tousse, je sens que l'eau est partie de l'autre côté, où elle ne devrait pas y traverser...

16h45, toujours dans la baignoire

Mes battements de coeur ralentissent, je m'épuise petit à petit et je commence à avoir froid... Je suis tellement anxieuse, stressée de mourir de cette manière, sous silence.

Mes paupières lourdes commence à se fermer, je m'insiste à rester éveiller. Au moment, où mes yeux ont vraiment fermé, mon instinct de survie a pris le dessus.

Je donne un énorme coup de pied, la vitre commence à se briser. Je donne un second coup de pied, la fissure s'agrandit et je donne le coup de poing final dont la vitre s'est littéralement cassée sur tout le long de mon corps...

Ensanglantée, affaiblie, je sors de la baignoire. Je remarque que des morceaux de verres se sont pénétrés dans ma peau.

Je prends mon temps de sortir de la baignoire. Je souffre énormément, je mets à tousser pour recracher les eaux de mes poumons. J'ai tellement tousser qu'un de mes bronche est sorti... et je crache du sang.

17h00, dans la chambre

J'ai pris la force d'appeler l'accueil de venir dans la chambre 222, que c'était urgent. Je suis nue, entourée d'une petite serviette blanche salie par mon sang. Je suis affaiblie et l'air d'une morte vivante.

L'homme de l'accueil toque à la porte et je ne peux plus le répondre. Il toque la porte de plus en plus fort et paniquant, il décide donc d'ouvrir la porte. Je l'entends crier, mais je suis partie loin, j'ai l'impression de ne plus être ici sur terre.

Je vois de manière floue, l'homme faisant de grands gestes. Je l'entends à moitié me posant des questions, et je balbute. Puis il appelle les pompiers et black out total.

***

18h00, dans le lit d'hôpital

N'importe qui peut être coupable. N'importe qui peut être complice de ce crime. Cet acte devait avoir pour raison dont je ne saurais jamais...