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Aaron :


Elena ouvre la boite après quelques secondes d'hésitation. J'espère vraiment que ça va lui plaire. Je ne sais même pas ce que c'est, je fais confiance à ma mère.

Elle le prend entre ses mains avant de le reposer dans sa boite

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Elle le prend entre ses mains avant de le reposer dans sa boite.

"Elena : Tu es fou Aaron. Vraiment fou.

Aaron : Je te préviens si tu me fais le coup du "je ne peux pas accepter c'est trop pour moi" je te laisse ici en plan."

Elle sourit à ma blague en fixant le bijou qu'elle a sous les yeux. Elle n'a pas envie que je me casse, c'est déjà qu'on est sur la bonne voie.

Je me lève et attrape le collier. Je dégage doucement ses cheveux de sa nuque et lui met le collier. Je retourne ensuite m'assoir, un sourire satisfait collé aux lèvres. Il lui va parfaitement bien. Ce collier sublime encore plus sa tenue. Elle est vraiment magnifique, ça en devient presque surréaliste. Son sourire aussi est vraiment magnifique, il est très communicatif.

"Elena : Merci beaucoup, t'avais pas à faire tout ça.

Aaron : J'ai merdé, je devais me rattraper.

Elena : La discussion, les fleurs, le restaurant, le collier...t'en as d'autre des surprises comme ça?

Aaron : Non, pour le reste j'improvise.

Elena : Oh, vraiment?"

Elena me regarde avec un sourire compétiteur. Elle veut jouer à ce petit jeu là avec moi?



Later...



"Elena : J'ai plusieurs questions à te poser. Je sais que c'est délicat et je comprendrais si tu me dis que tu ne veux pas y répondre."

Elle pousse ses cheveux en arrière en regardant un couple âgé marcher. Nous sommes maintenant en train de nous balader dans un parc. Elena dit que c'est bon pour la digestion.

"Aaron : Je t'écoute.

Elena : Tout d'abord, comment ta mère a pu passer à côté de ça? Enfin je veux dire...comment a-t-elle fait pour ne pas voir que ton père allait voir ailleurs?

Aaron : J'aimerai te répondre mais j'en sais rien. Je dirais que l'amour l'a rendu aveugle. Elle avait pris l'habitude de se coucher tard le soir, sans mon père. Il disait qu'il restait tard le soir au travail et elle le croyait.

Elena : Et toi? Tu le savais?

Aaron : Non, pour moi c'était juste impossible. Mon père ne pouvait pas tromper ma mère. Je me posais des questions, forcément. Mais jamais je n'aurai pu l'accuser d'une chose aussi horrible. Enfin, pas avant que l'on sache la vérité."

Elle hoche la tête et fronce les sourcils, sûrement à la recherche d'autres questions.

"Elena : Comment tu étais avec ton père?

Aaron : Tu veux dire, avant qu'ils divorcent?

Elena : Oui.

Aaron : J'avais une relation banale avec lui. J'ai toujours été beaucoup plus proche et fusionnel avec ma mère, Louis aussi d'ailleurs. Il travaillait beaucoup et passait son temps au téléphone avec ses collègues.

Elena : Je vois. Est-ce que tu regrettes ce que tu as fait?"

Je me stoppe automatiquement dans ma marche. Elena s'arrête à son tour et se retourne vers moi. Je suis vraiment sensé lui dire que je ne regrette pas et qu'il ne me manque absolument pas?

Voyant que je ne réponds pas, Elena s'avance un peu plus vers moi, histoire que juste une trentaine de centimètres nous sépare.

"Aaron : J'ai peur de ta réaction.

Elena : Tant que tu ne me mens pas, ça me vas.

Aaron : Je...je regrette pas. Il le méritait."

Elena hoche la tête en regardant les étoiles. Je suis persuadé qu'elle me considère comme un monstre sans coeur maintenant... Je m'étais fait la promesse de ne plus jamais lui mentir alors...pas le choix.

"Aaron : Elena?"

Elle relève son visage vers le mien. Je me perds quelques instants dans son regard en essayant de le déchiffrer. Je n'arrive pas à savoir ce qu'elle ressent en ce moment. Peut-être qu'elle a envie de s'enfuir et de rentrer chez elle mais qu'elle n'ose pas. J'y arrive pas, son regard est difficile à cerner.

"Aaron : Dis-moi que tu me considère pas comme un meurtrier sans coeur ou un monstre."

Elle ris, sous mon incompréhension. Elle trouve la situation risible? Vraiment?

"Elena : C'est pour ça que tu fais cette tête là?

Aaron : J'en sais rien. Je savais pas comment tu allais réagir.

Elena : Tu sais Aaron, tout le monde a un passé. Le tien est certes un peu plus compliqué mais c'est comme ça. Tu as le tien, j'ai le mien. On a pas forcément eu la vie facile tous les jours mais c'est le destin. Ce qui est fait est fait et on ne peut plus revenir en arrière maintenant.

Aaron : Waouh.

Elena : Waouh?

Aaron : Je pensais pas que tu allais aussi bien réagir."

Elle passe ses mains sur ses cuisses, sûrement pour se réchauffer.

"Aaron : On devrait rentrer.

Elena : Tu as raison, on travaille demain."

Le trajet se fait dans la bonne humeur. On se met à parler de musique pendant tout le long. Une fois arrivés devant son immeuble, nous descendons tous les deux.

Je me poste en face d'elle. On reste comme des cons, l'un en face de l'autre, sans savoir quoi dire ni quoi faire.

"Elena : C'était super ce soir, merci beaucoup.

Aaron : Merci à toi d'avoir accepté. On remet ça quand tu veux.

Elena : Avec plaisir."

Elle me regarde intensément en souriant. Est-ce qu'elle s'attend à ce que je l'embrasse? Peu importe. Pris d'une sorte d'adrénaline, je m'approche d'elle pour laisser mes lèvres dans le vide, à peine à cinq centimètres des siennes. Elle continue de me regarder dans les yeux, ce qui me déstabilise légèrement.

"Aaron : Tu attends quelque chose de moi?

Elena : Et toi?

Aaron : Je sais pas quoi faire.

Elena : Moi non plus."

Je prends alors possession de ses lèvres à la fin de sa phrase. Mes mains viennent se poser sur ses hanches pendant que les siennes s'agrippent à ma nuque pour se perdre dans mes cheveux. Elle laisse sans aucune résistance. Elena descend l'une de ses mains pour venir la poser contre mon torse.

Je décolle mes lèvres des siennes à contre coeur, à bout de souffle. J'appuie mon front contre le sien en souriant. Je pensais vraiment pas qu'elle allait se lâcher et je cris victoire intérieurement.

"Elena : Je devrais rentrer.

Aaron : D'accord, bonne nuit.

Elena : Bonne nuit."

Je ne peux pas m'empêcher de déposer un léger dernier baiser sur ses lèvres avant de la regarder partir. Mon coeur n'arrive pas à se calmer, il bat comme un fou. J'ai bien cru qu'il allait sortir de ma poitrine quand je l'embrassais.

Criminal LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant