Partie 37

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Salam Alaykoum, Bonjour,

En ce moment, mon couple se déchirait ; cris sur cris, disputes sur disputes, c'est comme ça qu'on communiquait et ça fait un bon moment que ça dure. Tout cela nous détruit petit à petit.

Je ne sais pas ce qui a provoqué cela mais je m'inquiétais beaucoup car malgré ma fierté et notre relation qui se détériorait, j'avais peur que ça se casse.

Un vendredi, j'étais partie à la mosquée avec mon mari et ce jour-là, le discours de l'imam portait sur la sorcellerie, la jalousie et le mauvais oeil.

Cela m'avait bien fait réfléchir donc je suis partie parler de la relation dégradée entre moi et mon mari. L'imam m'a fortement conseillé que nous fassions une Roqya (pratique religieuse exercée contre le diable, la sorcellerie et le mauvais oeil).

[...]

L'imam nous a dit que quelqu'un avait exercé de la sorcellerie sur nous mais qu'il ne savait pas qui c'était et si nous avions attendu encore un peu, nous aurions divorcé.

À ce moment là, je me suis rendue compte à quel point les gens peuvent êtres envieux et jaloux sans raison. Je commençais à me remettre en question même si je n'avais pas à le faire. Je m'en voulais je ne sais pour quelle raison.

Une fois rentrée à la maison, je suis partie m'assoir sur mon lit. Quelques temps après, Mohamed est venu s'assoir près de moi.

-Lui : Tu te rends compte qu'on aurait pu se déchirer, qu'on aurait pu se quitter ?

Que dire face à cela ? J'étais encore sous le choc.

-Lui : Et Dieu merci que cela ne se soit pas passé.

-Moi : Oui ...

-Lui : Oh Marwa, ne soit pas troublée par ça, c'est rien. Si Dieu nous a permis de savoir ça, ce n'est pas pour rien.

Je me suis mise à pleurer d'un coup, j'ai éclaté en sanglots devant mon mari. J'étais trop troublée et secouée par cet événement.

Il m'a entrelacé et a enchaîné en disant :

-Lui : Mais non Marwa, ne pleures pas ! Arrête.

-Moi : [...]

-Lui : C'est rien, t'inquiètes, je suis là pour toi et t'es là pour moi. Chut, c'est bon.

[...]

Les jours passaient, une routine s'imposait, c'était calme ; trop calme.

Je sortais du travail un jeudi soir, il était 22 heures et quelques, je devais fermer le magasin. J'allais vers ma voiture pour me rendre à mon domicile.

En voiture, une petite Renault Clio grise faisait le même chemin que moi. Au début, je ne m'inquiétais pas mais au fur et à mesure, je commençais à penser que l'on me suivait.

J'ai donc commencé à prendre un tout autre chemin qui ne me menait pas chez moi. Je prenais différents chemins au hasard et la voiture était toujours à mes trousses.

J'ai commencé à avoir un peu peur donc j'ai immédiatement appelé mon mari :

-Mohaa : Allô

-Moi : Mohaa, on me suit.

-Lui : Quoi ? Mais t'es pas en voiture ?

-Moi : Si Moh, on me suit en voiture !

-Lui : Jure ! Prends des autres chemins pour voir si ...

-Moi : Je l'ai déjà fait Mohamed !

-Lui : T'es vers où la ?

-Moi : Je suis à ******* à côté des entrepôts.

Marwa, cœur meurtri, tu me manquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant