Partie 22

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Salam Alaykoum, Bonjour,

J'étais choquée, elle venait tout juste de se piquer. Depuis quand se drogue-t-elle ?

Je l'ai levée et ne savais pas où l'emmener. Je suis rentrée et il n'y avait personne. Je l'ai faite rentrer à son tour puis l'ai conduite à la salle de bain.

Elle était vraiment sous l'effet de l'extase ; elle disait vraiment n'importe quoi, pleurait et rigolait en même temps, etc. Je l'ai déshabillée et lui ai fait prendre une douche puis je l'ai couchée.

Elle dormait profondément. Je suis ensuite ressortie pour aller chez Nazir ; je devais passer. Arrivée à la cité, j'étais encore toute chamboulée. J'avais mal au cœur, une parole prononcée et j'allais pleurer.

Tête baissée je marchais lorsque je vis Hazim. Je ne l'avais pas vu depuis deux semaines ; j'allais chez Nazir et nous avions parlé vite fait. Il m'avait aussi dit que je pouvais compter sur lui en cas de besoin et m'a aussi répété qu'il  me comprenait très bien.

Je ne voulais pas l'esquiver, je n'en avais pas la force. Il vint vers moi me parler mais j'étais complètement ailleurs.

-Lui : OHHHH MARWA !!! Tu m'écoutes ou quoi là ?!!! T'as quoi là ?

-Moi : Si si j ... Je t'écoute.

-Lui : J'ai dit quoi alors ?

-Moi : Q ... Que ... Je ... J ...

-Lui : Marwa t'as quoi putain ?!!!

-Moi : J ...

-Lui : Viens.

Il me guida vers un banc en ayant son bras derrière mon dos. Je me suis assise puis j'ai recroquevillé mes genoux sur moi-même pour y placer ma tête à l'intérieur telle une enfant.

-Lui : Marwa ?

-Moi : [...]

Il serra ses bras autour de moi ; il me faisait en quelque sorte un câlin. Toutes ces épreuves à la suite m'ont faite faiblir et chuter. Cette carapace, ma forteresse que j'ai construite durant des années pour m'endurcir se détruit petit à petit certes mais très rapidement. 

J'ai baissé les jambes pour m'asseoir normalement puis je me suis mise à pleurer. Ces temps-ci, je ne faisait que ça et devant n'importe qui.

Hazim me serra encore plus pour me montrer sa présence. Il m'a d'ailleurs beaucoup aidé durant cette période.

[...]

Je suis montée chez mon frère mais avant cela, Hazim avait repris mon numéro seulement en tant "qu'ami et pas plus" d'après lui car il l'avait supprimé.

J'ai parlé avec Nazir pendant au moins deux heures puis j'ai repris le chemin inverse pour rentrer. Arrivée à la maison, il y avait tout le monde. Je me suis directement dirigée vers la chambre à Ayna ; cette dernière dormait profondément.

Soulagée, je suis partie me doucher, prier puis dormir directement.

[...]

Lendemain

Il était 18 heures, je venais tout juste de finir. À l'entrée de la cité, je vis Mohamed seul. Il vint vers moi puis me dit :

-Lui : Tu rentres du taff là ?

-Moi : Oui

-Lui : Et tu sais pas il est où Ziad ?

-Moi : Bha non pourquoi ?

-Lui : Depuis tout à l'heure il est injoignable !

-Moi : Il n'est pas avec Imran, Salim ou quelqu'un du genre.

Marwa, cœur meurtri, tu me manquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant