Partie 20

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Salam Alaykoum, Bonjour,

Je paniquais, je ne savais pas ce qu'elle avait !!

Elle était inconsciente. Je vérifie son pouls, il était très irrégulier.

-Moi : À L'AIDE, AU SECOOURS !!!!

Je saisis mon téléphone à une vitesse impressionnante et appelle le Samu. Je vois Ziad se diriger en courant vers nous et ses potes derrière lui.

-Lui : ELLE A QUOI ?

-Moi : J ... Je ...

-Lui : ELLE A QUOI PUTAIN !!!

Il s'agenouille et lui met des petites claques.

-Lui : OHHHH YAMINA LÈVE TOI !!! PUTAAAIN !!!

-Imran : Ziad calme toi

-Ziad : COMMENT TU VEUX QUE J'ME CALME LÀ ?!!! T'EST CON OU QUOI ?!!!

Adil prend Ziad et l'éloigne. J'étais toujours agenouillée aux côtés de ma sœur en lui caressant le visage. Mon cœur battait à une vitesse impressionnante, j'avais peur. Imran m'enlaçait pour me calmer.

[...]

J'étais dans le camion du Samu, Ziad et les autres ont pris la voiture. Il a aussi prévenu ma famille qui allait venir.

Arrivés à l'hôpital, elle a directement été prise en charge. J'étais sur une chaise, Ziad était à ma droite et Mohamed à ma gauche. Mes mains étaient sur mon visage. Je souhaitais que cela ne soit pas réel mais cela n'était évidemment pas un rêve.

Ma main gauche était posée sur ma cuisse. Mohamed la saisit et enlace ses doigts comme pour me montrer qu'il est présent pour moi.

Ziad s'est levé accompagné d'Imran sûrement pour prendre l'air.

[...]

-Médecin : Alors elle est dans le bloc opératoire. Cette chute violente est due à sa tumeur cérébrale ; on va essayer de lui retirer la tumeur mais cette opération est vraiment très risquée. Il y a vraiment très peu de chance qu'elle réussisse.

Ziad part directement après, ma mère de même et moi je ne bouge pas. Mohamed avait son bras m'enlaçant. J'avais le regard et le corps vide.

Il se dirige vers dehors pour que l'on puisse prendre l'air. Nous nous asseyons sur un banc un peu éloigné de l'entrée. Je ne disais rien. De toute manière, que dire ?

-Lui : Marwa ...

-Moi : [...]

-Lui : Elle va survivre t'inquiètes, elle est forte ta sœur.

C'était les paroles que je me répétais sans cesse dans ma conscience.

-Lui : Viens là.

Il ouvre ses bras et je m'y réfugie telle une enfant. Je m'accrochais à lui, dans ses bras musclés, je me sentais bien et protégée, il sentait bon.

[...]

Cinq longues heures d'attente sans réponse. Il était 20 heures et quelques et nous étions toujours là. J'étais toujours sur ce même banc avec Mohamed qui me tenait toujours la main. Il s'était endormi sur mes cuisses. Je l'observais, il est beau Ma Sha Allah avec sa petite barbe d'environ 5 jours bien taillée, ses longs cheveux bouclés couverts par une casquette mise à l'envers, ses longs cils, son teint bronzé et ses lèvres roses bien tracées.

Je l'observais toujours lorsque je vois ses yeux s'ouvrir. C'était trop tard pour tourner mon regard.

-Lui : Hm ... Marwa ?

Marwa, cœur meurtri, tu me manquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant