Plusieurs semaines sont passées et les jours se ressemblaient. Les cours de vacances étant terminés laissaient place au début des cours depuis un mois déjà.
Driiiinnnnng !!! Arrhghh ce fichu réveil qui sonne. Aujourd’hui je ne me sens pas du tout d’attaque pour aller à l’école, je crois que je vais simuler une maladie peut être que mes parents me laisserons paresser un peu dans mon lit.
C’est en imaginant mon plan diabolique que je reçu un message de Matou me disant qu’elle devait absolument me voir aujourd’hui, car elle avait quelque chose de très important à me dire. Je range mon téléphone en soupirant et traine mes pieds jusqu’à la salle de bain. Comme une automate, je me brosse les dents et s’en suivi une longue douche chaude. Ensuite je me dirige vers mon dressing et sort un jean noir et un t-shirt rouge, voilà qui fera l’affaire pensais-je.
Je n’aime pas vraiment parler de mon physique mais je crois que ça vous permettrait de mieux cerner mon personnage. Je suis comme on peut dire une enfant très en forme avec des rondeurs. On me fait des fois des remarques sur mon poids mais je m’en fou royalement. J’ai un teint caramel et des cheveux qui me tombent sur les épaules. Je préfère m’habiller très relax, jeans, t-shirt... je mets même souvent des casquettes lol. Je crois que la plus belle partie de mon corps ce sont mes yeux. J’ai des yeux en amande, clair avec un iris qui tire vers le brun.
C’est la rentré depuis un mois et malgré je sais que tout le monde sera sur son 31, encore... Mais je m’en fou royalement, toute la façon, toute cette féminité, moi, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Mais pendant une seconde j’ai pensé à LUI et je n’ai pas pu empêcher les battements désordonnés de mon cœur. Je crois que je devrais faire un effort sur mon code vestimentaire si je veux qu’il me remarque. Donc aujourd’hui j’ai décidé de laisser tomber mes cheveux sur mes épaules.
Boubacar... durant tous les cours de vacance on ne s’est pas parlé même une fois et d’ailleurs ca à continuer même après le début des cours. En ce qui le concerne, je me suis totalement trompée sur sa personnalité. Je croyais avoir à faire à un intello GEEK qui passait son temps fourré dans ses cahiers, mais non ! En plus d’être très intelligent, il s’est fait aimer de tous et fait partir de la bande des gars les plus stylés du collège. Et mon Dieu, qu’il est mignon ! Il est très grand pour quelqu’un de notre âge et il a un teint noir très éclatant. Ce qui frappe le plus c’est sa bouche... avec de belles lèvres roses qui s’étirent pour laisser voir un sourire éclatant avec une dentition parfaitement blanche. J’ai tellement rêvé d’embrasser cette bouche.... Mais qu’est-ce que je raconte ?! Je devrais avoir honte de moi, tout ça, tous ces sentiments, ça ne me ressemble pas.
- Laila !!! tu sors, ou tu voudrais que je te traine dehors en te tirant les oreilles ? crie ma mère depuis la terrasse.
- J’arrive Mom. Je termine rapidement de me brosser les cheveux, me regarde dans le miroir d’un air satisfait, je tire mon sac et me dirige vers la voiture ou m’attendait déjà le chauffeur.
J’habite à environs 20 minutes de l’école, confortablement assise à l’arrière de la voiture je regardais à travers la fenêtre et me demandais bien de quoi Matou, voulait me parler. J’étais encore perdue dans mes pensées quand, un peu plus loin, j’aperçu une silhouette que je reconnaitrais parmi mille. Mon cœur, ce traitre, se mit à battre de façon désordonné. Mais qu’est-ce qu’il fait là lui ?
- Sylla, s’il te plait peux-tu arrêter la voiture ? dis-je au chauffeur.
L’instant d’après la voiture s’immobilisa juste devant cette silhouette et j’eu la conformation que c’était lui... Boubacar.
Je pris mon courage à deux mains puis descendis de la voiture, il s’était arrêté et me regardait de façon impassible jusqu’à ce que je me plante devant lui.
- Euh Bonjour, lui dis-je en regardant mes mains. J’avais perdu toute ma confiance devant tant de beauté. Il était habillé tout en noir et malgré son teint cette couleur lui allait tellement bien.
- Bonjour, Laila ? c’est ça ? me dit-il avec un sourire innocent.
- Tu... tu connais mon nom ? balbutais je.
- Bah oui je te rappelle qu’on a passé deux mois entier dans la même classe, me réponds il moqueur.
Je sentais mon malaise monter et aussitôt, je regrettais pourquoi j’ai demandé à ce qu’on arrête la voiture. Reprenant ma contenance, je luis dis :
- Ecoute, je m’en vais à l’école, quand je t’ai vu j’’ai cru comprendre que toi aussi. Donc je me suis arrêtée pour savoir si tu veux y aller avec nous. Je terminais ma phrase en lui montrant la voiture.
Il hocha la tête et me suivi. On s’est tous les deux mis à l’arrière et je retenais presque mon souffle. Son parfum avait pris l’habitacle de la voiture et même étant de l’autre côté de la voiture il m’intimidait avec tant de charisme.
Pendant 5 minutes nous roulions dans un silence très lourd, lorsqu’il décida de le rompre sentant ma gêne.
- Alors, tu habites aussi dans le quartier ? il me regardait dans les yeux.
- Oui, oui ; murmurais je pathétique
- Euh moi en fait je vis avec ma sœur qui s’est installée ici il n’y a pas longtemps. Me dit-il, me regardant toujours.
- Oh d’accord, je vois.
Je crois qu’il s’est rendu compte que je ne voulais pas trop me taper la causette, en tout cas il ne dit plus rien et le reste du trajet, il se tourna du côté de sa fenêtre.
Moi de mon côté, je ne savais pas ce qui m’arrivait, je ne comprenais pas tous ces sentiments qui me traversaient. Jamais je ne me suis sentit comme ça, pourtant je suis une fille avec un caractère très trempé et étant entouré que de garçons à la maison, la majorité de mes amis sont des garçons. Ce qui fait que je suis parfaitement à l’aise avec le sexe opposé, mais pourquoi pas avec lui ? Et en même temps je me posais tellement de questions. Pourquoi il ne vit pas avec ses parents ? Pourquoi malgré tant de beauté je décèle une grande tristesse cachée derrière ce regard ?
Arrivé à l’école, il me remercia très rapidement et descendit de la voiture sans attendre ma réponse. La seconde d’après je le suivi et inspirais d’un grand bol d’air comme si j’étais restée tout ce temps sans respirer. Je crois que je ne suis pas prête à revivre cette expérience de nouveau. De loin je vis Matou m’attendant sur notre lieu de rendez-vous habituel du matin. Dès qu’elle me vit, elle se précipita vers moi.
- Ahh ma chérie, tu ne devineras jamais avec qui je suis venue à l’école aujourd’hui, lui dis-je dès que je suis arrivée à son niveau.
- Qui que ce soit, ça peut attendre d’abord, j’ai un super gros scoop pour toi, me dit-elle les yeux brillant et un sourire satisfait.
Mon cœur se mit à battre plus vite, pourquoi j’ai l’impression que je ne vais pas aimer ce qu’elle va me dire.
- J’ai appris que Boubacar et Saran sortent ensemble et que c’est très sérieux d’ailleurs, tient les voilà ensemble regarde. Me dit-elle. Mon cœur fit un raté.
Comme une automate, je me retourne et le spectacle qui s’offre à moi, non je ne peux pas, je ne veux pas voir ça.
Saran et Boubacar en train de se faire un câlin, Saran se hissant sur ses pieds et faisant un bisou sur la joue de Boubacar, et ce dernier lui souriant de toutes ses belles dents. Non ! S’en était trop !! Mais qu’est-ce que j’ai bien pu rater moi dans cette histoire ?? Non je ne peux pas l’accepter, je ne sais pas pourquoi mais j’ai la ferme conviction que lui et moi nous avons été fait l’un pour l’autre. Et je ne suis pas prête de laisser tomber comme ça, sans rien faire. C’est pourquoi, sans réfléchir, je me dirigeais vers eux, les mains tremblant, en ignorant les appels d’une Matou qui ne comprend surement pas, le pourquoi de ma réaction.Maya :
Hello les Bébés, voilà le chapitre 1 d’une très grande aventure j’espère que vous allez aimer. S’il vous plait n’hésitez pas à me donner vos impressions dans les commentaires et aussi à partager la page afin d’agrandir notre famille. Pluie de bisouuusss.