Chapitre 17 : Ce rêve bleu

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Je suis réveillée mais j’ai encore les yeux fermés. Pour dire vrai, j’ai peur de les ouvrir. Oui peur parce que j’avais cette sensation que cette magnifique nuit que j’ai passée hier n’était en fait qu’un rêve. Mais très rapidement, la sensation de peur et d’angoisse a disparue totalement lorsque j’ai senti un bras me serrer fort contre lui. J’ai ouvert lentement les yeux et je suis tombée sur son visage paisiblement endormi.

J’ai pris mon temps pour regarder chaque trait de son visage, il est beau comme un cœur. J’ai posé ma main sur sa joue  avant d’y exercer une fine caresse. J’ai touché sa lèvre inférieure du pouce et mon esprit s’est permis de me ramener tout ce que cette bouche m’a fait vivre hier.... j’ai les joues en feu !! hier soir c’était magique, magique ! je me revois encore en train de lui dire...

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- C’est toi tout entier que je veux Bouba, aujourd’hui, plus que jamais... lui chuchotais-je dans l’oreille....
Il m’a regardé d’abord surpris par tant d’audace, avant d’adopter une expression comme s’il m’interrogeait sur les sous-entendus de ma phrase. Afin de  l’enlever dans le doute j’ai entrepris de le caresser le torse. Avec mes doigts je dessinais le contour de chacun de ses muscles, le regardant fascinée et amoureuse. Je parsemais de baisers et de petits coups de langue chaque partie de son corps qui s’offrait à moi. Il se laissait faire, savourant chaque trace de plaisir laissée par ma bouche. Je n’avais jamais fait ça avant. Je n’avais jamais ressenti pareil sensation. Il m’a soulevée les bras pour me retirer mon débardeur, je me suis laissé faire. Mon soutient gorge a suivi. Vous ai-je déjà dit qu’il me regardait comme si j’étais la seule merveille du monde ?

Son regard s’est mis à briller encore  plus lorsqu’il a quitté mes yeux pour se poser sur ma poitrine parfaitement ferme et rebondie. Un sentiment de pudeur me gagnât et instinctivement je me suis couvert les seins avec les mains.
- Ne te  cache pas de moi bébé, tu es la plus belle femme que mes yeux m’ont permis de voir jusque-là. Tu es magnifique, me souffle-t-il avec une voix que je ne lui ai jamais connue
J’ai mordu ma lèvre sans le préméditer. Il reprit mes lèvres, cette fois ci avec fougue et désir. J’étais fiévreuse, tremblante avec les joues en feu. Si j’étais une blanche je serai rouge tomate c’est sûr. Je le sentais aussi brulant. Etant assise sur lui, je sentais parfaitement sa virilité.  Contrairement à quand on était plus jeune, cela ne me faisait pas peur. Pas maintenant en tout cas. Tout d’un coup il me retourna violement. Nous nous sommes retrouvés sur le lit, lui au-dessus de moi.
- Reste tranquille et laisse-moi faire, me dit-il. Je vais t’embrasser juste là...
Je sentais ses lèvres fondre sur mon oreille, ensuite mon cou. Je me tortillais, incapable de retenir mes gémissements. En même temps il me caressait les seins en faisant des petits cercles autour de mes tétons. Je n’étais que sensations. J’ai lancé un cri étouffé lorsqu’il a posé ses lèvres sur mon sein droit, faisant une pression sur la base avant de lécher le téton. Je crois que j’ai de l’eau dans le cerveau. Je n’arrive plus à penser correctement. Il a repris le même processus sur l’autre sein et la sensation fut la même..... Délicieusement bon.

J’ai commencé à onduler mon bassin pour aller à la rencontre de son corps, je le voulais, je n’en pouvais plus.
- Je t’ai dit de rester tranquille. Je vais te faire jouir, juste comme ça...
A cet instant  je n’entendais et ne comprenais rien du tout. J’avais une boule qui s’était formée dans mon bas ventre et j’avais ce sentiment que quelque chose était prêt à exploser en moi.

Il s’est d’abord débarrassé de mon short me mettant totalement nue devant lui, puis me il reprit les lèvres en me susurrant des mots doux dans l’oreille. Il répéta ensuite ses caresses délicieusement bonnes et expertes sur mes seins. Plus il continuait plus je sentais que j’aillais lâcher prise bientôt. A un moment où j’étais perdue entre plaisir et désir, je sentis sa main descendre le long de mon ventre pour se poser là... là où jamais personne de ma vie ne m’a  touché. Je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qui se passait.  J’ai senti qu’il me caressait, qu’il faisait une sorte de mouvement circulaire. Cette caresse-là.... celle qu’il fait sur mes seins.... J’ai juste senti mon corps se raidir pendant quelques secondes avant d’exploser de plaisir, j’ai poussé un un cri que je n’ai pas pu retenir, perdant la raison en même temps. Je suis restée en transe durant plusieurs secondes avant de redescendre sur terre.

Lorsque ma vision est redevenue plus claire, Bouba me regardait amoureusement, et a essuyé une larme qui perlait au coin de mon œil. J’aime cet homme, je l’ai toujours aimé, je n’ai jamais cessé de l’aimer. Je l’ai perdu une fois mais je me jure de ne plus jamais le laisser partir. Il a toujours été tout ce que j’ai toujours voulu et ce, depuis le premier regard. Vous savez il y’a de ces amours qui nous prennent le cœur, qui s’installent et s’imposent. Je ne verrai jamais quelqu’un d’autre comme je vois  Bouba. Je sais qu’il n’est pas parfait, je suis loin de l’être aussi. Mais je le trouve parfait avec toutes ses imperfections et je sais, je suis sure que c’est réciproque.
- Hey... me dit il.
- Hey...qu’est-ce que tu viens de me faire là ?
- Rien que te montrer une minime partie de tout ce que je ressens pour toi. J’ai souris
- Oh mais qu’il est romantique, mon chocolat !
- Chocolat !! dit il faussement choqué ! haha tu n’as toujours pas oublié cette histoire de chocolat.
- Commence par t’y habituer, on a encore toute la vie devant nous.
Il me regarde plus sérieusement...
- Si c’est pour que tu restes à mes côtés toute la vie, oui, j’accepte volontiers ce surnom.
- Toute la vie... dis je comme si je me parlais à moi même
- Pour toujours... dit il avec une voix pleine de promesse
Nous nous somme embrassés avant qu’il ne mette fin brusquement à notre baiser qui prenait une autre tournure.
- Humm c’est que madame devient insatiable, dit il taquin. Je vais devoir te fuir bientôt.
- On verra bien entre nous deux lequel est le plus insatiable.
- Haha on verra bien, mais pour l’instant je veux prendre une douche, je peux utiliser ta salle de bain ?
- euh oui, oui bien sûr, tu n’as pas à demander, fait comme chez toi... tu veux manger quelque chose ? dis je avec un air de quelqu’un qui ne veux pas du tout quitter son lit.
Il a éclaté de rire, avant de frotter son nez contre le mien.
- Toi tu as l’air morte épuisée, ne tant fait pas pour moi, je n’ai pas faim. J’en ai pour cinq minutes j’arrive.
Il s’est levé et je l’ai vu disparaitre dans la salle de bain. J’attendais qu’il sorte, mais mes paupières se fermaient toutes seules. A un moment je n’ai pas pu résister. Tout ce dont je me rappelle c’est de l’avoir supplié de rester près de moi, et de ne pas partir avec une voix d’outre-tombe. Avait-il fini sa douche ? Je n’en sais rien du tout....

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J’étais encore perdu dans mes pensées...
- Hey, me dit-il à peine réveillé avec les yeux mis clos
- Hey chocotale, bien dodo ?
- La meilleure nuit de toutes celles que j’ai eues au paravent.
- Moi aussi...
- Pourquoi j’ai l’impression qu’il y’a un mais ?
- Non c’est pas un « mais » dis-je en me redressant... juste une petite question que me reste dans la tête...
- Oui dit moi, répond-il en se callant bien dans l’oreiller.
- Hier, euh, je me suis pratiquement offerte à toi... pourquoi tu n’as pas essayé de... enfin on a pas..
- Tu l’as déjà fait ? me coupe-t-il. J’ai failli m’étrangler
- Non ! jamais ! dis je d’une petite fois, en le regardant. Depuis le  temps j’ai compris qu’il aimait que je le regarde quand je lui parle. J’ai quand même eu le temps de déceler une expression de soulagement... ça  compte vraiment pour lui ça ? et si je ne l’étais plus ?
- Voilà pourquoi je ne l’ai pas fait...
- Et si je ne l’étais plus ? demandais-je subitement vexée.
- Je sais très bien où tu veux en venir Laila... je ne l’aurai pas fait non plus. En fait je m’en fou que tu sois vierge ou pas, c’est loin d’être important pour moi. Tout ce que je sais c’est que si toi et moi on devrait passer ce cap, c’est après que tu sois devenu Madame SOW.
Je déglutis.... il se projette tans dans le futur avec moi....
- Ce qui veut dire que tu ne l’a jamais fait aussi ? risquais-je...
- Si je te dis le contraire, je t’aurais menti. Dit il doucement. j’ai eu un pincement au cœur.
- Mais c’est quoi alors le problème avec moi ? pourquoi cette abstinence ?
- Parce que toi tu es spéciale Laila. Je veux faire bien les choses tu comprends ? je ne t’en aurais pas voulu si tu l’avais déjà fait. Ça serait à la limite égoïste de ma part. mais en rien ça n’aurait changé ma façon de voir les choses. Je ne veux prendre aucun risque avec toi...
- D’accord je vois... je vais prendre ma douche et nous faire à manger.
- Dis plutôt que nous allons prendre notre douche ensemble... allez j’attends que tu sortes du lit, je sais que tu es nu...je vais admirer la vue.
- BOUBA !!! dis-je en le tapant ! je ne te connaissais pas si pervers. Dis je en éclatant de rire.
- Il y’a plein de chose que tu ne connais pas ....encore. dit il avec un clin d’œil qui m’acheva.

J’ai sauté du lit avant de courir rapidement dans la salle de bain. Ce manège n’a servi à rien car il m’a quand même rejointe là-bas. A la fin il m’a demandé de faire mes grandes ablutions et nous avons rattrapé nos prières ensemble. J’ai découvert un Bouba très porté sur la religion... ensuite nous avons bien mangé avant de lancer un film qu’on a regardé tous les deux en se faisant des mamours.

Le soir il fallait qu’il rentre et j’ai eu du mal à le laisser partir. Tres vite nous avons trouvé notre rythme.

Laila & Bouba: Un amour d'enfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant