Chapitre 18 : les problèmes s'annoncent

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***** ***** deux ans plus tard ***** *****

J’étais heureuse, j’étais très heureuse. Ca faisait plus de deux ans depuis que je vie un conte de fée avec Bouba. C’est vrai nous avons nos hauts et nos bas. On se disputait souvent, je pouvais être un vrai casse pied et être très exigeante mais on finissait toujours par se retrouver. Nos disputes étaient souvent du à ma jalousie maladive. Ca faisait deux ans qu’on était ensemble et nous n’avons jamais couché ensemble. Pour moi c’est impossible qu’un mec puisse se retenir autant, c’était impossible. Surtout si c’est quelqu’un qui avait l’habitude de le faire. Donc souvent je lui posais mille et une questions qui finissaient en dispute. Ou j’essayais de le séduire parce que moi aussi je craquais parfois et l’lorsqu’il tenait bon, je mettais ma frustration sur lui. Mais on ne restait jamais fâché très longtemps. C’était mon oxygène et je savais que c’était réciproque.

Apres ma graduation, j’ai eu l’opportunité d’intégrer une des plus grandes banques des USA. J’ai fini par m’installée seule et devenir parfaitement autonome. Mes deux frères se sont mariés entre temps. Il ne reste plus que moi on va dire. Vous connaissez la pression familiale lorsqu’ils s’y mettent non ? Mais je mets tout ça de côté et je me consacre à 100% à ma carrière en attendant le moment venu. Bouba a aussi décroché un très bon poste dans une autre ville à 1h30 de chez moi.  Nous nous voyons tous les weekends et on essaie de varier nos activités. J’ai cette nette impression que nous vivons comme un couple marié avec nos habitudes et nos hobbies.

Il nous arrive de parler mariage, au stade où nous sommes nous savons pertinemment que chacun de nous veut passer le restant de ses jours avec l’autre. Mais il faut avouer qu’aucun de nous n’est encore prêt. Moi surtout....

Nous étions un Weekend et cette fois ci c’était lui qui était venu le passer chez moi. Je nous préparais un bon « hako poutè » (sauce feuille de patate) tandis que lui il me regardait faire dans la cuisine lorsque je reçu un appelle de ma mère.
- Allo, bonjour Maman, ça va ?
- Oui et toi ? ehh toi tu ne peux pas appeler ta pauvre mère ?
Vous connaissez nos mamans non ? Même si tu les appelles la veille, si le lendemain matin elles ne voient pas un autre appel elles vont dire qu’on les a oubliées.
- Non mama, ce n’est pas ça. C’est que depuis le matin j’étais très occupée à faire le ménage.
- Hum awa gassi (ok d’accord) . Ton papa te salue.
- Moi aussi je le salue, dis je.
- Ca il faut l’appeler c’est pas sur mon téléphone que vous allez parler ! non mais ma mère quoi !! hahah
- Awa mi nani haha (d’accord j’ai entendu)
- Bref, j’ai eu une très belle surprise aujourd’hui, tu te rappelles de ton cousin Mouctar ?
- Mouctar ? dis je pensive...non pas vraiment.
- Mais si, Mouctar, le fils de ta tante Binta qui est à Dakar, tu y étais même partie une fois en vacances.
- Ohh oui, oui. Dis je me retrouvant enfin.
- Voila ! il est venu nous rentre visite aujourd’hui. Hum il a bien grandit alors là ! attends même je te le passe.
Okey d’accord....je crois que la dernière fois que j’ai discuté avec ce « cousin » j’avais 12 ans en gros il y’à 10 ans quoi....
- Allo, Laila ?c’est Mouctar. Dit il d’une voix enjouée.
- Allo, heyy comment tu vas ? ca fait une éternité, tu m’as abandonnée comme ça.
- Mais non voyons, nous nous somme juste perdu de vue. Je suis revenu à Conakry m’installer après avoir trouvé un travail par là. J’ai jugé nécessaire de venir saluer tonton et tanti.
- En tout cas ils ont l’air très heureux de te voir.
- Ça me fait plaisir en tout cas de te parler
- Moi pareillement, ça me fait vraiment plaisir de te reparler Dis-je en me callant contre le plan de travail de la cuisine. J’ai vu Bouba froncer les sourcils, déposer son téléphone portable et porter toute son attention sur moi. Aye !!
- Je.. en fait je suis un peu occupée là je vais devoir vous laisser, dis je en voulais écourter l’appel. Bouba s’est levé doucement et est venu se coller derrière moi.
- Okey d’accord je te laisse bosser. Je prendrais ton numéro avec ta mère comme ça, on reste en contact.
- Okey D’accord bye Mouctar. Bouba était occupé à me faire des bisous dans le cou
- Laila, je vais lui remettre ton numéro hein. Tu as intérêt à être gentille avec lui.
- Non Maman donne-moi son numéro, moi je vais le joindre.
- Non ! je lui remets ton numéro voilà ! bon je te laisse travailler je te rappelle plus tard.
- Okey bisous.

Laila & Bouba: Un amour d'enfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant