Chapitre 15 : deux Âmes qui se frôlent.

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Mon sang n'a fait qu'un tour, et sans que je ne puisse le maitriser, le coup est partis tout seul.
- BOUBA !! hurla Laila.
Elle est venu se mettre devant moi, tandis que l'autre con là se touchait la machoire et réalisait ce qui venait de se passer. Il s'est rapproché dangereusement et je me suis aussi avancé ignorant les supplications de Laila.
- De quel droit me touches tu ?
- De quel droit la traites tu de petasse ?
- Arretez les gars, je vous en prie. Comportez vous comme des adultes bon sang !
- Tu ne t'en tirera pas comme ca. Crache t'il . C'est elle que tu veux hein ? J'ai bien vu le jeu auquel tu jouais. Mais laisse moi te dire un truc jaimais tu l'aura. Elle est à moi, tu entends ? Degage et retourne là où tu etais depuis tout ce temps.
- Haha laisse moi rire. Et c'est comme ça que tu compte la garder ? En la brutalisant ?! Sache que vu que tu as montré ton vrai visage, jamais, tu m'entends ? Jamais je ne te laisserai avec elle !

Juste apres on a entendu quelqu'un éclater en sanglots… Laila. Elle s'était mise dans un coin et s'était couverte le visage avec ses petites mains. Nous nous sommes tous les deux précipités vers elle. Je dois avouer que ça me fait mal de la voir pleurer. Et ca me fait encore plus mal de savoir qu'il y ait une autre personne que moi qui ne supporte pas de voir ses larmes couler.
- Bébé, chuut, je suis désolé. Pardonne moi, j'étais aveuglé par la colère et, et… je te promets que je ne pensais pas un seul mot que j'ai dis. Lui chuchote t il en lui caressant les cheveux.

Je la voyais pleurer dans ses bras, blottie contre lui… je me sentais impuissant devant cette scene. Impuissant d'arrêter que mon cœur se comprime. Je me sentais de trop en fait. Et au moment où jai decider de les laisser seuls. Laila s'est relevée.

- Rachid, de quel droit tu m'en veux ? Dis moi ? Sniff. N'est ce pas toi-même qui a mis cette pseudo distance entre nous ? Hein ? Reponds !! N'est ce pas toi qui nous a recommandé aucun engagement ? A ce que je sache je suis encore une femme libre et je fais ce que je veux… tu m'as déçu !
Mon regard passait de elle à Rachid, en fait ils ne sortent pas ensemble… ils sont quoi alors ?
- J'en ai marre de tous les deux ! Vous parlez de moi comme si j'étais le premier prix d'une tombola. Je n’appartiens à personne à ce que je sache. C'est ma vie, j'en fait ce que je veux…
Elle a ensuite essuyé ses larmes rageusement avant de se lever.
- Laila… tentais-je
- Non Bouba !! Tout allait bien dans ma vie, tu reviens et les problèmes commencent. Tu as demandé à ce que je t'écoute. D'accord je vais le faire. Mais ne crois pas que c'est pour te laisser détruire tout ce que j'ai construit depuis tout ce temps.
Elle s'est levée et elle est partie. Elle a tellement changé… je suis resté bouche bée en état de choc tout comme Rachid je crois. Apres quelques minutes je suis monté dans ma voiture puis je suis rentré chez moi. J'ai terminé de bosser sur mon projet, j'ai pris ma douche et je suis parti me coucher. Il se faisait tard j'hesitais entre l'appeler ou pas. J'ai finalement tenté le tout pour le tout et j'ai composé son numéro.

- Allo, dit elle d'une toute petite voix.
- Allo, je te réveille… je te laisse dormir…
- Non ca va, tu ne me déranges pas.
Ca voix est tellement douce…. Je me suis raclée la gorge
- Uhmm, euh tu es bien rentrée ?
- Oui je suis rentrée il y a 30 min, je suis trop fatiguée.
- Oui ça se comprend. Tu peux être fière de toi. C'était une vrai réussite.
- Oui, nous avons reçu énormément de dons… et toi ca va ?
- Oui… euh désolé pour tout à l'heure. Je n'aurai pas du réagir de la sorte. J'aurai du calmer ma colère.
- Oh non t'inquiète… mais merci quand même. D'être venu à ma rescousse. Entre nous j'étais morte de trouille haha
- Haha j'avais vu ça. Mdr tu faisais la fière mais tu tremblais de tout ton corps… haha tu es trop têtue Big Head…
Silence.
- Big head… ça faisait une éternité qu'on ne m'avait pas appelée comme ça…. J'ai changé depuis le temps, je n'ai plus une grosse tête.
- En effet… tu es devenu une très belle femme. Tu l'étais déjà avant, a l'intérieur comme à l'extérieur… mais là… tu es à couper le souffle.
Silence…. Très long silence. Je l'entendais respirer à l'autre bout.
- Tu es là ? Dis je le sourire aux lèvres
- Uhum uhum
- Tu fais quoi demain ?
- Rien de prévu vraiment. C'est dimanche je vais profiter de la journée un peu…
- Ca te dis qu'on parte à la plage ?
- Heuuu c'est que… elle hésitait
- C'est pour que je te parle.
- D'accord…
- Tu veux que je vienne te chercher chez toi ?
- Euh oui viens… je serai prête à 11h. Je t'envoie l'adresse.
- Parfait… on se dit à demain alors
- Bonne nuit…
- Dors bien Laila…
Je ne voulais pas raccrocher, elle non plus je crois…
- Raccroche, lui chuchotais je.
- Raccroche toi…
- Bye
- Bye…
J'ai raccroché tout doucement… demain au moins tout se saura… J'ai eu du mal à dormir la nuit...

Laila & Bouba: Un amour d'enfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant