Chapitre 13 : Une erreur reconnue est à moitié pardonnée.

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Je me suis dépêchée de terminer mes courses avant que papa ne m’appelle. Pardon, je ne veux pas avoir de problèmes dès mon arrivée.
Apres le diner, je me suis enfermée dans ma chambre pour parler au téléphone avec Laila. Au moment où j’ai composé son numéro, j’ai reçu un appel inconnu des USA... je me suis souvenue de ce qu’elle m’avait dit donc j’ai hésité à répondre. Mais c’est sans compter à la ténacité de l’appelant. Apres plusieurs tentatives, je me suis résignée à répondre. J’ai décroché le téléphone et je suis restée silencieuse.

- Hey baby mine ??
- Rachid ?? it’s you ?? (c’est toi ?)
-  Oui bien sûr que c’est moi, tu t’attendais à qui d’autre? dit il suspicieux
- Non... non, personne. C’est juste que... ohh laisse tomber, mais je ne connais pas ce numéro. Il est à qui ?
- C’est le mien c’est le numéro du bureau. J’ai voulu t’appeler directement, parce que je connais la connexion au bled, c’est pas trop top.
- Oh oui je ne te le fais pas dire. Tu es déjà rentrée à la maison ?
- Non, je n’ai pas pu me concentrer toute la journée je crois que je vais faire des heures supplémentaires
- Ahh oui ?pourquoi ? tu as des soucis ? dis je anxieuse
- Non... c’est de ton manque dont j’ai mal. Dit il avec une douceur exquise. Je me suis mise à sourire bêtement.
- Toi aussi tu me manques...
- Hummm c’est vrai ce mensonge ?
- Haha si je te le dis...
- Qu’est ce qui te manque le plus ?
- Hummm ta grosse tête haha
- Ouhh je suis déçu.... je croyais qu’on avait la même définition du manque... dit il avec une voix profonde. Tu veux savoir ce qui me manque moi ?
- Humm
- Tes yeux.. tes magnifiques yeux. Ton sourire aussi et toute cette joie de vivre que tu transmets. Tes lèvres aussi... j’arrête pas d’y penser...

Mon cœur s’était mis à battre plus fort au fur et à mesure qu’il parlait il avait dit tout ça avec une voix tellement sexy... ohhh j’avais mon ventre qui s’était délicieusement contracté et la chair de poule. Tout cet effet qu’il me fait à  distance et en plus juste avec des mots... c’est trop. Comme je ne répondais pas, me contentant plutôt de me tortiller dans mon lit, il reprit :

- Et tout d’un coup elle redevient muette. Je commence à m’y habituer... ne t’en fait pas tu n’es pas obligé de répondre. Je n’ai fait que dire ce que je pensais.... ma puce il faut que je te laisse, il y’a mon boss qui m’appelle. Je te rappelle juste après d’accord ?
- Okey d’accord, à tout à l’heure.
- A tout de suite baby.

J’étais encore en train de rêvasser sur tout ce que Rachid me disait lorsque j’ai reçu l’appel de  Nour.

- Alloo mon amoureuse ??? lui dis je toute joyeuse
- Tchiiii qu’est ce qui te rends si joyeuse humm
- Non ! toi aussi, toi même tu sais la place que tu occupes dans mon coeur, c’est parce que je suis contente de t’entendre.
- Humm disons que je te crois, en fait non ! je ne te crois pas du tout. C’est pas moi qui te rends heureuse comme ca. Allez crache le morceau
- Haha moi j’ai toujours dis que tu étais une sorcière voila ça... c’est que j’ai reçu un appel...
- Hummm ? un appel qui te rend heureuse comme ça ? c’est qui ? Bouba ?
- Tchiiip ne me parle même pas de lui, au risque de gâcher ma bonne humeur... en plus attends, il t’a payé ou quoi ? depuis quand tu fais l’avocat du diable. Lui lançais je
- Ihhh non toi aussi, après toute ces années tu n’as toujours pas jeté la hache de guerre ? Moi je te demande juste de l’écouter ou bien ?
- Hum non c’est bon ohh, je me suis trouvée un autre chéri et lui là, je ne compte pas le lâcher même si c’est un peu compliqué.
- Compliqué, dès le début. Humm ça commence bien, de qui tu parles même ?
- Mais Rachid ! je te parle de Rachid
- Le beau gosse de Miami ? attends tu es toujours en contact avec lui ? donc c’est sérieux quoi ?
- Mais bien sûr que c’est sérieux ! enfin à notre manière. On a décidé de ne pas s’engager encore. Une sorte d’électrons libres.
- Electron libre ? hum je n’aime pas ça, ça n’augure rien de bon...
- Ohh tu ne peux pas comprendre, c’est pour me protéger tout cas.
J’ai remarqué que j’avais un double appel.
- En parlant de lui, voilà qu’il me rappelle. Il faut que je te laisse, on en reparle après. Je sais que tu vas l’aimer
- Hum si tu le dis... attends, promets-moi que tu vas écouter Bouba lorsqu’il va t’appeler.
- Ahh tu énerver avec ça... prie que je sois de bonne humeur alors ce jour qu’il va appeler, allez tchiaaoo.

Laila & Bouba: Un amour d'enfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant