***** Laila ****
Le lendemain je me suis réveillée en douceur. J’allais mieux. En me retournant je suis tombée sur le visage adouci de Bouba qui dormait paisiblement. Il avait sa main posée sur mon ventre d’un geste protecteur. J’ai envie de vivre cette image tous les matins du reste de ma vie. Une larme s’échappa de mon œil et roula le long de ma joue. Je l’ai essuyé furtivement.
Quand je pense à ce qui s’était passé hier, j’ai mon cœur qui se comprime douloureusement.
Je me suis glissée lentement pour sortir du lit, j’ai une envie pressante de faire pipi. Apres avoir pris une bonne douche. J’ai porté un vieux gros t-shirt de Bouba que j’ai chipé chez lui il y’a longtemps. Je flotte carrément dedans.
Je suis sortie de la chambre très doucement. Une fois dans la cuisine j’ai décidé de nous faire un bon petit déjeuné. J’avais un peu la tête dans les nuages et je repensais à ma conversation avec ma mère. Nous ne pouvons pas parler de ça au téléphone. Il faut qu’ils voient, qu’ils ressentent l’effet et les conséquences de chacune de leurs paroles et de leurs actes sur moi. Voilà pourquoi j’ai décidé de partir à Conakry. Mais d’abord je vais discuter avec mes frères. Je suis optimiste, je sais que jamais ils ne permettront cela. Je ne sais même pas ce qui prend ma mère pfff.
J’ai posé les pancakes et du lait chaud dans un plateau avant de me diriger vers la chambre. Je croyais trouver Bouba en train de dormir mais non, il venait à peine de sortir de la douche. Il était de dos, vêtu seulement de son pantalon qui lui tombait sur les hanches. Il s’est retourné dès qu’il a senti ma présence. J’ai eu chaud d’un coup. Apres toutes ces années je ne me suis toujours pas habituée à tant de charme…
- Le petit déjeuner est prêt dis-je avec un enthousiasme beaucoup trop forcé.
Il m’a détaillé de la tête au pied. J’ai vraiment chaud là. Il s’est avancé doucement et m’a pris le plateau des mains. Je l’observais se mouvoir dans la chambre avec tellement de grâce. Il a pris un verre de lait et s’est avancé vers moi tout doucement sans me quitter des yeux. Il m’a tendu le verre et j’ai bu très calmement. Il a essuyé très délicatement la moustache laissé par le lait sur mon duvet avant de porter lentement son pouce à sa bouche et de le sucer. Puis il a bu à son tour en posant ses lèvres exactement là où j’avais posé les miennes.
Okey… je vais m’évanouir je crois. Too much sauce baby !
- Viens me dit- il , en me prenant la main.
Je l’ai suivi jusqu’au lit où nous nous sommes assis l’un en face de l’autre. IL a posé le verre.
- Comment tu te sens ? dit-il calmement.
- Euh bien, je vais bien… mieux qu’hier en tout cas
- Bien… tu m’as fait très peur hier. Ne me refais plus jamais ça s’il te plait.
- Oui… désolé je sais que j’ai été naze et…
- Non, Laila, tu ne comprends pas. J’ai cru te perdre hier. Pendant deux secondes j’ai cru…
Sa voix s’est cassée, j’ai eu mal au cœur. Ohh mon bébé
- Si tu as des problèmes, ou que tu traverses une quelconque situation que tu n’arrives pas à gérer, parle-moi. Ensemble nous trouverons une solution d’accord ?
- Oui, je te promets…
Mais comment je peux te dire ça ? Pensais je… ça va le briser comme ça m’a brisée. Au moment où je commençais à lui dire ce qui se passait il m’a embrassé, délicatement, ensuite fiévreusement. J’ai poussé un petit cri de surprise lorsqu’il m’a brusquement soulevé pour me faire assoir sur lui, lui étant couché sur le lit.
- Tu es tellement belle, c’est pas mon t-shirt que tu portes là ? me demande t-il entre deux baisers.
- Avoue qu’il me va mieux, dit je, avant de lui mordre la lèvre et ainsi lui arracher un grognement.
- Je trouve qu’il te donne des airs de Hale Barey, super sexy. Et c’est encore plus exitant de découvrir qu’il n’y a qu’une toute petite culotte en bas.
Il fit passer ses mains sur mes cuisses avant de remonter très lentement ses mains sur mes hanches faisant remonter le t-shirt en même temps.
- Les fameuses perles…dit il en posant ses mains sur des perles que j’avais mises au tour de ma taille depuis une semaine.
- J’adore ses trucs dit-il en jouant avec avant de me donner une claque sur les fesses
- Aouuuchhh !! mais attention ça fait mal hein, dis-je faussement choquée.
