The Walking Dead Erin Clark

Chapitre 10

Le groupe pense que nous serons tranquille et en sécurité un bon moment avec la défaite cuisante que venait de subir les hommes du gouverneur.

Quelques jours sont passés depuis l'affrontement. Rick, Daryl et Michonne sont retournés à Woodbury. La ville a été complètement vidée, il n'y avait plus âmes qui vivent entre leurs murs.

_ Carol, tu sais où est Rick ? demandais -je en préparant mon petit déjeuner.

_ Oui, dans le mirador, pourquoi ? Me demande – t – elle, un peu étonnée.

_ Je te dirai après lui avoir parlé ? Lui répondis – je avec un clin d'œil.

Je m'avance tranquillement dans la cour et observe ma nouvelle famille. Beth s'occupe de Judith. Carl, Glenn et Maggie s'occupent des rôdeurs à la grille. Daryl à la chasse comme à son habitude, mais avec Michonne. Depuis la mort de Merle, elle est une des seules personnes qu'il tolère. J'avais demandé à Rick, s'il avait vu Andréa, mais rien. Je m'inquiétais pour elle mais je ne pouvais rien dire. Je suis tellement perdue dans mes pensées que sans m'en rendre compte je suis déjà au mirador.

Je pousse la trappe et la referme sans bruit derrière moi. Rick est là devant moi, il observe inlassablement les abords de la prison.

_ Salut shérif, dis – je d'un ton enjoué.

_ Salut Belle au bois dormant, me répondit – il sans même me regarder. Il avait continuer de m'appeler ainsi quand nous étions tous les deux depuis l'affrontement avec les hommes du gouverneur.

_ Je peux te parler, ou tu préfère que je repasse plus tard . . . un peu mal à l'aise. Rick me fait signe de m'approcher et m'invite à parler d'un signe de tête.

_ Bien, j'ai vu Hershel, ma cheville est complètement guérie donc d'après lui . . . , je n'ai pas le temps de poursuivre que Rick me coupe la parole en posant sa main sur la mienne. Encore une fois ce contact me trouble bien plus qu'il ne devrait.

_ Tu veux partir ? Me demande – t – il sans oser me regarder mais sans enlever sa main de la mienne.

_ Oui . . . non . . . je ne sais pas . . ., tu avais dit . . . C'est vrai au début, je voulais me soigner et partir, mais maintenant, . . . , lui répondis – je ne sachant pas vraiment quoi faire.

_ Oui . . . je sais ce que j'avais dit mais j'aimerais . . . enfin nous aimerions que tu restes, finit – il par lâcher sans me regarder mais en pressant ma main dans la sienne.

À ces paroles, j'ai envie de sauter de joie. J'avoue que la possibilité de pouvoir rester, ici, avec eux me rend, . . . comme dire . . . heureuse en fait. Mais je veux pouvoir sortir de la prison.

_ OK, je reste mais j'ai une condition, dis – je.

Rick arbore un sourire que je ne lui connais pas et ses yeux bleus pétillent. Il est comment dire . . . mignon avec cette tête. Mais bon ce n'est pas le moment là.

_ Quelle est cette condition, Belle au bois dormant ?

_ Tu sais que j'ai vécu longtemps dehors, . . . j'apprécie la sécurité de la prison mais je voudrais aider davantage . . . je veux continuer à aller dehors. Si tu es d'accord, j'aimerais faire partie des ravitaillements.

_ OK, on en a un demain . . . on se réunit dans deux heures pour discuter du plan, ça te va ?

Pour toute réponse, je l'embrasse sur la joue en le remerciant, tant je suis heureuse. Me rendant compte de mon geste, je balbutie un « à tout à l'heure » et je quitte en courant le mirador. On dirait la réaction d'un adolescente de quatorze ans et pas d'une femme de ayant la trentaine.

Arrivée à la prison, je vois Carol qui prépare les animaux que Daryl et Michonne ont ramené de la chasse. En me voyant, elle s'arrête instantanément dans sa préparation et me regarde.

_ Alors ? Tu vas enfin me dire pourquoi tu voulais voir Rick ? Dit – elle plus impatiente que jamais.

_ Oui maman, plaisantai – je, je voulais savoir si je pouvais rester avec vous.

_ Et ? Avec insistance.

_ Rick est d'accord, donc . . . je reste.

Je n'ai pas le temps de finir que Carol se jette dans mes bras en me disant à quel point elle est contente que je reste dans le groupe.

_ Bon, dis – je en me détachant de Carol, je vais prendre une douche et mettre de l'ordre dans mes affaires avant la réunion pour le ravitaillement de demain.