The Walking Dead Erin Clark

Chapitre 29

Cette fois ci je sors du lit et m'habille.

_ Allez shérif, debout ! Les autres vont suffisamment nous enquiquiner et on doit encore ranger nos affaires, lui dis – je avec un sourire aguicheur.

Je lui jette son tee – shirt alors qu'il a déjà enfiler son pantalon. Quand nous sortons , les autres sont réunis dans le salon à rire et à plaisanter. Nous avançons doucement pour les observer. On le regarde en se tenant la main, mais on se fait vite repérer.

_ Enfin, vous voilà, on se demandait si vous alliez descendre, plaisante Maggie avec un sourire en coin.

_ Oui, vraiment on eu peur pour vous, faisait semblant de s'inquiéter Carol ne pouvant retenir un sourire elle aussi.

_ C'est bon vous voilà rassurer, dit Rick sans lâcher ma main. Il allait falloir que je m'habitue aux démonstrations d'affection de mon shérif en public. Lui était à l'aise, moi un peu moins. Je me sentais toujours un peu gênée par rapport à sa femme. Certes elle était morte mais j'avais l'impression de voler quelque chose.

_ Bon je vais ranger nos affaires, dis – je un peu mal à l'aise. Maggie m'indique qu'ils les ont déposées sur le palier.

_ Je peux t'aider si tu me veux, me propose mon amie.

_ J'avoue que ce n'est pas de refus, lui répondis – je avec un sourire .

Au moment de quitter la pièce, Rick me retient par la main, et m'embrasse tendrement devant nos amis. Je lui souris et suis Maggie.

Quand on monte les marches, j'entends les autres féliciter Rick pour nous deux. Je suis ravie que notre relation soit acceptée de tous. Je reste étonnée du silence de Maggie, qui ne dure pas quand elle entre dans la chambre et voit l'état du lit. Elle se retourne vers moi un sourire aux lèvres et je sens que je ne vais pas y échapper.

_ Et bien, à ce que je vois, les retrouvailles ont été bonnes, dit – elle avec un sourire entendu suivi d'un clin d'œil.

_ Bon ça va ! Dis – moi qu'entre Glenn et toi c'est purement platonique.

_ Oh non ! Mais je ne voyais pas Rick . . . si torride . . . dit – elle en s'éventant le visage avec sa main.

_ Et bien, dis – je tout bas, il est très torride.

On part à rire comme deux folles. Mais je m'arrête subitement. J'ai envie de savoir comment il était avec elle. Je ne veux pas la remplacer. Je veux être unique pour Rick. Je l'aime et je ne supporterai de me battre contre le fantôme de sa femme. Je me lance en rangeant les vêtements de Judith dans sa commode.

_ Maggie . . .

_ Ouiiii . . .

_ Euh, je voudrais te demander quelque chose mais c'est gênant en fait, dis – je en dansant d'un pied sur l'autre.

_ C'est à propos de Rick et Lori, dit – elle avec compassion sentant mon trouble.

_ Oui, soufflais – je, je ne veux pas me battre pour une place dans son cœur qui serait déjà prise, finis – je en haussant les épaules.

_ Lori était gentille mais elle pouvait être vraiment dure et cassante surtout avec lui. Le couple avait des problèmes bien avant tout ça. Son aventure avec Shane, le meilleur ami de Rick, et le fait qu'il ait du l'abattre n'ont pas aidé à sauver leur mariage. Ajoute à cela que Judith est probablement la fille de Shane et . . .

_ Ça fait beaucoup à gérer pour un seul homme. Comment a – t – il fait pour supporter tout ça, dis – je avec de la peine pour l'homme que j'aime.

_ C'est un homme d'une force incroyable. Mais il faut que tu saches qu'aucun de nous n'avait jamais vu Rick si heureux. Il est heureux quand tu es là, et on sent qu'il tient vraiment à toi . . . tu l'aurais vu quand tu étais dans les vapes . . . même après la mort de Lori, il n'étais pas si dévasté . . .

_ Merci Maggie, dis -je.

Nous terminons de ranger les dernières affaires quand Carol nous appelle pour le repas. Alors que nous descendons, nous croisons Carl qui monte coucher Judith. Une pensée traverse mon esprit.

_ Carl je n'ai pas vu tes affaires dans la chambre, dis – je étonnée.

_ Non, je suis avec Hershel, . . ., tu veux venir coucher Judith avec moi ? Demande – t – il timidement.

_Oui, bien sûre, tu dis aux autres qu'on arrive, demandais – je à Maggie.

_ Ça marche, à tout de suite, sourit – elle.

On rentre de nouveau dans la chambre, mais on se dirige dans le coin de Judith.

_ C'est sympa comme coin bébé, dit Carl.

_ Oui ton père a bien bossé, il vous adore tous les deux, dis – je un sourire sur mes lèvres.

_ C'est bien que tu sois là, . . . elle aura besoin d'une maman, puis il marque une pause et me regarde, moi aussi tu sais, finit – il en baissant les yeux.

_ Carl, je ne pourrai jamais la remplacer. Mais une chose est sûre, je serai toujours là pour vous deux . . . Carl tu ne sais pas à quel point ce que tu me dis me touche, dis – je en le serrant dans mes bras. Je vous aime Judith et toi comme mes propres enfants.

_ On va manger, elle s'est endormie, me dit – il en me pressant la main.