The Walking Dead Erin Clark

Chapitre 12

Le moment est venu, je rejoins les autres pour la réunion dans la salle commune. Rick prend alors la parole.

_ Bien . . . nous commençons à manquer de certains produits. Donc demain, on partira en ravitaillement. Seulement ne sachant pas où est le gouverneur . . . je veux que certains d'entre vous restent pour protéger la prison. Tous acquiescent mais moi je n'ai qu'une seule crainte, celle de faire partie de ceux qui restent. Rick reprend.

_ Michonne, Daryl et Carl, vous resterez ici. Les trois personnes concernées se lèvent et retournent à leurs occupations.

_ Bien, nous quatre on part, dit – il avec un discret sourire à mon intention. Erin et moi prenons le pick – up et Glenn et Maggie vous prendrez la berline.

Glenn saute limite de joie, tellement il est heureux de pouvoir enfin conduire, la fameuse berline allemande ramenée par Michonne la semaine dernière.

_ On va dans une petit ville à environ une heure de la prison vers l'est. Puis, il reprend en se tournant vers Glenn et Maggie. Vous deux, vous vous concentrerez sur les médicaments et les vêtements pour l'hiver. Voyez avec Hershel et les autres pour ce dont ils ont besoin.

À la fin de cette phrase, les deux amoureux quittent la table. Glenn va préparer les armes alors que Maggie commence son tour pour récupérer les commandes.

_ Erin, tu es avec moi ? Me demande Rick

_ Oui, bien sûre, excuse moi, lui répondis – je, en plantant mon regard bleu sombre dans le sien plus clair. Il me sourit, limite tendrement. Je suis surprise et baisse les yeux.

_ Bien, poursuit – il avec un sourire en coin, nous allons gérer la partie nourriture. Si on a un peu de temps, on visitera un magasin de chasse à quelques pâtés de maison de la supérette. Il reste peut être encore des armes ou des munitions, on verra bien, dit – il en haussant les épaules.

_ Pas de problème, mais si tu veux aller plus vite, on peut se séparer. On couvrira plus de terrain, et . . .

Rick ne me laisse pas le temps de finir ma phrase. Il se penche vers moi et plante son regard dans le mien. Puis en appuyant chacun de ses mots, il me dit

_ On ne se sépare pas. Ensuite, il reprend normalement. Je sais que tu as du te débrouiller seule pendant longtemps mais ce n'est plus le cas maintenant. Tu as une famille maintenant en posant sa main sur la mienne, on est un groupe quoiqu'il se passe.

Je n'ai aucune idée de temps que nous passons comme cela. Sa main sur la mienne et nos regards plantés l'un dans l'autre. Carol et Maggie nous ramènent à la réalité en claquant la porte de la salle commune. À ce son, je me lève d'un bond et file dans ma cellule. Quelques minutes plus tard, Maggie entre dans ma chambre alors que je me repose sur mon lit.

_ Tu dors ? Me demande – t – elle doucement.

_ Tu sais bien que non, lui répondis – je avec un sourire en me redressant sur mes coudes.

_ Pour demain, de quoi as – tu besoin, ma belle ?

_ Alors, si possible : deux pantalons, deux pulls, trois tee – shirts et une bonne veste d'hiver, lui dis – je toujours souriante.

_ Bien . . . rien d'autres ? Me demande – t – elle, cette fois ci avec un sourire malicieux.

_ Non, lui répondis – je ne voyant pas où elle voulait en venir.

_ Des . . . capotes, finit – elle par dire au bord fou rire.

_ Quoi !? . . . Pourquoi ?! . . . Mais, pourquoi tu dis ça ? Articulai – je à moitié horrifiée et à moitié amusée, en lui balançant mon coussin à la figure.

_ Je ne sais pas, c'était chaud tout à l'heure avec Rick quand on est rentrée avec Carole, dit – elle en s'éventant avec la main.

_ Non, mais ça va pas, il n'y a rien du tout entre lui et moi, clamais – je en essayant de récupérer un peu d'aplomb et de dignité.

Maggie vient s'asseoir à côté de moi, et reprend son sérieux avant de poursuivre.

_ Erin, si je dis ça, c'est qu'avant que tu arrives Rick était . . . morose et perdait parfois les pédales. Depuis que tu es là, il est comme avant. Il redevient celui que l'on a connu avant la mort de Lori. Je ne sais pas ce que tu ressens . . . mais on est plusieurs à penser que tu lui fais du bien . . . il a besoin de toi, dit – elle, puis elle se lève et quitte ma cellule.