Chapitre XII

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        Hermione prit une grande inspiration et commença son récit :

_Il était environ 4 heures du matin , je venais de me réveiller d'un rêve assez... spécial. Dans ce rêve, un aurore possédait un grimoire, un grimoire qui renfermait des sorts dotés d'une magie noire extrêmement puissante. Petit à petit, je découvris qu'il n'utilisait pas cette magie pour la bonne cause, comme on n'aurait pu s'en douter. Il persécutait des animaux, des elfes et même des sorciers. Il les torturait pour s'exercer à utiliser cette puissante source de magie. Puis, j'ai reconnu une cicatrice sur son menton. Je la connaissais. Après qu'il est finit sont "occupation" malsaine , il rangeait son grimoire dans une simple étagère. Une porte claqua , et ce fut la fin de mon rêve.
En me réveillant, j'ai cherché qui portais cette fameuse cicatrice. Et j'ai trouvé : Arold Nolson. Un aurore pas très fameux, qui n'était pas vraiment connu du monde des sorciers. Tout collait. La cicatrice et le métier. Ça ne pouvait pas être une coïncidence. Le jour même je suis parti au ministère. Mais rien, aucune trace d'Arold. Sur le chemin du retour, des images de mon rêve me sont réapparues : son adresse.
Je savais où il habitait.
Si mon rêve disais vrai, m'avanturer dans ce manoir n'étais pas la meilleur idée à suivre. Mais tout mon être me poussais à y aller. Comme attirer par le danger. En marchant , quelque chose me vint à l'esprit : m'emparer du grimoire. J'étais naïve, et je ne souhaitais qu'une chose : que le bien triomphe du mal. Le séparer de son arme était la seule solution de stopper ses horreurs. Et je pensais que mes capacitées me suffiraient. Arrivée devant le manoir des Nolsons, je déverrouilla la porte puis entra. J'avais préalablement jeter un sort pour qu'on ne m'entende et ne me vois pas. Je parcourait la demeure avec espoir de trouver l'étagère ou était ranger le grimoire. En me promenant , je remarquais qu'il n'y avait personne. Du moins je ne voyais personne. Arrivée dans une petite salle sombre, je reconnu le parquet : c'était le bon endroit. Alors je rentra et repéra le grimoire. A l'instant même où je m'en emparais, la porte de la salle se referma. Quelqu'un était rentrer...
Je fit volte face : c'était lui, il m'avais suivit. Trop paralysée pour bouger je l'ai laisser s'avancer sans rien faire. Arold s'approchait lentement et un immense sourire horriblement flippant se dessinait peu à peu sur son visage. J'étais tétanisée. Quand j'ai pu enfin bouger, Arold m'arracha ma baguette et la fit voler à l'autre bout de la pièce. J'étais sans défense... Le pire c'est qu'il n'étais pas du tout étonné de me voir. Comme s'il m'attendait... Je voulu partir, mais à peine ais je fais un pas qu'il me fonça dessus et m'endormis. En me réveillant, j'avais les poignets attachés par terre à l'aide de liens. Comme ceux qui subissaient ses "expériences"... J'étais donc son prochain rat de laboratoire.
Il arriva à l'autre bout de la pièce toujours en arborant son sourire inquiétant. Il avait dans sa main droite une baguette et dans l'autre le grimoire. Il allait l'utiliser sur moi... Hermione prit une grande respiration jetta un coup d'oeil en direction de Drago, puis continua :

_J'avais vu juste. Il prononça une incantation, qui m'étais inconnue, et je fus parcouru d'une immense douleur qui me brûlait et me piquait chaque organe. Je hurlait à la mort. Malgré mes hurlements, il continuait de plus belle... Il prononça d'autre sorts qui me tuait à petit feu. Mes muscles s'enflammaient, mes articulations se déchiraient, mes membres s'entretuaient ! Il me torturait avec un plaisir immonde ! Chaque souffle était comme une épreuve à surmonter, chaque sort me reprochais toujours plus de la mort. Ces incantations étaient bien pire qu'un simple Doloris. Mes cris stridents étaient toujours plus nombreux. J'aurais préféré mourir que de revivre ces tortures inhumaines. Mais mes souffrances ne se stopperèrent pas... Il continua à me persécuter pendant plus d'une semaine. Chaque jours je redoutais l'affrontement final, celui où je ne me relèverait pas. Même si ça aurait abréger mes souffrances. Mais un jour...
Hermione se tu et laissa couler ses larmes. C'était beaucoup trop à supporter. Mais elle devais finir.

_ ...un jours il fit encore pire. Quelque chose qui surpassait la folie de Voldemort lui même. Il se munit d'un couteau. Quand je le vit arriver. Cette fois sans ce sourire abominable mais avec cette dague. Je compris que c'était la fin, qu'il avait finit de jouer avec moi. Mais quand il arriva pour me tailler la peaux. J'étais prête. Prête à en finir. Mais pas avec moi ,avec lui. J'avais réussit à lire quelques formules sur le grimoire. Dont une qui pouvais me libérer de mes liens. Je la cria et me libéra enfin de mes chaînes. Ma libération était trop forte. Trop de haine me rongeait. Alors je lui arracha des mains le couteau et...Et avec, le planta dans son coeur.

Hermione continua à pleurer. C'était son seul moyen de faire ressortir cette haine. Haine qu'elle gardait depuis trop longtemps enfouie dans son corps.
Elle leva la tête et vit Drago. Et là, elle distingua quelque chose qu'elle n'avait jamais vu sur son visage : une larme.
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