Chapitre XXII

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             Un énorme trou c'était formé dans la poitrine d'Hermione cette nuit la. Une sensation qu'elle n'avait jamais éprouvé auparavant.
Elle n'avait pas dormi , seulement réfléchis. Réfléchis à ce qu'elle avait fait et ce qu'elle avait vécu.
Elle ressentait encore cette tension si palpable. elle l'avait tellement envahi qu'elle n'était plus mettre de son corps. Il avait agi sans son consentement, comme s'il était guider par quelque chose. Quelque chose de nouveau , ou d'ancien justement. Quelque chose qu'elle n'avait pas éprouvé depuis longtemps.

Et puis elle avait aussi pensé à lui. Il s'était jeté sur elle.
Lui qui l'avais si souvent humilier et rabaisser. Lui qui l'avais fait pleurer et souffrir.
Aujourd'hui , il l'avait embrassée comme si sa vie en dépendait.

Mais au fond elle ne pouvais rien lui reprocher. Ça l'avait tellement libérée. Elle en avait tellement besoin.
Elle s'était déchaînée sur lui et ses sentiments, quels qu'ils soient , avaient prit le dessus.
Mais le pire c'est qu'elle avait répondu.

Et ça, Hermione n'arrivait pas à ce le retirer de la tête. Elle avait répondu à son appel. Elle l'avait agrippé. Comme si c'était vital, intuitif.

Elle n'avait aucune idée de ce que tout ça signifiait. Elle ne comprenait rien.

Mais à cet instant elle n'avait rien voulu comprendre, simplement vivre. Et elle s'était sentie vivante.

Depuis si longtemps, elle n'avait ressentit pareil sensation.  Depuis ces vacances, elle ne ressentait aucun sentiment en elle ou envers qui que ça soit. C'était comme si l'amour avait quitté son corps, elle pensait même que ce sentiment avait disparu.

Mais tout à l'heure. Quand ses yeux étaient plongés dans les siens.
Elle avait perdu tout ce qui avait été froid ou haine en elle.

Et à ce moment Hermione se leva précipitamment en passant une main dans ses cheveux. Elle avait trouvé la solution à son problème. La solution à ses crises et ses sauts d'humeur.

Pour se guérir elle devait contrer le mal qui avait en elle. Détruire l'onde négative qui la rongeait.
Et pour cela, elle devait aimer.

***

Hermione se réveilla ce matin là avec une idée en tête : trouver Rogue.
Elle descendit les escaliers et ce dirigea vers le cagibi du professeur de potion. Sur son chemin elle fut stoppée par Ron.

Quand elle le vit elle se raidit.
Il la regardait avec mépris.
Hermione énervée par son comportement, ce dirigea vers lui.

_Écoutes Ron, je sais que tu m'as vu ...Dans une... mauvaise posture... Mais tu sais-
_Tu n'as pas à te justifier Hermione. Il c'est passer énormément de choses pendant notre absence , la coupa t il le regard triste.

Hermione voulu riposter mais elle finit par lui sourire.
Hermione en oublia d'aller voir Rogue et partit à son prochain cours : botanique.
Elle avait cours avec les Poufsouffles.

Arrivée sous la serre, elle se mit avec Harry. Celui ci parut extrêmement gêner et mal à l'aise. Hermione soupira et le rassura.

_Harry je sais que tu nous as vu... Et j'aimerais te dire que ce n'est pas ce que tu crois !  On se dispute souvent et la je ne sais pas pourquoi ça a... dégénéré. Mais s'il te plaît crois moi et dit à Ron de ne pas se faire de films.

Harry leva la tête de son pot et dit :

_Tu sais Hermione tu fais ce que tu veux , commença t il. Mais c'est vrai que je te conseillerais de ne pas t'accrocher à Malefoy. Et pour Ron je pense que c'est normal , n'importe qui ce ferais des films sur... Ce qu'on a vu.

Elle sourit nerveusement et replongea ses mains dans le pot.
Les cours de la matinée s'achevèrent et la Griffondor se rendit à la bibliothèque.
Elle avait une tonne de devoir à faire et une forte envie de solitude.
Elle posa ses affaires et se dirigea vers les étagères.
Hermione choisit quelques livres et changea de rayon.
Quand elle leva les yeux elle se stoppa net.
Il était là.
Heureusement il ne l'avait pas vu.
Hermione voulu quitter cette allée mais elle avait absolument besoin d'un livre poser ici. Elle se maudit et s'approcha de l'étagère.
Ils étaient de dos.

Drago leva la tête, reposa un livre et se retourna.
Il la vit et se crispa. Il ne pouvait plus rien faire. Revoir ses boucles brunes le pétrifia.
Il se décida enfin à bouger quand celle ci se retourna à son tour.

***

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