Chapitre 5 ( partie 2 ) 👍🏼

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Pdv Eddie :

Il me regarda un court instant et pendant une seconde, j'espérais vraiment qu'il allait refuser, qu'il allait lui dire qu'il n'en avait pas envie.
Puis, il posa ses lèvres sur les siennes, et je sentit les larmes monter. Je me levais rapidement en manquant presque de me ramasser contre le tronc d'arbre et courut aussi vite que je pus à travers les Friches. Les larmes dévalaient mes joues, ma vision était brouillée, Je m'arrêtais à un chêne assez grand et m'effondra par terre.
J'arrive pas à croire qu'il l'ai fait. Après tout pourquoi ne l'aurait-il pas fait ?A cause de Moi ? Probablement pas. Je sais même pas pourquoi ça me gêne tellement. Mais Richie est mon meilleur ami, il est le seul avec qui je suis bien, il me fais me sentir important et aimé.
Je sens un courant d'air me parcourir la nuque et les poils de mes bras s'hérissent. La nuit est de plus en plus fraîche ces temps ci, j'ai oublié mon gilet à la carrière. Ma tête se pose contre l'arbre, le ciel est magnifique ce soir; remplie d'étoiles et la lune brille d'un éclat argenté.
Les larmes coulent de mes joues, mes yeux se ferment et restent clos longtemps. 
J'hurle, silencieusement de tristesse, c'est comme si une main griffue me déchirait les entrailles, me nouait la gorge et me pressait le cœur.
Le silence est pesant et j'aime ça, cela me donne l'impression d'être seul, avec moi même. J'aimerai tellement être à ses côté, j'ai ce besoin permanent de sentir sa présence, son odeur . Il me manque même quand il est là. C'est jamais assez...

"- EDDIE ! "

J'ouvre les yeux doucement, et me redresse en m'agrippant a l'arbre. Je ne fais pas un bruit, je n'ai pas envie qu'il me trouve. Les branches craquent, et ma vision se brouille si bien que mes paupières se referment d'elles même.
Je respire un grand coup, une odeur boisée et humide s'immisce dans mes narines, l'odeur des Friches.
Une main se pose sur mon épaule, doucement. J'ouvre les yeux et il est là, l'inquiétude se lit dans son regard, une fine pellicule de sueur parcourt son front et son nez si bien que ses immenses lunettes glissent.
Ses lèvres sont entrouvertes, essouflée. Je ne peux m'empêcher  de le trouver mignon. Je me gifle mentalement.

"- Eddie, tu m'as fais une de ses peurs... murmura le bouclé en promenant son regard affolé sur le plus petit.
- Pourquoi Rich' ?
- J'ai eu peur qu'il t'arrive quelque chose... commença Richie.
- Non, pourquoi t'es comme ça ?
- Qu'est-ce que tu veux dire Eds ?
- Pourquoi t'es aussi con, tellement que tu me blesse sans t'en rendre compte ? Pourquoi t'es aussi attentionné, pourquoi tu me donne l'impression d'être si spécial et après tu me traite comme si j'étais une merde ?  Pourquoi tu souris quand tu me voit mais qu'après tu te fous de ma gueule comme si j'étais le dernier des imbéciles ? Pourquoi t'es un vrai connard qu'en à rien à foutre de tout pendant une seconde et puis la seconde d'après, t'es tellement mignon et marrant et sociable que tout ce que je veux c'est être avec toi ? Pourquoi tu fais ce genre de chose avec Bev' et puis après tu me cours après ? Pourquoi tu pete un câble quand je parle avec Jesse et après tu fais comme si t'en avais rien à foutre ?!!!!Pourquoi tu me fais ça Rich'? Pourquoi tu me fais avoir besoin de toi à ce point ? "

Pdv omniscient :

Richie ne dit rien, trop perturbé par ce que son meilleur ami venait de lui dire. Sa bouche était grande ouverte, il ne savait pas quoi répondre.
Certes, il éprouvait de fort sentiments pour Eddie et il savait au fond de lui qu'ils dépassait le stade de l'amitié, même si le bouclé ne voulait pas se l'admettre mais était-il pour autant amoureux d'Eddie ?
Il aimait bien Eddie, il avait besoin de le savoir près de lui et pas seulement par la pensée mais par la présence, il avait besoin d'être à coté de lui, de pouvoir jouer avec lui, le toucher, respirer son odeur et voir son sourire illuminer son visage.
Le silence était lourd, la main de Richie avait glissé à terre, et les yeux d'Eddie fixaient le sol avec temps de conviction qu'ils auraient pu fendre la terre.
Le petit brun ressentait une foule d'émotion en même temps ; de la tristesse car son aîné ne partageait apparement pas ses sentiments, de le frustration car il avait mis tous ses sentiments sur la table mais que Richie ne lui avait rien donner en retour et une infime partie de joie car il était là, près de lui.
Eddie se releva, surprenant son aîné et commença à marcher rapidement jusqu'à la carrière. Le bois craquait sous ses pas, il voulait s'éloigner au plus vite du bouclé, avant que celui ci ne le ridiculise.
Il entendit des pas rapides derriere lui, Richie courait, pour le rattraper.
Le binoclard ne savait pas ce qu'il faisait mais ce sentiment qu'il avait ressentit en voyant Eddie avec l'autre abruti de Jesse le matin, il ne voulait plus jamais le ressentir. Il ne voulait qu'Eddie soit triste, surtout pas par sa faute. Il sentit sa gorge se serrer, les entrailles se contracter fortement. D'une manière ou d'une autre et il ne pouvait pas le laisser s'en aller car il avait peur de le perdre à tout jamais. Le petit brun apparut devant lui, les bras allant au rythme de sa marche, Richie entendit les sanglots de son cadet et son cœur se serra tellement fort que sa respiration fut coupée.
Il attrapa le bras du plus petit, et le fit se retourner.
Richie fixa les yeux d'Eddie, qui étaient rempli de larmes. Il ne voulait pas qu'Eddie pleure, il voulait le voir heureux, avec ce sourire qui le faisait complètement perdre ses repères.
Le petit brun fixa chaque parcelle de visage de son aîné : ses taches de rousseur qui tachaient son nez, ses yeux brun qui paraissaient si grand derriere ses lunettes au verres en culs de bouteilles, ses lèvres charnues, son nez légèrement relevé vers le ciel et ses mèches de cheveux noir qui se promenaient sur son visage.
Richie posa doucement sa main sur la joue d'Eddie qui était mouillée de larmes. Ses yeux scrutèrent chacun  de ses traits, puis son visage s'avança doucement vers celui d'Eddie. La respiration du bouclé chatouilla la peau du petit brun, leurs visages n'étaient séparés que par quelques centimètres mais c'était encore trop pour les deux garçons.
Eddie se mordit la lèvre doucement et fixa les lèvres pleines et douces de son aîné. Il voulait sentir leurs contact, il voulait les toucher. Il le voulait.

Ils étaient comme seuls au monde, complètement coupé de la réalité et cela leur faisait du bien.
Richie inspira l'odeur de son cadet : le lessive avec une pointe de parfum qu'il avait du emprunter à un des ratés.

Richie se rapprocha encore plus, mais doucement car il avait peur qu'Eddie le repousse.

"- Richie ? Eddie ? Qu'est-ce que vous faites ? "

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COUCOU MES ESCALIERS !!
Je suis de retour et ça fait du bien de pouvoir continuer à écrire !!
Alors ? Le *presque baiser ? Qui est la personne qui les a interrompu ?
J'ai décidé de publier tous les deux jours environ, donc prochain chapitre lundi. 😉

À + 😉👊🏼

I need You _ Reddie  [TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant