Together until the end [Tome 2]

Ch.17

[Pov Newt]

« Je t'aime. »

Trois petits mots. Trois mots simples pour une expression magique. Un aveu facile pour les uns, difficile pour les autres. Ces mots étaient restés bien trop longtemps au fond de ma gorge. Alors je l'ai dit. Pour qu'elle le sache. Parce qu'elle devait le savoir. Avant qu'il ne soit trop tard. Du plus loin que je me souvienne je ne me rappelle pas les avoir dit à quelqu'un, du moins pas à haute voix, et encore moins à une fille.

Mais elle je sais que je l'aime. J'en suis sûr. Alors je n'ai pas peur de dire ces mots. Et je le dit tant que je le peux encore. Tant que je n'oublie pas. Tant que je n'oublie pas qui elle est pour moi.

À l'entente de ces mots je la vois détourner son regard de la scène qu'elle regardait quelques instants plus tôt pour reporter son attention vers moi. J'ai aussi profité du fait que Thomas soit un peu plus en avant que nous en train d'observer également ce qu'il se passe pour souffler ces trois petits mots à Kahina. Suffisamment bas pour que Tommy ne les entende pas mais suffisamment fort pour que Kahina les entende, étant juste à côté de moi. Parce que c'est entre elle et moi, seulement.

Son regard s'ancre dans le mien. Ma vue est plus difficile mais je peux tout de même apparaître une petite lueur brillante au fond de son regard.

« Je t'aime Kahina. » je murmure de nouveau. « Il fallait que je te le dise...avant qu'il ne soit trop tard. » je continue.

Elle baisse la tête quelques secondes avant de la relever de nouveau.

« Newt, je t'aime aussi et crois moi que je compte bien te le faire savoir chaque jour à l'avenir. Je ne veux pas t'entendre dire que c'est trop tard. Ce n'est pas trop tard, ils vont revenir à temps avec le sérum. Et on trouvera une solution. Crois-moi. J'ai besoin de toi. »

Sa voix est tremblante. Je sens bien qu'elle tente de se rassurer elle-même autant qu'elle essaye de me rassurer moi.

J'aimerais pouvoir être aussi optimiste.

***

[Pov Kahina]

Les mots repassent en boucle dans ma tête depuis que je les ai entendus. Ces mots qui m'emplisse d'un bonheur sans nom, parce qu'il provienne directement de la personne dont je ne peux, dont je ne pourrais plus, me passer.

Je reporte à nouveau mon attention sur mon blond. Un mutisme s'est installé depuis plusieurs minutes. Seul les bruits de tirs et autres explosions parviennent jusqu'à nos oreilles.

Soudainement la respiration de Newt se fait de plus en plus difficile et de plus en plus forte. Il est prit de léger tremblements.

« Newt Newt regarde moi. » je supplie en l'obligeant à tourner sa tête vers moi.

Mon coeur se comprime toujours un peu plus dans ma poitrine. Il est en sueur, sa respiration est saccadée, des veines noires se font de plus en plus apparentes sur son visage et ses pupilles sont complètement dilatées. Le liquide noir coule de ses lèvres.

« Ils vont revenir à temps, tiens le coup je t'en prit. » j'encourage en lui attrapant les mains et en les serrant fort dans les miennes.

Sa respiration s'accélère. Je relâche la pression que j'exerçais sur ses mains et le prends maintenant par les épaules et le secoue un peu tout en m'adressant à lui. Mais il semble complètement ailleurs. Loin, trop loin.

« Newt respire calme toi. » je tente.

« Kahina faut qu'on bouge d'ici la voix est libre. » me lance Thomas.

Ce dernier est maintenant tourner face à nous. Il s'approche rapidement en voyant l'état de Newt. Je me décale un peu, sans lâcher le blond tandis que le brun s'accroupie face à lui.

« Eh Newt t'as comprit ? On va bouger d'ici, tout va bien se passer, mais il va falloir te lever. Allez amène-toi ! » lui dit Thomas.

Le brun tente de faire se lever le blond mais ce dernier commence maintenant à s'énerver. Il tire violemment sur un cordons accroché à son cou sur lequel se trouve deux petits étuis.

« Newt qu'est-ce que tu fais on a pas le temps ! » je lance.

« Aller viens ! » lui dit Thomas.

« Non je dois vous donner ces trucs ! » coupe le blond.

« Plus tard Newt ! » réplique Thomas

« Je dois vous les donner ! » crie-t-il. « S'il vous plait prenez les. » rajoute-t-il plus doucement.

« Ok on les prend. » dit Thomas avant d'attraper le cordon et de me le donner pour que je le garde sur moi.

Pendant ce temps le brun aide Newt à se relever en passant un de ses bras par dessus son épaule. Je ne perds pas de temps et vais soutenir le blond de l'autre côté.

Nous ne perdons pas plus de temps et repartons en soutenant tant bien que mal Newt qui tient à peine sur ses jambes.

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Un peu de légèreté [niaise?] en ce début de chapitre dans ce monde de brute.