Chapitre 4

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"Il n'y a point d'ombre sans lumière,
Et point de lumière sans ombre.
Ainsi va la vie depuis la nuit des temps.
Et le monde tourne autour de cette loi.
Libre à toi de choisir ton camps,
Mais si tu choisis,
Il n'y aura aucun retour en arrière possible.
Sois tu es avec moi,
Sois contre moi.
Ennemi ou ami.
Dans tout les cas, n'oublie pas..."

Elle ouvre les yeux et ne voit que du noir. Un silence presque étouffant l'entoure. L'air est humide et le sol est inégal. Elle essaie de bouger mais n'y arrive pas. Elle hume l'air, recherchant le moindre indice pouvant confirmer l'endroit où elle se trouve mais ne perçoit rien. Elle referme les yeux et se concentre sur les sons. Des murmures lointains et des bruits de pas léger. Petit à petit, elle retrouve la mobilité de ses membres. Elle pose sa main à ses côtés, cherchant à tâtons, sa lame mais ne la trouve pas. Elle se redresse d'un bond, et cherche du regard... Rien. La pièce est vide. Les murs sont plein de mousse humide et un rocher plat sert de lit. La porte est condamnée par une grille en fer forgé. Pris d'un réflexe primaire, elle retrouve sa forme louve et se jette sur la porte, envoyant des coup de crocs dans le vide, faisant sursauter l'elfe qui garde sa porte. Au bout d'un moment, elle délaisse la porte pour s'attaquer aux murs couvert de mousse, labourant tout sous ses griffes, puis se calme et fait le tours de la cellule sans faire de bruit. L'elfe inquiet se rapproche de la porte pour pouvoir la voir. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit si proche. Sa belle fourrure noire aux reflets bleutés, ses yeux bicolores de couleur primaire reflétant la colère et l'envi de meurtre. C'est la dernière chose qu'il verra de sa vie car celle ci s'arrête brutalement lorsque les mâchoires de la louve se referment sur la tête du pauvre garde. Le sang gicle sur les murs, rassurez vous, il n'a pas eu le temps de souffrir. Elle tire la carcasse de l'elfe dans sa prison et le réduit en charpie. Le liquide rubis colore la mousse et les pierres du sol. Les membres du garde sont éparpillés un peu partout dans la cage. Après avoir fini de passer ses nerfs sur la carcasse de l'elfe, elle saute sur le rocher plat et entreprant à nettoyer sa fourrure du sang. Elle n'aime pas être souillé par le sang et encore moins celui des elfes. Une fois sa toilette terminée, elle croise ses pattes de devant et y pose son museau encore humide les yeux tournés vers la porte et sur les deux nouveaux arrivant qui se dressent derrière. Elle grogne, se lève et se replace, prenant soins de leur tourner le dos et les ignorer royalement.

-Alors, c'est elle Ayssiria?
-Oui père...

Les deux elfes continuent leur conversation en elfique en lui tournant le dos ce qui à pour effet d'énerver encore plus la louve. Elle se tourne et grogne puissamment et crache d'une voix venimeuse :

-Si vous voulez me parler, faites le en face et de façon à ce que je comprennent, connards!

Par un élan de colère, elle se transforme en sa forme primaire, elle saute sur la porte et agrippe un pan de la cape du roi et tire dessus de toutes ses forces. Thranduil se retourne, dégaine son épée et lui taillade le bras. Elle ne lache pas prise pour autant, elle se contente de fixer, avec toute sa haine et sa colère, le souverain droit dans les yeux. Ce dernier affronte son regard sans sourciller. Il la regarde de haut, de toute sa hauteur. Malgré tout, il ne peut que s'émerveillé devants la créature qui lui est donné de voir. Il n'a jamais vu de pareille créature dans toute sa vie immortelle. Sa beauté est égale à celle des hauts elfes, des légères griffes aiguisées comme des rasoirs remplacent les ongles délicats de ses semblables. Ses cheveux sont noirs de jais tout comme ses oreilles de loup dont seules les pointes sont d'un blanc pur. Une longue queue bat l'air derrière elle. Deux petites canines sortent légèrement de sa bouche fine. Ses yeux si semblables et si différent à la fois lui rappelle la mer et la forêt. Il revient brusquement à la réalité lorsque la louve, de son autre main, allait lui lacesser la figure. Il esquive le coup de justesse et se libère de la prise d'Ayssiria. Elle grogne de rage mais reste là, devant les grilles à l'observer, accroupie prête à sauter sur sa gorge lorsque l'occasion se présentera. Il remarque les éclaboussures rouges sombres sur les murs et au sol et constate avec effroi, les reste de son soldat derrière la jeune femme. Jamais de sa vie, même face à un orc, il avait fait face à autant de sang froid, de patience et de haine contrôlée que lorsqu'il regarde la jeune louve.

-Fuyez, roi des elfes, fuyez tant que vous le pouvez encore. Lorsque je sortirai de ce trou, ah ça je vous le promet, je viendrai la nuit plonger mes crocs dans votre cou. Elle incline légèrement la tête et lui fait un sourire enfantin. Ce qui lui donne un grand frisson et une sueur froide. Il en va de même pour toi, Legolas. Et cette fois, personne ne pourra te sauver. PERSONNE!

Sur ces derniers mots, elle se rechange en louve. Sa tête s'allonge elle se courbe et pose ses pattes aux sols. Son épaisse fourrure noire couvre la totalité de sa peau. Elle jette sa tête en arrière et comme pour sceller ses paroles pousse un hurlement lugubre et macabre qui fait froid dans le dos des deux elfes royaux. Elle se lève et se déplace vite vers le rocher ou elle reprends sa place, le dos tourné à la porte, croise les pattes et entreprend de lécher sa blessure infligée par le roi. Les deux elfes préfèrent ne pas rester devant la porte et remontent vers leur quartier.

"Bon débarras!"

Une larme coule le long de sa joue. Pour la première fois de sa vie, elle se sent faible, inutile, seule et enfermée. Elle s'autorise à fermer les yeux un instant, repensant au passé...son père qui lui apprenait ses stratégie, les neuf autres qui lui faisaient son éducation à leur manière...Puis...plus rien...que c'était il passé?...pourquoi...c'était elle retrouvée seule, dans le noir?...Ce noir qui l'étouffe et la noie dans le désespoir. Ses souvenirs se brouillent doucement...

- Non, je ne veux pas que tu disparaisses...pas une nouvelle fois...

La guerre qui éclate, un coup lui est porté et sa vision se trouble, un humain tue son modèle...cet être qui était tant pour elle, qui l'avait élevé comme sa propre fille...Elle que personne ne voulait...Il lui avait donné un nom, un toit, une vie, un espoir et un objectif...et les humains le lui ont pris...Elle est seule, sans personne...seule au milieu des orcs, même si ces derniers l'acceptent et la considèrent comme leur semblable...Elle connaît leur différence et cela la fait souffrir. Les elfes...Elle les hait, au plus profond de son être. Ce peuple qui l'avait abandonné à sa naissance. Legolas a un père vivant qui l'aime bien plus que sa vie...Elle le sait, elle le sent et c'est pour cela qu'elle les hait. Ils sont tout ce qu'elle n'a presque jamais eu. Qu'avait elle fait pour subir la colère des uns et des autres? Elle cherche juste où est sa place...fut un temps, elle avait sa propre place... mais ce temps et révolu...maintenant, elle est seule. Une demi louve solitaire...et elle a l'impression que tout ce qu'elle fait est raté...pour qu'elle raison continue t elle de vivre? Pourquoi se pose t elle ses questions qui ne font que de la replonger dans les ténèbres douloureuses de la solitude?

-Pourquoi m'avez vous abandonné?

Elle parle dans son sommeil et ne se doute pas que quelqu'un l'écoute derrière le mur de sa geôle. Une personne noble et au coeur pur qui sent un bout de son coeur se déchirer lorsqu'il entend les murmures remplis de chagrin émis par cette semi elfe. Plaqué contre un mur, espérant qu'elle ne s'aperçoivent pas que son pire ennemi l'écoute sans un bruit, dans le noir...

À Suivre...

Amis du soir, bonsoir!🌜voilà mon nouveau chapitre😊 beaucoup de blabla et moins de dialogue dans celui la🤔🤔j'espère qu'il vous plaira autant que les précédents😊je suis plus inspiré la nuit😂😂qu'en pensez vous?🤔😊😉 Big kiss a todos😘😘😘et à bientôt 😊😉

Marche Sous la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant