Chapitre 6

1.3K 78 6
                                    

Elle s'apprête à lui broyer le cou lorsque, contre toute attente, deux bras lui passent derrière son cou et l'attire vers sa proie. Sous la surprise, elle tombe sur le torse du roi en retrouvant sa forme originelle, les yeux agrandis par la surprise.

"Mais, il est fou ce mec!...IL a conscience que j'allais le tuer?"
-Oui, j'en ai conscience...mais je ne t'en veux pas...

Il desserre son étreinte et souffle :

-Tue moi, maintenant...

La louve, dans un bond tout en souplesse, atterrit à l'autre bout de la cellule et regarde le souverain se relever et la regarder avec des yeux surpris.

-...casse toi...
-Que dîtes vous?
-JE TE DIS DE TE CASSER, CRÉTIN!

Elle feule comme un chat et se colle au mur de plus en plus.

-Avez vous peur des marques d'affection, Ayssiria? en avez vous pas l'habitude, peut être?
-MAIS CASSE TOI PUTAIN!
-Non!
-Vous êtes cruel et fourbe!
-Merci...mais vous savez, cela demande un certain temps...
-ALLEZ VOUS FAIRE...
-IL SUFFIT!

De colère, elle se retransforme en louve. Au moment où elle va pour lui sauter à la gorge, encore une fois, elle le voit lâcher son épée et attraper quelque chose dans les pans de sa cape rouge. Et comme elle est dans les air, elle ne peut esquiver...encore.

"MAIS, C'EST QU'IL M'EMMERDE CET ABRUTI! MAIS CETTE FOIS, JE NE VAIS PAS ME RATER! TU VAS CREVER CONNARD D'ELFE!"
-Pas aujourd'hui, Ayssiria...
"QUOIIIII?!"

Il tend la main dans laquelle se trouve l'objet et le plaque sur le cou de la louve. Il y a une grande déflagration et Ayssiria se retrouve projeté à l'autre bout de la pièce, laissant échapper un petit couinement plaintif en se prenant le mur.

"Merde...c'était quoi ça?...ça me gène dans mon cou"Que m'as tu fait elfe inutile?
-Je t'ai implanté un objet qui me permettra de te dresser, La Louve.
-JAMAIS!

Prise d'un courrant de colère et de haine profond, elle s'applique à se griffer le cou à l'endroit où il lui avait mis l'objet. Cette fois, ce n'est pas le sang d'un elfe qui gicle mais le sien. S'enfoncant les griffes de plus en plus profondément dans son cou. Ses yeux sont devenus blancs cerclés de rouge vif, signe d'une colère incontrôlable. Le roi impuissant regarde les manoeuvres de la demi louve et lache un soupir.

-Cela ne sert à rien...
-ENLÈVE MOI CE TRUC, BORDEL DE M...
-Impossible.

Elle continue à s'acharner jusqu'à ce que l'objet en question ne lui envoie une violente décharge et la fige sur place. Elle tombe sur le flanc secouée par des convulsions violente. Une fois sa crise passé, elle remarque que Thranduil est accroupi près d'elle.

-Pourquoi...ne pas me tuer directement au lieu de vous acharner sur moi?
-Parce que...je peux vous laisser une chance de pouvoir vous...
-JAMAIS JE N'ABANDONNERAI!

Dans un élan désespéré, elle saute sur le roi, lui attrape les clés de la grille ouvre la porte et s'enfuis dans les couloirs des cavernes en prenant bien soin de fermer la porte de la cellule à clé avec le roi à l'intérieur. Ce dernier la volontairement laisser filé...il aurait pu l'empêcher de fuir ou la tuer tout simplement. Mais il l'avait laisser faire, il voulait savoir...la juger, l'évaluer...il n'en était pas déçu. Elle a la rapidité et la souplesse d'un elfe combiné à la force, à la discrétion et à l'instinct primaire du grand chasseur nocturne. Il soupire et se relève. Il plonge la main dans un pan de sa tunique et en sort une clé de doublure de celle des geôles et sort de la cage. Il croise plusieurs soldats paniqué à l'extérieur.

-Mon roi...les prisonniers se sont évadés...et on a croisé la Louve dans les couloirs...
-Laissez les partir...nous les rattraperons plus tard.
-Mais...
-Oserez vous discuter les ordres de votre roi?
-...Non...
-Alors, faites.

Sur ces mots, le garde se redresse et part, le roi à sa suite. Mais cet ordre n'est pas perçu d'un bon oeil. Legolas, qui a décidé d'aller à l'encontre de l'ordre de son père, part à la poursuite des nains. Ayssiria, quant à elle, après être sorti du labyrinthe des cavernes elfique, part à toute allure vers Dol Guldur. Mais, l'accueil que lui réserve les orcs n'ai pas celui escompté. Elle arrive et reprend sa forme, elle croise Bolg.

-Ayssiria?! Tu es revenue? Nous te croyions morte...
-Ben, visiblement, je suis là et bel et bien vivante...
-Père a très envie de te parler! Dit il avec un sourire qui n'augure rien de bon.

Elle a un mouvement de recul, mais l'orc l'attrape par la peau du cou et se dirige vers la "salle" où se trouve Azog, ses troupes et les wargs.

-MAIS LACHE MOI, DU CON! C'EST MOI AYSSIRIA! LACHE MOI, PUTAIN DE MERDE!
-ARRÊTE DE BOUGER, ON VA ARRIVER...

Arriver devant son père il la jette au pieds de ce dernier. Il l'attrape par les cheveux et la soulève, la perçant de son regard bleu glace embrumé par la colère.

-Azog...c'est moi Ayssiria...je suis de votre côté...
-Ayssiria...tu nous as trahi...tu sens l'elfe, tu portes une marque de ces PUTAIN d'elfe, dit il en lui pointant son cou à l'endroit où Thranduil lui a implanté son "objet"...et tu es encore vivante...
-Attends...c'est une blague c'est ça?...une très mauvaise blague...ce n'est pas drôle Azog...jamais...je ne vous....trahirai....pour des elfes...ça n'a aucun sens...
-TU AURAIS DU MOURIR AYSSIRIA! COMME L'AURAIT FAIT N'IMPORTE QUEL ORC À TA PLACE! MAINTENANT, ILS VONT NOUS TROUVER ET ILS VONT NOUS TUER ET TOUT ÇA PAR TA FAUTE!

L'orc pâle balance la semi elfe contre un mur à demi écroulé qui fini de s'effondrer. Elle se retrouve vite encerclé par les wargs. Azog lui lance un sourire mauvais puis crache :

-Tuez la!

Elle n'en croit pas ses oreilles...sa familles, ses amis...la rejette et la menace de mort. Elle se transforme en louve et avant que les wargs ne la touchent elle les mord à mort, faisant gicler le sang noir des loups démoniaques et elle s'enfuit dans les bois, des larmes lui perlant les yeux. Comment tout cela a pu arrivé?... pourquoi le destin s'acharne t il en continue sur elle?...Pourquoi n'a t elle pas sa place dans ce monde?...elle court...sans s'arrêter...dans les bois...le plus loin possible de la cité en ruine... elle court et s'arrête au sommet d'une colline pelée au milieu des bois, face à la Lune brillant d'un éclat orangé, les nuages voilent un peu le ciel et les étoiles grilles de mille feux. Elle rejette sa tête en arrière et pousse un hurlement déchirant, emplit de tristesse et de désespoir. Les larmes coulent le long de ses joues...pourquoi devrait elle continuer sa course sous la Lune seule? Plus d'alliés, plus que des ennemis...seule contre tous...elle hurle sa souffrance à la Lune. Les orcs ne l'ont pas suivi...elle est seule face à la voûte céleste, espérant un signe... une branche à laquelle s'accrocher pour éviter de couler dans les tréfonds de la solitude et des idées noires qui la submergent.

"POURQUOI!"

Elle sombre dans l'inconscience à cause de la fatigue, laissant son corps tomber sur le flanc...Une ombre se détache de la forêt et s'avance doucement et méfiant du corps inanimé de la Louve. Il est vêtu d'un habit elfique rouge et porte une large capuche empêchant à quiconque de voir ses traits. Il tend sa main et caresse le pelage noir si soyeux. Elle ouvre légèrement un oeil, gronde puis retombe dans un sommeil profond. L'elfe relève doucement sa capuche et pose ses lèvres sur le museau d' Ayssiria qui reprend sa forme elfique. Il la soulève avec précautions et se dirige d'un pas assuré vers l'habitat des sylvestres.

-Tu vois, Ayssiria...je te l'avais dit... que tu reviendrais vers moi...

À Suivre...

Coucou les Sneg!😊😉 voilà mon next chapter😊😄comment le trouvez vous?😊😉big kiss a todos!😉😘💜😍et à bientôt!🖖👍👋💜😍😘💋

Marche Sous la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant