III-Appels

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Florent se redresse rapidement, sa mère est à la porte! Je dois me cacher!

Je fonce vers le garde robe à ma droite et referme la porte au moment où sa mère décide de rentrer.

Florent: -Qu'est-ce que tu veux?
Elle: -Je... Tu pleures mon chéri?
Florent: -Non, non je suis juste fatigué... On a beaucoup d'examen en ce moment à l'école.
Elle: -Tu veux que je t'aide à étudier?
Florent: -Non, je vais... Dormir. J'ai besoin de dormir. J'étudierai demain matin avant de partir pour l'école.

Les espaces entre les lattes de la porte me permettent de voir sa mère s'approcher de lui et lui donner un bisou sur le front. Elle lui sourit.

Et si par malheur, la mère de Florent va voir dans la chambre de sa fille. Si par malheur elle découvrait que sa fille a disparut.

Florent: -Euh... Maman...

Il a dû penser à la même chose que moi.

Lui: -Marie, elle veut pas qu'on la dérange. Son copain vient de la larguer. Tu sais comment elle est... Elle m'a dit qu'elle nous expliquera tout demain.
Sa mère: -Je vais aller la voir. Je sais ce qu'elle ressent.

Merde! C'est pas ça qui faut qui arrive! C'est le contraire!!!

Florent: -Maman, crois moi, mieux vaut la laisser seule. Au moins ce soir. Je lui ai parler. Elle m'a promis de pas ce suicider.
Sa mère: -C'est bien elle ça. On dit pas des choses comme ça. Ça ce dit juste pas.
Florent: -C'est Marie.
Sa mère: -C'est Marie...

Elle sourit une dernière fois puis tourne finalement les talons. Ouf! Enfin!

Oh merde. Elle s'arrête et pointe... mon sac? Florent j'espère que tu vas trouvé un excuse pour ça! Et elle est mieux d'être bonne.

Florent: -C'est le sac de mon amie Lily. Elle l'a oublier à l'école. J'allais lui rapporter mais ils pleuvaient trop fort. Je vais lui donner demain.
Sa mère: -C'est gentil de ta part... C'est juste ton amie?
Florent: -Oui, oui, rien de plus. Va t'en maintenant.

C'est en riant que sa mère quitte finalement la chambre sans s'arrêter. Je tends l'oreille et l'entend descendre les marches.

Je sort de ma cachette. C'est qu'on étouffait là dedans!

Moi: -Désolé mon cher Florent mais faut que je rentre chez moi.
Lui: -T'es sûr, je sais pas quoi faire... J'ai....

Je prend mon téléphone et compose 9-1-1.

Je lui tend le téléphone et il l'amène à son oreille sans rechigner.

Je vous épargne la discution et les détails. 20 minutes plutard, Florent raccroche, me redonne mon cellulaire.

En gros la police s'en vient nous voir pour prendre le téléphone de Florent et l'analyser, nous poser des questions et ainsi de suite. Faudra le dire à la mère de Florent avant que les policiers débarquent et qu'elle devienne folle d'inquiétude. C'est pourquoi Florent descend les marches. Je ne le suis pas. J'ai quelque chose à faire...

Cette fois, j'appelle ma mère.

Ma mère: -Lily? T'es où? T'es correcte? En un seul morceau?

C'est ma mère tout crachée.

Moi: -Oui, t'inquiète, je suis en vie. Je suis chez un ami. Je m'en viens... ben... je vais dormir à la maison. T'inquiètes pas.
Elle: -Que tu me dise ça, ça m'inquiète.
Moi: -... Je t'aime maman.
Ma mère: -Lily. Je te fais confiance sur ce coup là mais... fais attention.
Moi: -Bye, m'man.
Ma mère: -Je t'aime ma chouette.

Je raccroche. J'ai comme un coup de fatigue. Ma journée à l'école a été longue, ma pratique exténuante et là, tout ça, j'en peux plus. Je dois descendre en bas. Voir Florent, lui dire « bye ». Je baille et prend mon sac et le monte lentement jusqu'à mon épaule. Je replace mes cheveux humides et entreprend ma descente.

J'entends des pleures. Sa mère.

Tout à coup, ça cogne à la porte. Florent me rattrape et l'ouvre avant moi. Deux agents sont postés, leur voiture derrière eux. J'entends des pas derrière moi et me retourne.

La mère de Florent semble contrarié et surprise de ma présence. J'étais pourtant sûre que Florent l'avait avertir.

Elle: -Enchantée, Lily, je suppose.
Moi: -Ouais, désolée pour...
Elle: -C'est bon, tu peux m'appeler Justine.

Je hoche la tête. Les policiers entrent.

Tous pour sa sœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant